Plutôt que de choisir un programme avec des décennies d’histoire, incluant trois championnats de la NCAA (1966, 1986, 2007) et une liste d’anciens sur laquelle figurent Rod Brind’Amour, Anson Carter et Ryan Miller, McKenna a choisi d’aller dans une direction différente.
« J’ai toujours voulu paver mon propre chemin », a-t-il dit à LNH.com. « Je ne veux pas être un suiveur. Je veux accomplir mes propres choses et suivre mon cœur. Depuis le début, des gens me disaient que Penn State était un programme en développement qui n’allait peut-être pas me préparer pour le hockey professionnel. Mais je veux suivre mon instinct et respecter ce que je veux accomplir, tout en bloquant ce que les autres disent. »
L’une des choses qui l’ont conquis à Penn State, c’est la table de ping-pong dans le salon des joueurs du Pegula Ice Arena. C’est autour de cette table qu’il a développé une chimie avec Gadowsky lors de sa visite de recrutement.
« Il est drôle à côtoyer, a affirmé McKenna. Il est compétitif. Il aime gagner. Je l’ai affronté au tennis de table, et il ne m’a pas laissé de chances. Ça montre qu’il est compétitif et qu’il aime gagner. J’ai hâte à la saison, ça devrait être plaisant. »
McKenna a ajouté que Gadowsky l’a emporté, en partie parce qu’il n’avait pas joué au tennis de table depuis longtemps.
Y aura-t-il un match revanche?
« Absolument », a répondu McKenna.
Ça viendra en temps et lieu, mais le hockey sera le principal souci de McKenna cette saison. Ça commence avec des duels contre l’Université Arizona State les 3 et 4 octobre.
Ses premiers matchs au Pegula Ice Arena auront lieu la fin de semaine suivante, les 9 et 10 octobre contre l’Université Clarkson.
Il sera également sous les projecteurs quand Penn State accueillera Michigan State dans le premier match universitaire masculin disputé en plein air. Le duel aura lieu au Beaver Stadium, un stade de 106 000 places, le 31 janvier.
« Gavin est un joueur spécial et un jeune homme extraordinaire, a dit Gadowsky. Notre personnel n’aurait pu être plus impressionné lors de sa visite. Son arrivée est non seulement importante pour notre programme, mais aussi pour le sport universitaire à Penn State et le hockey universitaire en général. Nous sommes emballés de voir ce qu’il accomplira sur la glace, dans notre vestiaire et au sein de la communauté. »
Il n’y a aucun doute que l’arrivée de McKenna va faire grimper les attentes à Penn State, qui misera sur le retour de ses quatre meilleurs pointeurs de la saison dernière.
Mais l’effet McKenna ne sera pas seulement ressenti cette saison. Il pourrait devenir le point central de futurs efforts de recrutement. En plus d’offrir un campus vivant et un aréna à la fine pointe de la technologie, Penn State pourra vendre l’opportunité de jouer pour un programme qui a développé le prochain joueur générationnel de la LNH.
Il s’en est passé des choses pour le programme de hockey de Penn State au cours des 15 dernières années. Que nous réservent les 15 prochaines?
« Nous pouvons dire que nous avons coché tous les éléments de notre liste, sauf un, a dit Gadowsky. C’est ce que nous visons. »
Olczyk, qui est aujourd’hui comptable à Chicago, partage l’engouement de tous les partisans à l’endroit de McKenna.
« Penn State est un peu passé du statut de nouveau venu à… disons qu’il est indéniable que, au fond, cette université restera probablement toujours une école de football, étant donné toute l’histoire qu’elle a dans ce sport. Mais elle est en train de démontrer qu’elle fait partie des endroits les plus prestigieux pour jouer au hockey, a-t-il déclaré. Que ce soit par ses installations, son personnel technique ou toutes les commodités auxquelles les joueurs ont accès. Ce sera vraiment enthousiasmant de les voir à l’œuvre cet automne. »
*Avec la contribution du correspondant indépendant NHL.com Craig Merz.