Je prends le chemin facile et je souligne l'amélioration des Rangers de New York dans le dernier mois, d'abord avec l'acquisition de Vladimir Tarasenko et de Niko Mikkola des Blues de St. Louis le 9 février, puis avec celle de Patrick Kane des Blackhawks de Chicago mardi dernier.
À première vue, les « Blue Shirts » semblent tomber dans l'abondance en ajoutant deux attaquants vedettes à une formation déjà bien classée en vue des séries éliminatoires. C'était toutefois, à mon avis, une nécessité d'aller chercher un tel renfort offensif.
L'an dernier, lors de l'heureux parcours de l'équipe jusqu'en finale de l'Est, les Rangers ont été propulsés par le brio de leur gardien Igor Shesterkin, mais rattrapés par le manque d'options offensives dont ils disposaient. Au troisième tour, l'équipe n'a marqué que cinq buts à ses quatre derniers matchs contre le Lightning de Tampa Bay, qui a accédé à la finale. Derrière le trio composé de Mika Zibanejad, Artemi Panarin et Chris Kreider, ses principaux contributeurs offensifs des séries ont été Andrew Copp (14 points en 20 matchs), Frank Vatrano (13 points en 20 matchs) et Filip Chytil (9 points en 20 matchs). Et malgré la progression de certains joueurs des Rangers cette saison, leur attaque n'est pas parmi les dix plus productives du circuit.
S'ils veulent faire un pas en avant par rapport à l'année dernière, ils devront probablement venir à bout du solide gardien Vitek Vanecek au premier tour, puis possiblement de l'intraitable Linus Ullmark en finale de l'Est. Ils se devaient d'être mieux armés que l'an dernier afin d'accomplir cette tâche.
Patrick Kane et Vladimir Tarasenko sont des joueurs aguerris qui ont déjà gagné la Coupe Stanley dans un rôle de premier plan. Leurs débuts en dents de scie avec leur nouvelle équipe sont basés sur un trop petit échantillon. Ils donneront aux Rangers de grandes chances de jouer au hockey en juin.