EN HAUSSE
Nazem Kadri, Flames de Calgary (A) : Depuis huit matchs, Kadri ressemble beaucoup plus au joueur qui a amassé 67 et 75 points à ses deux dernières saisons à Calgary. Le centre a inscrit 11 points, dont 10 passes, et ce, même si les Flames ont marqué en moyenne moins de trois buts par rencontre. Kadri est en train de faire oublier ses 20 premières rencontres, au cours desquelles il n’avait obtenu que 11 points, un rythme de 45 points sur une saison complète. Cinq des onze derniers points de Kadri ont été amassés en avantage numérique et, fait à souligner, il n’a inscrit qu’un but sur 30 lancers (taux de réussite de 3,3%). Si la chance devait lui sourire au cours des prochains jours, il pourrait être encore plus productif ou, à tout le moins, maintenir son rythme actuel.
Vladislav Gavrikov, Rangers de New York (D) : Gavrikov traverse une belle séquence avec six points (trois buts, trois passes) à ses six derniers matchs, et voilà qu’il va devenir l'homme de confiance de l'entraîneur Mike Sullivan avec la perte d’Adam Fox, qui sera absent à long terme en raison d’une blessure dont la nature n’a pas été divulguée. Le défenseur russe n’a pas hérité du rôle de Fox sur la première vague du jeu de puissance – Sullivan préfère utiliser une unité à cinq attaquants -, mais il sera tellement sollicité qu’il devrait continuer à noircir la feuille de pointage avec un peu plus de constance. Il est le deuxième défenseur le plus utilisé des Rangers en moyenne cette saison (23:10), derrière Fox (23:50), et son plus proche poursuivant, Will Borgen, joue près de cinq minutes de moins par rencontre (18:35). Dire que Gavrikov va jouer beaucoup dans les prochaines semaines est un euphémisme.
Linus Ullmark, Sénateurs d’Ottawa (G) : À l’instar de Kadri, le mauvais début de saison d’Ullmark semble désormais derrière lui. Depuis le 20 novembre, le portier de 32 ans montre une fiche de 4-1-0 avec une moyenne de buts alloués de 2,96 et un pourcentage d’arrêts de ,881, mais ses statistiques périphériques sont largement plombées par un match à oublier contre les Stars de Dallas dimanche, un revers de 6-1. À ses huit dernières rencontres (5-2-1), Ullmark a conservé un taux d’efficacité supérieur à ,900 à six reprises. En comparaison, il avait un dossier de 5-4-1 en octobre et avait maintenu un pourcentage d’arrêts d’au moins ,900 seulement quatre fois en 10 rencontres. Avec neuf des 12 prochaines parties des Sénateurs disputées contre des formations qui ne figurent pas dans le portrait des séries éliminatoires au moment d’écrire ces lignes, Ullmark pourrait continuer à engranger les victoires.