Pettersson Weegar Cooley LaCome 8 teams West playoffs

LNH.com poursuit son aperçu de la saison 2025-26.

Pour les huit équipes de l'Association de l'Ouest qui ont raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2024, leur objectif depuis la fin de la dernière saison régulière est de trouver le moyen de prolonger leur saison jusqu'en juin, comme l'ont fait les champions en titre de la Coupe Stanley, les Panthers de la Floride.

Alors comment ces huit équipes pourront-elles passer à la prochaine étape? Alors que les camps d'entraînement se poursuivent, LNH.com examine des raisons pour lesquelles les partisans de ces huit équipes pourront continuer à rêver aux séries (équipes classées par ordre alphabétique):

DUCKS D’ANAHEIM

Saison dernière : 35-37-10, à 16 points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : Les Ducks ont affiché un pourcentage de points de ,507 (30-29-8) à leurs 67 derniers matchs, mais leur dossier de 5-8-2 en début de saison (pourcentage de points de ,400) leur a valu d’accuser un retard qu’ils n’ont jamais été en mesure de combler. Ils ont été éliminés de la course pour une place dans les séries, le 3 avril, pour une septième saison d’affilée.

Plus gros changement pendant la saison morte : Joel Quenneville a été embauché au poste d’entraîneur le 8 mai, ce qui a signalé son retour dans la LNH après une absence de près de quatre ans. La dernière équipe qu’il avait pilotée était les Panthers de la Floride. Il a remis sa démission le 27 octobre 2021, au lendemain de la mention de son nom dans une enquête indépendante portant sur les Blackhawks de Chicago en lien avec des allégations avancées par l’ancien joueur Kyle Beach dans un cas d’agression sexuelle qui aurait été commise Brad Aldrich en 2010, alors que ce dernier occupait le poste d’entraîneur responsable de la vidéo.

Quenneville occupe le deuxième rang de tous les temps pour les victoires avec 969 et il est l’un des 12 entraîneurs dans l’histoire de la LNH à avoir décroché trois championnats de la Coupe Stanley, lui qui a réalisé l’exploit avec les Blackhawks en 2010, 2013 et 2015. Il est toutefois à l’écart du hockey depuis plus de trois saisons complètes et il prend les rênes d’une formation qui a un noyau de jeunes joueurs et qui a pris part aux séries pour la dernière fois en 2018. C’est un contexte qui ressemble au moment où Quenneville s’est amené à Chicago après quatre matchs au cours de la saison 2008-09, alors qu’il avait hérité d’une jeune équipe qui n’avait pas participé aux séries au cours des cinq campagnes précédentes. Les Ducks misent clairement sur le fait que l’expérience de Quenneville aura un impact déterminant.

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Les cinq joueurs des Ducks qui ont marqué 20 buts et plus la saison dernière sont tous de retour dans la formation et l’équipe en a ajouté deux autres en Chris Kreider (transaction avec les Rangers de New York) et Mikael Granlund (joueur autonome). Anaheim a une belle gamme de jeunes joueurs de talent avec les attaquants Mason McTavish (22 ans), Leo Carlsson (20) et Cutter Gauthier (21) ainsi que les défenseurs Jackson LaCombe (24), Pavel Mintyukov (21), Olen Zellweger (22) et Drew Helleson (24). Ceux-ci sont entourés de vétérans fiables comme Kreider, Granlund, l’attaquant Alex Killorn de même que les défenseurs Jacob Trouba et Radko Gudas.

Lukas Dostal, qui a signé un contrat de cinq ans le 17 juillet, sera sans conteste le gardien numéro un après que John Gibson eut été échangé aux Red Wings de Detroit en juin. Dostal a fait belle impression malgré le fait qu’il ait affronté 31,9 tirs au but par tranche de 60 minutes de jeu, le total le plus élevé dans la LNH (minimum de 20 matchs). Si les Ducks réussissent à resserrer leur défensive sans s’affaiblir à l’attaque et à mettre à profit les vastes connaissances de Quenneville, ça pourrait suffire pour permettre à Anaheim de se tailler une place parmi les trois premières équipes de la section Pacifique.

EDM@ANA: Dostal frustre Jones et préserve l'avance de deux buts des Ducks

FLAMES DE CALGARY

Saison dernière : 41-27-14, ont raté les séries au bris d’égalité pour le nombre de victoires en temps réglementaire

Comment ça s’est terminé : Les Flames ont remporté leurs deux premiers matchs après la reprise du jeu à la suite de la Confrontation des 4 nations, ce qui leur a donné un point d’avance sur les Canucks de Vancouver dans la course pour la deuxième place de quatrième as dans l’Association de l’Ouest, le 25 février. Ils n’ont toutefois signé que deux victoires à leurs neuf rencontres suivantes (2-4-3) et ils ont ainsi glissé à deux points d’une place dans les séries, puis n’ont jamais réussi à combler ce déficit malgré une fiche de 11-2-3 pour clore la saison. Ils se sont retrouvés à égalité avec les Blues de St. Louis pour le nombre de points, mais la deuxième place de quatrième as est allée à ces derniers parce qu’ils ont enregistré une victoire de plus en temps réglementaire (32-31).

