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BROSSARD- Shea Weber a eu congé d'entraînement, mercredi, et l'entraîneur Claude Julien ne pouvait pas confirmer la présence du vétéran défenseur dans la formation en vue de l'affrontement des Canadiens de Montréal contre les Ducks d'Anaheim au Centre Bell, jeudi (19 h HE; RDS, TSN2, PRIME).

« Je ne sais pas (si Weber représente un cas douteux pour le match). Il ne s'est pas entraîné et on ne m'a rien dit », a répondu Julien, à l'issue de la séance d'entraînement de l'équipe à laquelle Victor Mete et Ryan Poehling n'ont pas pu prendre part en raison de symptômes grippaux.
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Le CH a fait savoir que Weber a profité d'une journée de soins thérapeutiques.
Le gardien Carey Price était de retour sur la glace avec ses coéquipiers, après avoir combattu un virus. Au lendemain de la défaite contre les Blue Jackets de Columbus, dimanche, Price n'avait pas accompagné le groupe au New Jersey pour le duel face aux Devils, mardi. Le gardien réserviste Charlie Lindgren a savouré son premier gain de la saison. Rappelé lundi, le jeune Cayden Primeau a été retourné à l'équipe-école du Rocket de Laval, mercredi matin.
Julien n'a également pas été en mesure de dire si l'attaquant Jonathan Drouin pourrait renouer avec l'action sous peu. Drouin, écarté de l'action depuis qu'il s'est blessé au poignet gauche le 15 novembre, s'est entraîné au sein du quatrième trio avec Nate Thompson et Dale Weise.
« On espère le revoir au jeu cette semaine. Il semble prendre du mieux. Aucune date n'a été établie, mais je dirais qu'on s'approche d'un retour dans son cas », a indiqué Julien.
Trois sur quatre
Les Canadiens (25-23-7) s'accrochent à l'espoir de réintégrer le peloton des équipes impliquées au plus fort de la lutte pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires.
Julien a expliqué mercredi qu'on ne met pas l'accent avec les joueurs sur le positionnement de l'équipe au classement de l'Association Est, mais plutôt sur ce qu'ils doivent faire afin de se donner les meilleures chances de réussite.
« Nous leur présentons ce que nous devons faire pour faire les séries, en leur disant que nous ne pouvons pas tout faire en une journée. Je dis aux joueurs que s'ils se concentrent sur ce qu'ils doivent faire, nous n'aurons pas besoin de souhaiter de l'aide d'aucune équipe. Nous devons nous concentrer sur ce que nous devons faire. Si nous recevons de l'aide en cours de route, ce sera un boni.
« Nous ne pouvons pas souhaiter avoir de l'aide d'une ou de plusieurs équipes, a-t-il enchaîné du même souffle. C'est l'approche que nous préconisons. Nous sommes au fait de l'ampleur de la tâche. Nous devons gagner quelque chose comme trois matchs sur quatre d'ici à la fin, nous savons ça. Tout le reste n'a pas d'importance. C'est à nous de le faire. »
Trois victoires sur quatre, c'est une énorme bouchée. C'est quelque chose comme 20 victoires et 40 points de classement dans les 27 derniers matchs, ce qui permettrait à l'équipe de boucler la saison avec 97 points.
'Kovy' : bon mais trop long
Ilya Kovalchuk en donne plus que pour son argent aux Canadiens depuis qu'on lui a lancé un SOS au début de janvier. Le vétéran attaquant russe a 10 points (5-5) à son dossier en 15 matchs, en plus de montrer un différentiel en défense de plus-5.
Kovalchuk avait vu son contrat être racheté par les Kings de Los Angeles en décembre, après avoir cumulé neuf points en 17 matchs, mais un piètre différentiel de moins-10.
« Nous n'avions absolument rien à perdre, mais tout à gagner quand Marc Bergevin a décidé de l'engager, a évoqué Julien. Il nous donne un bon coup de main. Il a réussi des buts qui nous ont donné de précieux points de classement.
« Nous l'apprécions comme joueur. Son attitude est irréprochable. C'est un bon modèle pour nos jeunes. Il y a plusieurs aspects positifs à sa venue. »

MTL@NJD : Kovalchuk fait taire la foule en fusillade

S'il y a une chose qui titille l'entraîneur, c'est la durée des présences de Kovalchuk qu'il trouve un peu longue.
« Il n'a pas besoin d'obtenir 20 minutes par match, a avoué Julien. Parfois, je vois qu'il a joué pendant 20 minutes et je sais que ça pourrait être moins si ses présences étaient un peu plus courtes. Pour plus d'une vingtaine de présences sur la glace, en retranchant quatre-cinq secondes par présence, on arrive à presque deux minutes de moins de temps de jeu.
« Il ne faut pas s'emporter avec les 20 minutes, a-t-il continué. Il y a des joueurs qui ont autant de présences sur la glace que lui, mais moins de temps d'utilisation. C'est juste que ça adonne comme ça. »