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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Tommy Novak, Penguins de Pittsburgh (A) : Novak a noirci la feuille de pointage cinq fois au cours des six derniers matchs pour un total de sept points (trois buts, quatre passes). Sa bonne séquence n’a rien d’un hasard : il a commencé à produire offensivement dès que l’entraîneur Dan Muse l’a promu sur le top-6. Après avoir amorcé la campagne dans un rôle d’attaquant de soutien, Novak a été jumelé à Evgeni Malkin sur la deuxième unité et, depuis la blessure au haut du corps subie par le vétéran le 4 décembre, il évolue sur le premier trio avec Sidney Crosby et Bryan Rust. Il dispose donc des compagnons de trio pour poursuivre sur sa lancée, lui qui a montré par le passé qu’il a un flair offensif. Il avait amassé 43 points en seulement 51 matchs avec les Predators de Nashville en 2022-23. Réclamé dans seulement 8% des ligues sur Fantrax, il représente un pari à peu près sans risque si vous avez besoin d’un coup de pouce en attaque.

Jackson LaCombe, Ducks d’Anaheim (D) : LaCombe vient d’obtenir neuf points (trois buts, six passes) à ses neuf derniers matchs, une séquence au cours de laquelle il a aussi contribué dans plusieurs catégories périphériques avec un différentiel de +3, deux points en avantage numérique, 23 tirs au but et 19 lancers bloqués. Son rendement a de quoi rassurer les poolers, qui sont nombreux à avoir misé sur lui après sa récolte de 43 points la saison dernière et une prolongation de contrat de huit ans et 9 millions $ par année signée le 2 octobre dernier. Le défenseur n’avait tout simplement pas livré la marchandise en début de campagne avec seulement huit points à ses 21 premières parties. Les Ducks joueront sept fois en 12 jours d’ici la pause des Fêtes, ce qui donnera à LaCombe amplement d’occasions d’ajouter à sa fiche.

Dustin Wolf, Flames de Calgary (G) : La fiche de 9-12-2 de Wolf, sa moyenne de buts alloués de 2,95 et son pourcentage d’arrêts de ,897 camouflent ses bonnes performances des dernières semaines. Le portier de 24 ans a remporté quatre de ses six derniers matchs (cinq départs), conservant une moyenne de 2,48 avec un taux d’efficacité de ,916. Les Flames ont repris du poil de la bête avec trois victoires à leurs quatre derniers affrontements et, surtout, leur offensive a recommencé à offrir du soutien aux gardiens, avec 36 buts en 11 matchs depuis le 19 novembre. Autre élément encourageant : les Flames vont disputer huit de leurs 10 prochaines rencontres à domicile, où Wolf est nettement plus à l’aise qu’à l’étranger (DOM. : 6-4-2, M.B.A. de 2,09, %ARR. ,926, 2 BL; ÉTR. : 3-8-0, 4,05, ,863).

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EN BAISSE

Mikael Granlund, Ducks d’Anaheim (A) : Si tout baigne dans l’huile pour LaCombe, c’est plutôt l’inverse pour son coéquipier Granlund. L’attaquant est revenu au jeu vendredi après avoir raté 18 des 19 matchs précédents des Ducks et il n’a toujours pas noirci la feuille de pointage en trois sorties. Granlund, qui avait inscrit huit points (deux buts, six passes) en huit matchs avant de se blesser le 25 octobre, pourrait avoir du mal à retrouver un rythme semblable parce que l’entraîneur Joel Quenneville l’utilise maintenant à l’aile du quatrième trio avec Ryan Poehling et Ross Johnston, qui ont respectivement six et sept points cette saison. Pas exactement la recette du succès, surtout quand on considère que Granlund évoluait sur le même trio que Troy Terry, le troisième meilleur pointeur des Ducks, avant son passage à l’infirmerie.

Luke Hughes, Devils du New Jersey (D) : Les joueurs vedettes des Devils se font plutôt discrets depuis quelques matchs, et ça inclut Hughes, pour qui le passage à vide a commencé il y a un peu plus longtemps. Le jeune défenseur offensif a été limité à une seule passe en sept affrontements depuis le 28 novembre. Une partie de ses insuccès s’explique par le ralentissement général des autres joueurs offensifs du New Jersey, avec lesquels il est souvent déployé, mais aussi par la perte de son rôle sur la première vague du jeu de puissance, désormais confié à Simon Nemec. Hughes a toutefois cogné à la porte avec deux tirs ou plus dans chacune de ses six dernières parties et il finira par débloquer. Cela dit, sans temps de jeu sur la première unité de l’avantage numérique, il pourrait avoir de la difficulté à maintenir une production soutenue.

Joey Daccord, Kraken de Seattle (G) : Le Kraken a surpris en début de saison, et Daccord était l’une des principales raisons de ce bon départ, lui qui avait signé la victoire dans six de ses 10 premiers matchs (6-1-3). Or, le gardien américain n’arrive plus à gagner depuis quelque temps, ayant encaissé cinq revers à ses six derniers matchs (1-4-1). Au cours de cette séquence, Daccord a accordé 18 buts sur 145 tirs pour un pourcentage d’arrêts de ,876, le neuvième pire de la LNH parmi les gardiens ayant joué au moins quatre rencontres. Collectivement, le Kraken a suivi la même tendance que son gardien numéro un. Troisième de sa section en date du 15 novembre, le Kraken est aujourd’hui à deux points d’une place dans le portrait des séries éliminatoires.