TORONTO – C’est une date que Dakota Joshua va toujours chérir.
Et ne jamais oublier.
Pour l’attaquant des Maple Leafs de Toronto, il va de soi que novembre soit le mois du « Hockey pour vaincre le cancer ». Après tout, c’est en novembre dernier – le 14, précisément – qu’il a été en mesure de renouer avec le sport qu’il aime après avoir lui-même mené un combat contre cette terrible maladie.
Lors de cette soirée spéciale, l’ailier de 29 ans était de retour sur la glace avec les Canucks de Vancouver. Il venait de gagner sa bataille, dans une lutte qui s’était amorcée quand il avait reçu un diagnostic de cancer des testicules à l’été 2024. Il avait ensuite été opéré en septembre.
Aujourd’hui, Joshua est membre des Maple Leafs, qui l’ont acquis dans une transaction avec les Canucks le 17 juillet en retour d’un choix de quatrième ronde en 2028.
Il sera sur la glace lundi lorsque Toronto accueillera les Penguins de Pittsburgh au Scotiabank Arena (19 h HE; TVAS, Prime, NHLN, SN-PIT).
Son chandail a peut-être changé, mais sa profonde reconnaissance envers ceux qui l'ont soutenu dans ses efforts pour revenir au jeu – sans parler du fait qu'il est encore en vie – est restée intacte.
« Je suis très reconnaissant, a dit Joshua avec émotion à LNH.com. Ç’a été un de ces moments qui te font remettre la vie en perspective. Être capable de pouvoir revenir et d’être ici aujourd’hui, ç’a une énorme signification.
« Je n’ai jamais rien tenu pour acquis, sauf que maintenant, je chéris encore plus le hockey qu’avant. »
Après avoir établi un sommet personnel de 18 buts en 2023-24, Joshua a eu besoin de temps pour retrouver toute sa vitesse à son retour avec les Canucks. Il a terminé la saison 2024-25 avec 14 points (7 buts, 7 passes) en 57 rencontres. Cette année, il compte trois points (deux buts, une aide) après 11 matchs, dans un rôle sur un quatrième trio, avec les Maple Leafs.
Mais peu importe à quel point certaines présences sur la glace peuvent être frustrantes, peu importe les choses qui vont mal dans un match, il comprend que de simples statistiques ne pourront jamais refléter véritablement le long et difficile chemin qu'il a parcouru pour pouvoir rechausser les patins.
« Quand ils te font part de ta condition pour la première fois, tu es sous le choc, surpris, et tu n’y crois pas, s’est-il souvenu. Mais tu fais ce que tu as à faire pour composer avec la situation. Et encore une fois, je suis reconnaissant de pouvoir être ici aujourd’hui.
« Il faut simplement faire face à cette adversité de la vie de front. Une fois que tu as passé au travers, tu te sers de cette expérience et tu en tires le meilleur parti. Et tu avances. Chaque jour, je la laisse un peu plus loin derrière moi, et je ne regarde que le positif.
« Je ne la diminue pas, je ne fais que la mettre derrière moi. »


















