NEWARK, New Jersey – Simon Nemec a deux principaux objectifs en tête pour cette saison.
Le défenseur des Devils du New Jersey tente d’abord de se tailler un poste à temps plein une fois pour toutes, puis il a les yeux rivés sur une place avec la Slovaquie pour les Jeux olympiques de Milano Cortina 2026 en février.
L’entièreté de sa saison morte a été consacrée à travailler dans l’optique que ces deux objectifs se réalisent.
« Je me suis tellement entraîné. J’ai ajouté du muscle et je me sens vraiment en forme. J’avais besoin d’un été comme celui-là », a mentionné le jeune homme de 21 ans, qui n’a pas représenté la Slovaquie au Championnat du monde au terme de la dernière campagne. « J’ai pris un mois de congé après la saison, puis j’ai commencé à travailler très fort pendant trois mois. Je me sens beaucoup mieux que l’an dernier à pareille date. »
Le droitier de 6 pieds 1 pouce et 200 livres reprend présentement au camp d’entraînement là où il avait laissé la saison dernière, et c’est exactement ce que les Devils veulent voir, alors qu’ils devront commencer la saison sans Johnathan Kovacevic (opération au genou) et possiblement sans Luke Hughes, qui n’a toujours pas signé de contrat à titre de joueur autonome avec compensation.
Après avoir eu de la difficulté à afficher de la constance la saison dernière (deux buts, deux passes et un différentiel de -10 en 27 matchs), Nemec a été très bon en séries éliminatoires avec un but, une passe et un différentiel de +3 en quatre parties.
Qu’est-ce qui a expliqué la différence?
« Si je bouge mes jambes, mon jeu est bien meilleur, a analysé Nemec. Je dois également être plus physique. C’est ce que j’ai fait en séries et je veux amorcer la saison de la même façon. Quand je dis physique, je veux dire de demeurer près de l’adversaire, d’être plus physique autour du filet et de ne pas concéder de buts stupides. »
Son partenaire à la ligne bleue au camp, le vétéran Brenden Dillon, aime ce qu’il voit, mais il sait que la confiance va jouer un rôle majeur dans le cas de Nemec.
« C’est toujours difficile, et on a tendance à oublier à quel point il est jeune. Il n’en est qu’à sa troisième année chez les professionnels, a dit Dillon. Acquérir de l’expérience, en jouant dans des situations importantes, en deuxième période de prolongation, par exemple, c’est important. Il est le type de joueur qui ne dirige pas nécessairement la première vague du jeu de puissance ou de l’infériorité numérique quand il est au sommet de son art, mais il peut avoir un impact sur le jeu de tellement de façons différentes. Nous avons le sentiment de pouvoir former une paire très efficace dans les deux sens de la patinoire. »


















