TERREBONNE, Qc – Anthony Mantha n’aurait pu demander mieux.
L’attaquant longueuillois de 30 ans a mis fin à des mois d’incertitude en apposant sa signature sur un contrat d’un an et 2,5 millions $ avec les Penguins de Pittsburgh la semaine dernière.
Incertitude, car la dernière apparition de Mantha dans un match de la LNH remonte au 5 novembre. Près de huit mois s’étaient écoulés entre le jour où il a subi une blessure au ligament croisé antérieur d’un genou au Centre Bell, face aux Canadiens de Montréal, et le jour où il a décidé de s’associer aux Penguins.
Limité à 13 rencontres en 2024-25, il espérait que les directeurs généraux allaient avoir la mémoire longue et se souvenir de son fort début de campagne à Calgary, puis des 296 points qu’il avait obtenus à ses 494 premiers matchs dans la LNH avec les Golden Knights de Vegas, les Capitals de Washington et les Red Wings de Detroit.
« Je me fiais sur le principe que ce que j’avais accompli auparavant dans la LNH allait m’aider [à signer un nouveau contrat] », a indiqué Mantha en entrevue avec LNH.com avant de s’élancer sur le 11e trou du club Le Mirage, lundi, dans le cadre du tournoi de golf annuel de Jonathan Huberdeau. « Mais c’est sûr que tu penses [au 1er juillet] toute l’année. »
Mantha a été productif depuis ses débuts dans la LNH, certes, mais il traîne aussi un lourd historique de blessures. En neuf saisons à temps plein au sein du circuit, il n’a atteint le plateau des 70 matchs qu’à deux reprises, visitant l’infirmerie plus souvent qu’à son tour. De quoi sonner l’alarme lorsque vient le temps d’octroyer un contrat à un joueur.
C’est d’ailleurs pourquoi ces derniers mois, le principal intéressé avait décidé de garder les attentes basses quant à son avenir.
« Tout au long de ma convalescence, j’ai décidé de m’attendre au pire scénario. De me dire qu’au pire, j’allais obtenir un essai professionnel, a raconté Mantha. Je ne voulais pas m’attendre à trop et ensuite être déçu. J’ai eu l’état d’esprit inverse et ça m’a motivé toute l’année.
« Finalement, j’ai reçu une bonne nouvelle, mais la job est loin d’être finie. »
Il profitera des deux prochains mois et demi afin de retrouver son rythme sur la glace, qu’il n’a foulée que quelques fois récemment dans ce qu’il qualifie de retour « progressif ». En gymnase, il se sent très bien, dit-il.


















