Elias Pettersson 40

STOCKHOLM – Elias Pettersson est en mission cette saison.

« Je sais ce dont je suis capable », a dit l’attaquant des Canucks de Vancouver, mercredi, lors du camp d’orientation olympique de la Suède. « En fait, je n’y ai pas vraiment pensé, mais pour moi, ce sera une revanche. Je ne suis pas satisfait de la saison dernière. »

Comment pourrait-il l’être?

Le joueur de centre de 26 ans a amassé 45 points (15 buts, 30 passes) en 64 matchs, environ la moitié de son total de 2023-24 (89 points). En 2022-23, il avait même établi un record personnel avec 102 points (39 buts, 63 aides).

Mais comme Pettersson le souligne, c’est du passé maintenant. Il s’entraîne pour que ça ne se reproduise plus.

« J’ai pris un peu de muscle. Tu veux toujours développer ta force de base pour être plus rapide sur la glace, a-t-il mentionné. Prendre quelques livres, devenir plus fort en général, c’est toujours l’objectif. Mais pour moi, prendre quelques livres, c’est un bonus. »

Les Canucks n’avaient pas envisagé une saison comme celle de l’an dernier. Ils ont conservé une fiche de 38-30-14 et raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley après avoir atteint la deuxième ronde l’année précédente.

Quand les Canucks ont tenu leur bilan de saison en avril, Pettersson a convenu que son été allait être important. Le directeur général Patrik Allvin et le président des opérations hockey Jim Rutherford abondaient dans le même sens.

Et jusqu’ici, ça semble bien se dérouler.

« Je suis en santé et j’ai pu m’entraîner à pleine intensité, a souligné Pettersson. En ce moment, je n’ai pas de blessure qui m’empêche de m’entraîner. Mais évidemment, la dernière saison a été difficile. Cela dit, les leçons sont apprises. Je suis déterminé à connaître une bonne saison. »

VAN@CGY: Pettersson nivelle la marque sur le retour

Pettersson a signé une prolongation de contrat de huit ans et 92,8 millions $ avec les Canucks le 3 mars 2024. Ç’a gonflé les attentes à son endroit, et il n’a pas été en mesure d’y répondre. Une blessure à un genou subie après la saison a ruiné son été d’entraînement, et Pettersson n’a jamais été capable de se mettre en marche.

« J’apprends de ce qui s’est produit l’année dernière afin d’être un joueur plus mature la saison prochaine », a affirmé Pettersson.

À l’approche de sa huitième saison, Pettersson est l’un des joueurs les plus expérimentés de Vancouver. Il le sait. Il sait aussi qu’il est un modèle pour certains des jeunes joueurs, surtout ses compatriotes suédois Jonathan Lekkerimaki, Linus Karlsson et son homonyme, le défenseur Elias Pettersson.

« C’est beau à voir, a-t-il dit. Tu repenses à ton propre parcours, à quand je suis arrivé dans la Ligue et que j’ai tenté de faire ma place. Ils sont tous de bons joueurs. Ils ont tous de belles habiletés. J’essaie d’être un bon coéquipier et de les aider avec ce que je peux.

« Je tente de mener par l’exemple. Mais je sais que je peux devenir un meilleur leader. Je fais de mon mieux, mais je tente aussi de m’améliorer. »

Dans le but de rebondir, les Canucks ont acquis l’attaquant Evander Kane des Oilers d’Edmonton en retour d’un choix de quatrième ronde au repêchage 2025 le 25 juin.

« J’étais très heureux quand j’ai vu cet échange, a affirmé Pettersson. C’est un joueur dont nous avons besoin, un joueur qui joue avec robustesse et qui peut encore marquer des buts. »

Il était également très heureux quand il a vu que l’ailier Brock Boeser avait signé un contrat de sept ans et 50,75 millions $ le 1er juillet.

« Il a été là durant toutes mes années, et c’est vraiment une bonne chose qu’il ait signé ici, a dit Pettersson. C’est important que nous ayons été capables de conserver les services de presque tous nos joueurs, car je pense que nous avons une bonne équipe. »

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