Chernyshov Hronek Lyon badge Seb

L'un des outils à la portée des poolers est le ballottage, là où se trouvent les joueurs non réclamés de leur ligue. Tout au long de la saison, je vais suggérer chaque semaine aux poolers quelques noms de joueurs qui risquent d’être disponibles au ballottage et qui pourraient les aider pour la semaine à venir.

Igor Chernyshov, Sharks de San Jose (A) – Avec tous les jeunes attaquants prometteurs qui pullulent dans l’organisation des Sharks, notamment Macklin Celebrini, Will Smith, Michael Misa et William Eklund, Chernyshov passait assurément sous le radar jusqu’à tout récemment. En effet, avant le dernier camp d’entraînement, le tout premier choix de la deuxième ronde, le 33e au total, du repêchage 2024 n’avait disputé qu’une saison en Amérique du Nord, et elle avait été amputée de moitié en raison d’une blessure à une épaule. Il a donc sans surprise amorcé la campagne 2025-26 dans la Ligue américaine de hockey, où il a excellé avec 23 points (11 buts, 12 passes) en 25 matchs. Ce rendement lui a valu un premier rappel dans la LNH, et l’entraîneur Ryan Warsofsky s’est assuré de le placer dans une situation où il pourrait bien paraître en le jumelant à Macklin Celebrini sur le premier trio. Chersyshov n’a pas raté sa chance de faire une bonne première impression en récoltant une mention d’aide à chacune de ses trois premières parties, dont une a été obtenue en avantage numérique. Il gagne en confiance, et dirige de plus en plus de rondelles sur le filet adverse. Après avoir décoché un tir à son premier match, il en a obtenu trois à son deuxième duel, puis cinq à sa troisième rencontre. Tant qu’il va patiner sur le même trio que Celebrini, le troisième meilleur pointeur du circuit, Chernyshov va représenter une option intéressante pour les poolers.

DAL@SJS: Graf complète Chernyshov pour son deuxième but

Filip Hronek, Canucks de Vancouver (D) – Le départ de Quinn Hughes pour le Wild du Minnesota le 12 décembre a évidemment eu un énorme impact sur la brigade défensive des Canucks, mais c’est encore plus vrai pour Hronek, qui a perdu son partenaire à la ligne bleue des dernières saisons. Maintenant jumelé à Marcus Pettersson à égalité numérique, le rôle de Hronek a passablement changé. Plutôt que d’être la conscience défensive du duo afin de laisser carte blanche à Hughes de se porter en attaque, Hronek est désormais le défenseur de son duo qui a le mandat de relancer l’offensive. Il s’en tire très bien jusqu’à présent avec quatre points (quatre mentions d’aide) à ses trois derniers matchs. Autre signe qu’il prend de plus en plus ses aises offensivement, son total de sept tirs en trois matchs correspond à son total des sept parties précédentes. Le départ de Hughes a aussi eu comme effet de resserrer quelque peu l’écart de temps de glace entre les deux vagues du jeu de puissance, et Hronek, qui dirige la deuxième unité, a vu son temps d’utilisation grimper dans cette facette du jeu au cours des trois dernières rencontres, ce qui l’a aidé a obtenir deux points en avantage numérique.

VAN@NYI: Hronek prépare le 2e but de Sherwood en A.N.

Alex Lyon, Sabres de Buffalo (G) – Les Sabres ont jonglé avec un ménage à trois gardiens au cours des dernières semaines, et pendant la majorité de cette période, c’est Lyon qui en était le grand perdant. En effet, Ukko-Pekka Luukkonen et Colten Ellis récoltaient la majorité des départs, ce qui a eu comme résultat que Lyon n’a pas signé de victoire entre le 24 octobre et le 8 décembre. Cependant, après être venu en relève à Ellis le 8 décembre puis à Luukkonen le lendemain, Lyon n’a pas redonné le filet à ses comparses jusqu’à une séquence de deux matchs en deux soirs samedi et dimanche dernier, et son rendement devrait lui permettre de reprendre son filet en vue des deux matchs de l’équipe cette semaine. Depuis le 8 décembre, Lyon montre un dossier de 5-0-0, une moyenne de buts alloués de 2,17 et un pourcentage d’arrêts de ,924. Le nouveau directeur général des Sabres Jarmo Kekalainen a affirmé qu’il pensait que son équipe avait toujours des chances de participer aux séries éliminatoires, et c’est Lyon qui donne la meilleure chance à son équipe de signer des victoires par les temps qui courent.