Plus gros changement pendant la saison morte : Le gardien Ivan Prosvetov (6 pieds 5 pouces, 195 livres) a signé un contrat d’un an et il secondera Dustin Wolf. L’athlète de 26 ans a décroché 20 victoires tandis qu’il a affiché une moyenne de buts alloués par match de 2,32 et un taux d’arrêts de ,920 en 38 affrontements avec le CSKA Moscou dans la Ligue continentale de hockey (KHL), la saison dernière. Il a un certain bagage d’expérience de la LNH, lui qui a pris part à 24 rencontres en l’espace de quatre saisons avec les Coyotes de l’Arizona et l’Avalanche du Colorado, ses sorties les plus récentes remontant à 2023-24. Il remplace Dan Vladar, le gardien réserviste de la saison dernière, qui a enregistré un taux d’arrêts de ,898 en 30 matchs la saison dernière.

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : La saison morte a été plutôt tranquille du côté des Flames, qui misent sur un groupe de joueurs qui a fini la dernière campagne en force et qui a tout ce qu’il faut pour poursuivre dans la même veine cette saison. Wolf a fini deuxième au scrutin du trophée Calder remis à la recrue de l’année dans la LNH et il s’est forgé une place de gardien numéro un à part entière. Il a aussi été capable de faire oublier quelque peu les lacunes d’une offensive qui a fini 29e dans la Ligue au chapitre des buts marqués, la saison dernière, mais qui devrait avoir droit cette fois à une bonne dose d’énergie de la part du défenseur recrue Zayne Parekh au cours d’une saison complète. Le neuvième choix du repêchage 2024 de la LNH a marqué un but à ses débuts dans la LNH, le 17 avril, après avoir connu deux saisons de 33 buts d’affilée avec Saginaw dans la Ligue de hockey de l’Ontario.

Ce serait peut-être trop demander à Nazem Kadri qu’il en fasse davantage, lui qui a inscrit 12 buts à ses 16 derniers matchs pour compléter la dernière saison avec une récolte de 35 buts, un sommet en carrière, et il aura 35 ans quand la saison se mettra en branle. Mais s’il continue de produire au même rythme – et Jonathan Huberdeau aussi, lui qui a semblé retrouver ses airs de jeunesse en enfilant 28 buts l’hiver dernier à l’âge de 32 ans – et que les jeunes vedettes montantes comme Matt Coronato (22 ans, 24 buts) et Connor Zary (23 ans, 13 buts en 54 matchs) arrivent à contribuer à l’attaque, Wolf pourrait s’avérer le pilier d’une équipe capable d’aspirer à l’une des trois premières places dans la section Pacifique ou à une place de quatrième as.

CGY@LAK: Parekh touche la cible à ses débuts dans la LNH

BLACKHAWKS DE CHICAGO

Saison dernière : 25-46-11, à 35 points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : Les Blackhawks ont remporté neuf de leurs 30 premiers matchs (9-19-2) et ils ont été éliminés de la course pour une place dans les séries le 20 mars. Ils ont ainsi raté les séries pour une cinquième année de suite, une séquence qui égale la deuxième plus longue dans l’histoire de l’équipe.

Plus gros changement pendant la saison morte : Les Blackhawks espèrent qu’Andre Burakovsky puisse être un autre de ces joueurs au sein de l’équipe qui est capable de contribuer à l’attaque à l’occasion. L’attaquant de 30 ans, qui a été obtenu au moyen d’une transaction avec le Kraken de Seattle, le 21 juin, a marqué 10 buts en 79 rencontres la saison dernière, mais il a connu quatre campagnes de 17 filets ou plus, dont deux de 20, et il a remporté la Coupe Stanley à deux reprises (Capitals de Washington, 2018 ; Avalanche du Colorado, 2022).

