EDMONTON – Au cours de la première moitié de leur match d’ouverture au Rogers Place mercredi, les Oilers d’Edmonton avaient l’air d’aspirants à la Coupe Stanley contre les Flames de Calgary, alors qu’ils dictaient l’allure du jeu et qu’ils se bâtissaient une avance de trois buts.
Connor McDavid volait sur la glace après avoir reçu une ovation debout lors de sa présentation au cours de la cérémonie d’avant-match. Leon Draisaitl a inscrit son 400e but en carrière, et le jeu de puissance fonctionnait à plein régime.
Puis Edmonton a reçu un rappel brutal que la route vers une autre finale de la Coupe Stanley sera longue, et qu’ils devront fournir un effort constant pendant des parties entières, peu importe qui seront leurs adversaires.
Un mauvais bond, une décision serrée, et une erreur du gardien des Oilers Stuart Skinner a permis aux Flames de revenir dans le match et de finalement l’emporter 4-3 au terme d’une fusillade de huit rondes.
Après le match, les joueurs Edmonton se désolaient d’avoir échappé la victoire.
« Nous avons simplement commencé à jouer de manière brouillonne et nous avons commis trop de revirements, ce qui leur a redonné de la vie », a analysé l’attaquant des Oilers Ryan Nugent-Hopkins, auteur d’un but et deux passes. « Ils ont profité de l’un de nos revirements, puis d’un de leurs jeux de puissance, et ils ont commencé à s’emparer du momentum. Tout ça a commencé avec une séquence de 10 minutes de jeu brouillon et de revirements. »
Calgary mérite sa part d’éloges pour ne pas avoir abandonné.
Plusieurs observateurs comptaient les Flames pour battus la saison dernière, mais ils sont demeurés dans la course pour une place en séries jusqu’à la toute fin, ratant éventuellement le tournoi printanier sur la base d’un bris d’égalité.
« Il s’agit d’une grosse victoire, ça galvanise l’équipe, a lancé l’attaquant des Flames Blake Coleman. Nous tirions de l’arrière 3-0, et nous avons prouvé qu’en tant que groupe, nous sommes prêts à nous serrer les coudes et à commencer à jouer de la bonne manière. Nous avons démontré par le passé que nous pouvions gagner des matchs en venant de l’arrière. Nous marquons beaucoup de buts en troisième période. Nous ne voulons pas amorcer nos matchs de la sorte, mais notre équipe a fait preuve de beaucoup de résilience ce soir. »
Calgary a semblé dépassé par les événements en début de match, et a accordé un but en avantage numérique en première période à Nugent-Hopkins sur un jeu préparé par Draisaitl et McDavid. Edmonton a ensuite pris les devants 2-0 lorsque Andrew Mangiapane a fait mouche contre son ancienne équipe à son premier match avec sa nouvelle équipe.
Lorsque Draisaitl a porté la marque 3-0 sur le jeu de puissance, profitant d’une passe sans regarder de David Tomasek à 8:32 de la période médiane, les Oilers semblaient voguer allègrement vers la victoire, et ainsi connaître le bon départ tant recherché au cours des dernières saisons.
« J’ai trouvé que nous les avons dominés, nous avons joué de manière rapide et simple, et il y avait beaucoup d’éléments positifs dans notre jeu, a soumis Nugent-Hopkins. Nous devions toutefois trouver un moyen de fermer les livres dans ce premier match. Il y avait beaucoup de bonnes choses, mais aussi beaucoup de leçons à en tirer. »
Il aura fallu un bond chanceux pour que les Flames se mettent en marche. La recrue Matvei Gridin, qui disputait un premier match dans la LNH, a effectué une passe vers le centre en se retournant, et la rondelle a dévié sur le patin de l’attaquant des Oilers Noah Philp avant de pénétrer dans le filet à 12:40 de la deuxième période.
Connor Zary a ensuite réduit l’écart à un but en avantage numérique, alors qu’il a frappé le disque au vol pendant une mêlée devant le filet d’Edmonton.
La séquence a fait l’objet d’une révision pour un possible bâton élevé, mais le but a été confirmé.
Skinner ne pouvait être blâmé pour ces deux premiers buts, et le gardien jouait très bien jusque-là.
Cependant, la responsabilité du but des Flames inscrit après 40 secondes de jeu au troisième tiers repose entièrement sur les épaules du gardien. Skinner a mal contrôlé la rondelle lobée vers lui depuis la zone centrale, et il a permis à Coleman de la pousser entre ses jambes.


















