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GREENBURGH, État de New York – Les Rangers de New York savent comment gagner à l’étranger.

Leur défi est maintenant d’apprendre comment gagner au Madison Square Garden, devant leurs partisans.

« Je pense que nous avons démontré ces derniers jours que si nous jouons d'une certaine manière avec de bonnes intentions, nous nous donnons une chance de gagner », a expliqué l'entraîneur Mike Sullivan lundi.

Les Rangers ont disputé quatre matchs sur la route la semaine dernière et ont remporté les trois derniers contre les Canucks de Vancouver (2-0), les Oilers d'Edmonton (4-3 en prolongation) et le Kraken de Seattle (3-2 en prolongation) après une première sortie décevante contre les Flames de Calgary (défaite de 5-1).

Ils ont marqué en premier lors de chacune de leurs trois victoires et ont même réussi à effacer un déficit de 3-1 en troisième période à Edmonton. La fiche des New-Yorkais est maintenant de 6-1-1 à l’étranger.

Mais à leur domicile, c'est beaucoup plus compliqué. À l'aube de leur match contre les Hurricanes de la Caroline mardi (19 h HE; HBO MAX, truTV, TNT, MSG, SN1), les Rangers y présentent un dossier de 0-4-1, leur seul point ayant été obtenu dans une défaite de 6-5 en prolongation contre les Sharks de San Jose lors de leur dernier match à domicile le 23 octobre.

Ils ont été dominés au pointage 9-1 lors de leurs quatre premiers matchs à domicile et sont devenus la première équipe de l'histoire de la LNH à être blanchie lors de ses trois premières rencontres locales d'une saison.

« Jusqu'à présent, nous avons connu un début difficile à domicile, et nous devons accorder davantage d'importance au fait de commencer le match à l'heure », a expliqué le capitaine des Rangers J.T. Miller. « Sur les cinq matchs disputés à domicile, nous n'avons clairement pas commencé à l'heure trois d'entre eux. C'est un aspect sur lequel nous devons nous concentrer pour [mardi]. Nous nous sommes concentrés là-dessus après le match contre Calgary, et ça nous a permis de connaître trois bons matchs ensuite. Lorsque nous démarrons en force, nous jouons bien. »

Jusqu’à maintenant à domicile, les Rangers ont été dominés 5-2 en première période, tous matchs confondus, concédant à deux reprises un but dans la dernière minute de l'engagement. À l’étranger, c’est tout le contraire. L’équipe a marqué le premier but dans cinq de ses huit matchs, chaque fois avec un résultat heureux (5-0-0).

« Ce n'est pas comme si nous essayions de jouer d'une certaine manière à domicile et d'une autre manière sur la route, a dit Sullivan. Y a-t-il un facteur humain associé au fait de jouer à domicile plutôt qu'à l'étranger? C'est possible. Je pense que le plus important est simplement de comprendre ce qui permet à ce groupe de jouer du hockey gagnant, et je pense que cette série de matchs à l'étranger a fourni de nombreuses preuves qui montrent que si nous jouons d'une certaine manière, nous mettons toutes les chances de notre côté pour réussir. »

Comme l'ont montré les Rangers à Vancouver, Edmonton et Seattle, il s'agit d'être solide en défensive sans sacrifier l'attaque. Il s'agit d'être rapide et affirmé dans les trois zones afin d'obtenir plus de mises au jeu en zone offensive que l'adversaire. Il s'agit d'être résilient.

En répétant cette recette, les Rangers savent qu'ils vont se forger une réputation d'équipe qui travaille plus fort que ses adversaires.

Or, cette réputation ne tient pas encore lorsqu’ils se trouvent sous le toit du Madison Square Garden.

« Nous avons perdu quelques matchs à domicile et nous avons commencé à perdre notre confiance », a expliqué Sullivan. « Mais je pense que nous l'avons retrouvée. »

Ce voyage a également permis aux Rangers d'obtenir des réponses à des questions importantes.

Est-ce une bonne idée pour eux de placer Artemi Panarin, Mika Zibanejad et Miller ensemble sur la première ligne, même en l'absence de Vincent Trocheck, qui s'est entraîné lundi avec un chandail interdisant les contacts et qui n'a pas joué depuis le 9 octobre en raison d'une blessure au haut du corps?

Pour l'instant, la réponse est oui. Au centre, Zibanejad a dynamisé ce trio grâce à sa vitesse, a affirmé Sullivan.

Le pilote a opté pour cette formule lors du match à Edmonton, jeudi, ce qui a permis d'amorcer la remontée. Il l'a conservée lors du match à Seattle samedi et le trio sera à nouveau réuni mardi.

« Notre espoir est que ça va nous aider à générer une étincelle chez certains de ces gars-là offensivement, et que ça va les lancer du point de vue de la production offensive, a mentionné Sullivan. Ils ont obtenu beaucoup de chances de marquer dans les matchs où nous les avons fait jouer ensemble, comme en troisième période contre Edmonton, puis contre Seattle. Nous allons voir où ça va nous mener, mais il s’agit de l’une de nos raisons. »

Le trio n’a pas produit offensivement, mais Miller (six), Panarin (quatre) et Zibanejad (deux) ont décoché un total de 12 tirs au filet et de 30 tentatives de tirs à Seattle.

« Nous avons amorcé plusieurs de nos présences en zone offensive au cours des derniers matchs, a souligné Miller. Nous ne produisons toujours pas, dans le sens que la rondelle ne se retrouve pas dans le filet, alors nous devons profiter de nos chances. J’ai trouvé que nous avons obtenu une tonne de chances, c’est simplement que nous n’en avons pas profité. Comme il s’agit d’un petit échantillon, c’est facile de dire que nous devons simplement continuer ainsi, mais à un certain moment, nous devons nous dire qu’il est temps de faire preuve de plus de finition. Nous ne nous faisons pas voler des buts à répétition, et nous ne nous apitoyons pas sur notre sort. Nous devons simplement nous appliquer et envoyer la rondelle dans le filet adverse. »

Une autre question a trouvé réponse au cours de ce voyage : en l’absence de Trocheck, est-ce que la recrue Noah Laba peut représenter une option fiable au centre du deuxième trio si les Rangers décident de garder Miller et Zibanejad sur la même unité?

« À 100 % », a confirmé Sullivan.

Laba a marqué un but en plus de remporter huit de ses 12 mises en jeu en 13:50 sur la patinoire samedi. Son trio complété par Alexis Lafrenière et Will Cuylle a souvent été en contrôle de la rondelle, puis a généré des chances de marquer sans en accorder beaucoup à leurs adversaires.

NYR@SEA: Laba fait 2-1 sur un bel effort

L’attaquant de 22 ans a impressionné avec sa vitesse, sa ténacité autour de la rondelle, et sa capacité à garder le contrôle du disque.

« L’une des choses qui nous a permis de [garder Miller et Zibanejad ensemble] est la tenue de Labs sur l’autre trio, a expliqué Sullivan. Il s’améliore et se développe devant nos yeux à chacun des matchs qu’il dispute. […] Si nous n’étions pas à l’aise avec son jeu, nos trios ne seraient probablement pas ainsi. »

Il s’agit de signes qui sont tous positifs, mais ça ne veut pas dire grand-chose si les Rangers ne commencent pas à connaître du succès à domicile.

« Nous voulons nous assurer de créer un sentiment à domicile, un sentiment qui rend les choses difficiles pour l’autre équipe lorsqu’elle visite notre amphithéâtre, a noté Zibanejad. Nous voulons créer ça. […] Nous allons commencer avec un match, et nous aurons cette chance [mardi]. »

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