L'entraîneur-chef Mike Babcock n'a pas tenté d'utiliser le calendrier comme excuse, mais il est bien conscient que la tâche s'annonçait plus difficile pour les Maple Leafs que pour les Canadiens, qui n'ont pas eu à voyager la nuit dernière.
« Par chance, si on devait avoir quatre matchs (dans le même mois), aussi bien que ce soit en octobre, a-t-il souligné. Nous étions vraiment plus compétitifs en deuxième période, puis nous leur avons donné trois buts en troisième période. Nous avons fait des erreurs, et les trois buts, ce sont des cadeaux. C'est dommage parce qu'on était revenus de l'arrière. »
Dans le vestiaire adverse, Claude Julien avait mis en garde ses joueurs de ne pas tomber dans le panneau en s'attendant à voir un adversaire sans énergie se pointer au Centre Bell.
« Je leur avais dit que même si c'était un deux en deux, le voyage (d'avion des Maple Leafs) n'était pas long et qu'ils n'avaient pas à traverser les douanes, a-t-il rappelé. Je ne pense pas qu'ils se sont couchés super tard. Je leur avais dit que c'était possible que ce soit un match serré et que ça se pouvait qu'on se retrouve après deux périodes avec une marque de 2-2… Je m'en voulais un peu! Mais je leur ai dit que si on jouait de la bonne façon en troisième période, que notre échec-avant est là et qu'on finit nos mises en échec, on avait la chance que le match se finisse de la bonne façon. »
La soirée a été particulièrement difficile pour le duo de Barrie et Muzzin, qui terminent chacun avec un différentiel de moins-2. Hutchinson a conclu la rencontre avec 33 arrêts, dont 17 au premier engagement.
« Comme gardien, tu veux être en mesure de réaliser les gros arrêts lorsque c'est le temps et ce n'est pas ce que j'ai réussi à faire en troisième période, a avoué Hutchinson. Lorsque nous avons commis des revirements ou lorsqu'ils utilisaient leurs bâtons pour couper les passes, ils contre-attaquaient avec beaucoup de vitesse. »