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Les Blackhawks pourraient commencer la saison avec un imposant groupe de joueurs de 22 ans ou moins, un contingent qui pourrait compter jusqu’à huit membres de cette catégorie d’âge. Connor Bedard, qui a été le meilleur marqueur de l’équipe à chacune de ses deux premières saisons dans la LNH, n’a eu que 20 ans le 17 juillet, mais il a tout l’air d’un joueur prêt à éclore s’il obtient un meilleur soutien. Le fait que deux jeunes attaquants pourront disputer une saison complète, soit Frank Nazar, 21 ans, qui a récolté 26 points (12 buts, 14 passes) en 53 matchs après avoir été rappelé de Rockford dans la Ligue américaine de hockey, et Oliver Moore, 20 ans, qui a inscrit quatre passes en neuf rencontres après avoir signé un premier contrat professionnel le 29 mars, devrait profiter à l’équipe.

L’enthousiasme de la jeunesse pourrait amener des vétérans à produire davantage, notamment dans les cas de Burakovsky, Tyler Bertuzzi, Teuvo Teravainen et Ryan Donato, qui a marqué un sommet en carrière de 31 buts. Les Blackhawks feraient un pas de géant en rivalisant pour une place de quatrième as, mais avec toute cette énergie attribuable à la jeunesse, surtout si on inclut là-dedans les défenseurs Artyom Levshunov, 19 ans, et Sam Rinzel, 21 ans, et le fait que le gardien de 24 ans Spencer Knight disputera une saison complète avec l’équipe lui aussi, ils pourraient surprendre.

Les plus beaux buts de Connor Bedard la saison dernière

PREDATORS DE NASHVILLE

Saison dernière : 30-44-8, à 28 points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : Les Predators ont entrepris la saison avec une série de cinq défaites, puis les choses ne se sont pas tellement améliorées par la suite, alors qu’ils ont notamment connu une séquence de six revers en sept matchs (1-6-0) à l’approche de la Confrontation des 4 nations, ce qui les a laissés à 18 points d’une place dans les séries. Ils ont été éliminés le 27 mars.

Plus gros changement pendant la saison morte : Même si la saison dernière a été décevante, les Predators de 2025-26 pourraient ressembler beaucoup à la formation de l’hiver dernier. Ils se sont grossis à la ligne bleue avec les ajouts de Nicolas Hague (6 pieds 6 pouces, 245 livres) et Nick Perbix (6 pieds 4 pouces, 206 livres) et ils ont ajouté de la profondeur à l’avant avec Erik Haula.

Le plus gros changement qu’on pourrait toutefois observer, c’est au niveau du rôle plus important que joueront certains des principaux espoirs des Predators, notamment les attaquants Joakim Kemell, Fedor Svechkov, Matthew Wood et Brady Martin, le cinquième choix du repêchage 2025 de la LNH. Svechkov a récolté 17 points (huit buts, neuf passes) en 52 matchs à titre de recrue la saison dernière, et l’athlète de 22 ans pourrait amorcer la campagne au centre du deuxième trio. Kemell a inscrit 40 points (19 buts, 21 passes) en 65 rencontres avec Milwaukee dans la Ligue américaine de hockey et l’attaquant de 21 ans a fait ses débuts dans la LNH en février. Wood a fait ses débuts dans la LNH en avril après avoir terminé à égalité au deuxième rang des marqueurs de l’Université du Minnesota avec 39 points (17 buts, 29 passes) en 39 affrontements. Et Martin connaît un solide camp d’entraînement jusqu’ici, lui qui a marqué deux buts à ses deux premiers matchs préparatoires, si bien qu’il pourrait imiter Wood et Kemell en rivalisant pour une place au sein d’un des trois premiers trios.

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Il n’y a pas grand-chose qui ait bien fonctionné chez les Predators la saison dernière, mais avec le talent que l’équipe compte dans ses rangs, on peut difficilement croire que tout ira mal encore une fois. On peut notamment s’attendre à ce que le gardien Juuse Saros joue mieux que la saison dernière, alors qu'il a affiché la pire moyenne de buts alloués par match (2,98) et le pire taux d’arrêts (,896) de sa carrière dans les 58 matchs qu’il a disputés.

Un noyau de base à l’avant composé de Steven Stamkos, Filip Forsberg, Ryan O’Reilly et Jonathan Marchessault représente un excellent point de départ et ceux-ci risquent d’afficher un niveau d’énergie plus élevé aux côtés des jeunes joueurs qui joueront de plus grands rôles à leurs côtés.

L’aspect le plus important sera toutefois la santé du défenseur Roman Josi, qui devrait être de retour en pleine forme après avoir subi des traitements pour un trouble cardiaque. Même si ça s’est vraiment mal passé pour les Predators en 2024-25, il suffirait de peu pour que tout se mette à aller comme sur des roulettes pour eux en 2025-26 et qu’ils soient en mesure de rivaliser pour une place de quatrième as.

