BURAKOVSKY BADGE MARCIL

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Joel Eriksson Ek, Wild du Minnesota (A) : Le joueur de centre a récolté au moins un point à chacun de ses cinq derniers matchs (trois buts, cinq passes) et il est l’un de ceux à qui profitera la transaction monstre ayant amené Quinn Hughes au Minnesota vendredi dernier. L’échange a envoyé Marco Rossi aux Canucks de Vancouver, ce qui assure à Eriksson Ek le poste de premier centre du Wild aux côtés de Kirill Kaprizov pour le moment. Avant la transaction, c’était surtout Rossi qui était le plus souvent utilisé à 5-contre-5 avec l’ailier russe. Mardi toutefois, l’entraîneur John Hynes avait placé Eriksson Ek au centre de Kaprizov et Matt Boldy, ce qui ne peut qu’aider le Suédois à maintenir sa production. Ajoutez à cela son utilisation sur la première unité du jeu de puissance, qui sera beaucoup plus dynamique avec l’arrivée de Hughes, et vous obtenez un joueur qui pourrait connaître toute une deuxième moitié de saison.

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Erik Karlsson, Penguins de Pittsburgh (D) : Le défenseur a noirci la feuille de pointage sept fois en huit matchs depuis le début du mois de décembre, récoltant un total de 10 points (deux buts, huit passes). Au cours de cette séquence, le Suédois est le deuxième défenseur le plus productif de la LNH, à égalité avec Evan Bouchard et derrière Zach Werenski (12). La principale raison de cette hausse de production? Le jeu de puissance des Penguins qui fonctionne à plein régime. Même s’ils ont seulement deux victoires à leurs huit dernières rencontres (2-2-4), les Penguins ont marqué 11 fois en 34 occasions avec l’avantage d’un homme (32,4 %) depuis le 1er décembre, et Karlsson a récolté sept de ses 10 points dans cette facette du jeu. L’avantage numérique des Penguins pourrait continuer de faire des ravages dans les prochaines semaines, puisque cinq des 10 prochaines parties de Pittsburgh seront jouées contre des adversaires qui figurent parmi les 10 pires formations de la LNH à court d’un homme.

Brandon Bussi, Hurricanes de la Caroline (G) : Bussi est en train de s’imposer comme le gardien numéro un des Hurricanes… comme on l’avait tous prédit en début de saison! Le portier de 27 ans a obtenu le départ dans six des 10 derniers matchs, une utilisation qui tranche avec le système d’alternance auquel l’entraîneur Rod Brind’Amour nous a habitués plus tôt cette saison. C’est que Bussi ne perd plus : il a remporté neuf matchs consécutifs depuis le 30 octobre, et ses statistiques individuelles n’ont pas souffert malgré une charge de travail accrue récemment. En six parties, Bussi a conservé une moyenne de buts alloués de 1,45 et un taux d’efficacité de ,929, en plus de signer un blanchissage. Tant que Bussi continuera à gagner, Brind’Amour n’aura pas le choix de déroger à sa règle et de lui confier le filet le plus souvent possible. Bussi ne restera pas invaincu jusqu’à la fin de la saison, mais il évolue dans un système de jeu qui fait généralement bien paraître les gardiens. Les Hurricanes sont premiers dans la LNH pour la moyenne de tirs accordés par match (22,4) et pour le pourcentage de tentatives de tir (62,0 %), ce qui signifie qu’ils passent une bonne partie du temps à attaquer plutôt qu’à se défendre.

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EN BAISSE

Andre Burakovsky, Blackhawks de Chicago (A) : L’ailier va sans aucun doute souffrir de l’absence de Connor Bedard, qui ne verra pas d’action avant le début du mois de janvier, au minimum. Burakovsky était de retour sur le radar des poolers cette saison avec 21 points (huit buts, 13 passes) en 26 matchs avant la blessure de Bedard, sauf qu’il ne maintiendra pas un tel rythme sans lui. Sur les 21 points de Burakovsky, 15 ont été obtenus en même temps que Bedard (71 %), qui était le cinquième meilleur pointeur de la LNH à égalité avec Mikko Rantanen avant de tomber au combat. Burakovsky, qui est employé avec Frank Nazar et Tyler Bertuzzi depuis que Bedard est absent, a été blanchi à ses deux matchs sans Bedard. Les Blackhawks ont quant à eux été dominés 7-2 sur la feuille de pointage, s’inclinant les deux fois.

Bowen Byram, Sabres de Buffalo (D) : Huit joueurs différents des Sabres ont récolté six points ou plus lors des 11 derniers matchs, mais Byram n’en fait malheureusement pas partie. Le défenseur n’a que deux buts au cours de cette séquence et il n’a contribué dans aucune autre catégorie de façon significative, avec un différentiel de -3, aucun point en avantage numérique, seulement 11 tirs et quatre mises en échec. Avant le 23 novembre, Byram jouait 21:42 par match en moyenne, incluant près de deux minutes sur le jeu de puissance (1:59), mais ces chiffres ont glissé à 20:58 et 1:27, respectivement, depuis 11 parties. Les Sabres ne seront pas très actifs dans les prochaines semaines, avec trois semaines consécutives de trois matchs ou moins à l’horaire à compter de lundi, donc Byram est véritablement à éviter.

Stuart Skinner, Penguins de Pittsburgh (G) : La valeur de Skinner n’était déjà pas à son plus haut avec les Oilers d’Edmonton, elle n’ira pas en augmentant depuis qu’il a été échangé aux Penguins vendredi dernier. Les Penguins ont perdu leurs six derniers matchs (0-2-4) et semblent véritablement être redescendus sur terre depuis qu’ils ont entamé la saison avec une fiche de 8-2-2. Entre le 1er novembre et aujourd’hui, ils ont la quatrième pire fiche de la LNH (6-7-7), donc Skinner pourrait avoir plus de difficulté à signer des victoires que chez les Oilers, qui ont un dossier de 11-8-3 au cours de la même période. Skinner a d’ailleurs accordé cinq buts sur 22 tirs à ses débuts avec les Penguins mardi, un revers de 6-4 contre les Oilers.

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