ANN ARBOR, Michigan – Michael Hage l’avoue sans détour : il lui arrive de penser au moment où il signera son contrat de recrue avec les Canadiens de Montréal.
Parce qu’à moins d’un revirement de situation, ce moment viendra. Ne reste plus qu’à savoir quand.
À LIRE AUSSI : CH : Michael Hage, déjà l’homme de la situation
« J’y pense à l’occasion », admet-il, assis dans un sofa orné du gros « M » jaune de l’Université du Michigan. « Mais pour moi, le message le plus important, c’est qu’il n’y a vraiment pas de presse. Quand je serai prêt, que je me sentirai prêt et que la direction du Tricolore pensera que je suis prêt, ce sera le temps de signer.
« Je contrôle ce que je peux contrôler. Je me présente tous les jours en voulant m’améliorer et m’approcher du but ultime, qui est de jouer à Montréal. »
Avec l’impressionnante production – 11 buts et 24 points en 21 matchs – qu’il maintient depuis le début de sa première saison dans la NCAA, l’attaquant de 18 ans en impressionne plus d’un.
Rob Ramage est l’un d’eux. Le directeur du développement des joueurs des Canadiens trouve qu’il y a « beaucoup d’aspects à aimer » du jeu de son poulain et il ne tarit pas d’éloges quant à la personnalité du jeune homme avec qui il a partagé un repas avant ses deux matchs du week-end.
Il appuie toutefois légèrement sur les freins quand vient le temps d’aborder avec lui l’épineuse question du fameux « bon moment » pour passer chez les professionnels.