Samedi, le joueur de centre a annoncé qu'il avait l'intention de jouer le match de dimanche contre les Golden Knights de Vegas (19 h HE; SN, NBCSN, NHL.TV). Son absence aura donc été de légèrement moins que deux semaines.
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Dans une saison normale, deux semaines d'absence, ce n'est pas catastrophique, ça représente environ cinq à sept matchs. Mais dans un calendrier écourté comme cette année, ça peut représenter près de 10 pour cent de la saison, ce qui peut coûter cher, particulièrement aux poolers.
Alors, combien de matchs MacKinnon a-t-il ratés? Un seul, celui du 2 février contre le Wild du Minnesota, que l'Avalanche a remporté 2-1. Le lendemain, la LNH annonçait que le Wild devait reporter ses quatre matchs suivants - dont celui du 4 février contre l'Avalanche - en raison d'une éclosion de la COVID-19. Une douzaine de joueurs du Minnesota ont été placés sur le protocole de la COVID-19.
Le virus s'est aussi attaqué à l'Avalanche, mais dans une moindre mesure. Seulement trois joueurs se sont retrouvés sur le protocole : Gabriel Landeskog, Samuel Girard et Tyson Jost. Tout de même, la situation a forcé la LNH à reporter toutes les rencontres de l'équipe jusqu'au 11 février.
Comme aucun match n'était au calendrier de l'équipe les 12 et 13, ça nous mène au 14 février, jour où l'Avalanche va obtenir un immense cadeau de la St-Valentin avec le retour de MacKinnon, qui n'aura finalement raté qu'un match, plutôt que six si l'équipe n'avait pas été touchée par la COVID-19. Comme quoi il faut parfois voir le côté positif des choses.
Bref, la blessure de MacKinnon n'aura pas fait de dommages au Colorado, qui accuse un retard de trois points sur les Blues de St. Louis au deuxième rang de la section Ouest Honda, mais avec trois matchs en main. Le défi sera toutefois imposant à partir de maintenant, puisque l'Avalanche doit affronter les Golden Knights de Vegas quatre fois d'ici au 22 février. La formation du Nevada a actuellement quatre points d'avance sur le Colorado, mais a disputé un match de plus. Un peu trop de rouille dans les jambes pourrait mener à une série de mauvaises performances et ainsi coûter le sommet de la section à l'Avalanche en fin de saison.
« L'éthique de travail était là, mais il y avait beaucoup de rouille, a souligné l'entraîneur-chef Jared Bednar après le premier entraînement de l'équipe. « C'était lent et ce n'était pas génial, mais c'est ce à quoi tu t'attends après une si longue pause. Nous avons du temps devant nous pour nous entraîner, donc nous espérons que les joueurs vont retrouver leurs jambes et que nous allons nous améliorer rapidement dans un court laps de temps.
« Ce n'est pas comme au début de l'année ou quand tu reviens de la pause du Match des étoiles ou d'une semaine de congé. À ce moment-là, toutes les équipes sont dans le même bateau. Nous n'avons rien fait, et Vegas a joué des matchs. Ils vont être en forme et affamés, donc nous allons tenter de nous mettre en marche. »
Je ne pense pas devoir vous expliquer quel genre d'impact MacKinnon aura à son retour au jeu. Il avait amassé 14 points lors de ses 10 premiers matchs de la saison, ce qui le plaçait au quatrième rang des marqueurs de la LNH au moment où il s'est blessé. C'était de grands souliers à chausser pour J.T. Compher, qui devait prendre la place de MacKinnon sur le premier trio et le jeu de puissance lors de ces cinq rencontres.
Ce que les poolers doivent surveiller, c'est avec qui MacKinnon va jouer. Landeskog n'a toujours pas recommencé à s'entraîner et il risque d'être absent dimanche, et possiblement mardi. Andre Burakovsky pourrait en profiter, lui qui avait évolué sur le premier trio de l'équipe l'année dernière avec MacKinnon et Mikko Rantanen et qui avait très bien performé.
