MONTRÉAL – Owen Beck traîne la réputation d’un centre complet depuis déjà longtemps. C’est une chose de recevoir ce qualificatif dans la Ligue de hockey de l’Ontario ou dans la Ligue américaine, mais ça prend de la patience avant d’obtenir cette reconnaissance au niveau de la LNH.
Un match préparatoire ne définira jamais une carrière. Beck le sait, tout comme Martin St-Louis et les dirigeants des Canadiens de Montréal. Mais un match préparatoire peut aider un jeune joueur à gagner des points. Le numéro 62 du CH a rempli ce mandat dans un gain de 2-1 en tirs de barrage contre les Penguins de Pittsburgh, lundi, au Centre Bell.
À LIRE AUSSI : Les Canadiens amorcent la présaison du bon pied | Penguins : Harvey-Pinard en opération charme
« J’ai eu du plaisir à jouer ce match, je suis heureux de mon jeu, a affirmé Beck. J’ai distribué quelques mises en échec. J’ai connu un bon match avec mes deux partenaires de trio. C’est un bon départ, c’était une bonne expérience. »
En troisième période, Beck a bondi sur son propre retour de tir pour déjouer le gardien Sergei Murashov. Il a offert une rare occasion aux partisans de bondir de leur siège en marquant le but égalisateur dans cette rencontre qui ressemblait exactement à ce qu’on attend d’un premier match préparatoire.
Utilisé au centre en compagnie de Sean Farrell et de Filip Mesar, Beck a mené les attaquants du Tricolore avec quatre tirs. Il a aussi connu de bonnes présences en infériorité numérique.
« Je veux toujours en faire plus, a souligné Beck. Je cherche encore à devenir à l'aise en infériorité numérique au niveau de la LNH. Je n’ai pas joué très souvent à quatre contre cinq l’an dernier avec le Rocket. J’ai encore des choses à améliorer. Mais dans l’ensemble, je suis content de cette rencontre. »
« Je trouve qu’il a joué un bon match, il a joué selon son identité, a renchéri St-Louis. Il a joué sur 200 pieds d’une façon responsable. Il est allé chercher un gros but grâce à un deuxième effort. J’ai aimé le match de son trio. »
Mesar, un choix de premier tour (26e en 2022), a également connu une bonne sortie face à l’équipe B des Penguins.
Le bonheur de Fowler
Jacob Fowler a pris le relais de Samuel Montembeault à mi-chemin en deuxième période. À sa première expérience sur la glace du Centre Bell pour un match préparatoire, le gardien de 20 ans a parfaitement géré la nervosité.
Fowler a bloqué les 13 tirs des Penguins qu’il a reçus. En prolongation, le choix de troisième tour (69e) en 2023 a sorti la mitaine pour réussir un petit bijou contre l’ailier Avery Hayes.
Cet arrêt spectaculaire a provoqué des cris de « Fowler, Fowler, Fowler » dans les hauteurs de l’édifice.
