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PLYMOUTH, Michigan - L'aventure américaine de Thomas Bordeleau sera loin de se terminer lorsque son parcours au Programme de développement de l'équipe nationale de USA Hockey (NTDP) prendra fin avec la tenue du Championnat mondial des moins de 18 ans à la fin de la saison.

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Le Québécois déménagera ses pénates à une trentaine de kilomètres de Plymouth, le domicile du NTDP, jusqu'à la réputée Université du Michigan, où il enfilera l'uniforme bleu et jaune des Wolverines.

« J'ai pris la décision de m'engager envers Michigan alors que j'étais en route vers Plymouth avec mon père avant de commencer l'année, a-t-il expliqué. Je voulais prendre mon temps pour évaluer toutes les offres et choisir celle qui offrait l'équilibre que je recherchais. À Michigan, j'aimais le côté hockey, les entraîneurs et aussi l'aspect scolaire. »
Au cours du processus décisionnel, le Québécois a pu compter sur les précieux conseils du défenseur de Canucks, Quinn Hughes, qui s'y est aligné pendant deux saisons avant de faire le saut dans la LNH.
Les Bordeleau sont assez proches des Hughes étant donné que le père du talentueux trio de frères, Jim, est le directeur du développement de l'agence CAA, dont Bordeleau fait partie. Le jeune attaquant a d'ailleurs été hébergé chez eux durant deux semaines pour suivre un programme d'entraînement dans la région de Toronto, il y a quelques années.
« C'est sûr que ça aide quand tu connais un joueur qui est passé par là et qui a vraiment aimé ça, a relaté Bordeleau. Quinn m'a convaincu que c'était une bonne place qui l'avait aidé à se préparer pour le prochain niveau. Il ne m'a pas poussé, il m'a simplement dit sur quoi me baser pour prendre ma décision. Disons que ça va assez bien pour lui maintenant. »
S'il a dû peser le pour et le contre et qu'il a reçu une dizaine d'offres de différentes universités pour la suite de sa carrière, c'est en grande partie grâce à son talent, mais aussi en raison de la grande visibilité et de la bonne réputation dont jouit le programme du NTDP.
Les offres n'auraient probablement pas été si nombreuses s'il avait emprunté la voie des universités américaines avec n'importe quelle autre équipe du circuit junior américain (USHL).
« C'est certain que ça aide, a affirmé son entraîneur Seth Appert. Oui, le programme offre plus de visibilité qu'ailleurs, mais il doit connaître du succès quand il est sous les projecteurs. Tout le crédit lui revient. Nous ne sommes pas la raison pour laquelle il se retrouve à Michigan.
« Il s'en va là en raison de sa manière de travailler, de son talent et de son intelligence. Nous croyons en notre programme et à sa capacité de former des joueurs pour la NCAA, et ensuite pour les rangs professionnels. »