CGY@NSH: Marchessault redirige la passe de Stamkos derrière Vladar

SHARKS DE SAN JOSE

Saison dernière : 20-50-12, à 44 points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : Les Sharks ont subi la défaite à leurs neuf premiers matchs de la saison (0-7-2) et ils n’ont jamais été dans la course pour une place dans les séries. Ils ont été éliminés le 16 mars, si bien qu’ils ont raté les séries pour la sixième saison de suite.

Plus gros changement pendant la saison morte : Les Sharks ont fait l’acquisition du gardien Alex Nedeljkovic dans le cadre d’une transaction avec les Penguins de Pittsburgh, le 1er juillet, pour qu’il joue le rôle de gardien d’expérience au sein d’un duo complété par Yaroslav Askarov.

Nedeljkovic a affiché une moyenne de buts alloués de 3,12 et un taux d’arrêts de ,894 en 38 matchs la saison dernière, ce qui est un peu en deçà de ses statistiques en carrière à ce chapitre (moyenne de 3,00, taux d’arrêts de ,903).

Askarov a enregistré une moyenne de 3,10 et un taux d’arrêts de ,896 en 13 rencontres dans la LNH, la saison dernière, mais il a 23 ans et il a excellé avec San Jose dans la LAH, où il a maintenu une moyenne de 2,45 et un taux d’arrêts de ,923 avec quatre jeux blancs en 22 sorties. Quoique les Sharks considèrent sans doute qu’Askarov représente la solution à long terme devant le filet, la présence de Nedeljkovic est importante puisqu’il pourra aider Askarov à passer à travers les séquences difficiles.

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Les Sharks continueront de faire grandement confiance à leur noyau de jeunes attaquants en pleine ascension, composé de Macklin Celebrini, Will Smith et William Eklund, et ils ont bonifié ce contingent avec l’ajout de l’attaquant Michael Misa, le deuxième choix du repêchage 2025 de la LNH qui a été le meilleur marqueur de la Ligue canadienne de hockey la saison dernière avec une récolte de 134 points (62 buts, 72 passes) en 65 matchs avec Saginaw dans la Ligue de hockey de l’Ontario.

Pour les aider, les Sharks ont embauché quelques attaquants aguerris, notamment Jeff Skinner, Adam Gaudette et Ryan Reaves. Skinner a atteint le cap des 20 buts en une saison 10 fois et il n’a que 33 ans, si bien qu’il devrait faire sa part au sein du deuxième ou troisième trio, tandis que Gaudette a marqué 19 buts, un sommet en carrière dans la LNH, avec les Sénateurs d’Ottawa la saison dernière. Reaves apportera un élément de robustesse, du leadership et de l’expérience. L’athlète de 38 ans devrait être motivé comme jamais après avoir été soumis au ballottage par les Maple Leafs de Toronto la saison dernière.

Les défenseurs Dmitry Orlov et John Klingberg ont eux aussi été embauchés à titre de joueurs autonomes, venant ainsi ajouter de l’expérience au sein d’une brigade défensive qui comprend l’espoir de premier plan Sam Dickinson, 19 ans, et Shakir Mukhamadullin, 23 ans. Si les jeunes joueurs franchissent une autre étape dans leur développement et que les gardiens de but font mieux que le taux d’arrêts de ,900 à cinq contre cinq qu’ils ont affiché ensemble la saison dernière, les Sharks ont des chances de faire un grand pas en avant et d’aspirer à une place de quatrième as.

WSH@SJS: Celebrini inscrit les Sharks au pointage

KRAKEN DE SEATTLE

Saison dernière : 35-41-6, à 20 points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : Le Kraken se trouvait à deux points d’une place dans les séries le 12 décembre, mais a subi la défaite neuf fois à ses 11 matchs suivants (2-8-1) pour ainsi voir s’évanouir ses chances de se qualifier pour les séries. Seattle a été éliminé le 29 mars et a donc raté les séries pour la troisième fois en quatre saisons.

Plus gros changement pendant la saison morte : Le Kraken a remanié son groupe de dirigeants des opérations hockey durant la saison morte. Jason Botterill a été promu au poste de directeur général, venant remplacer Ron Francis, qui a été nommé président, tandis que Lane Lambert a été embauché au poste d’entraîneur à la place de Dan Bylsma. Botterill a bonifié la formation du Kraken, qui s’était classé en deuxième moitié de tableau de la LNH pour la moyenne de buts alloués par match (3,20, 24e), l’avantage numérique (18,9 pour cent, 23e) et le désavantage numérique (77,2 pour cent, 21e). L’attaquant Mason Marchment s’est amené dans le cadre d’une transaction avec les Stars de Dallas tandis que le défenseur Ryan Lindgren et le gardien Matt Murray ont été embauchés à titre de joueurs autonomes.

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Lambert est un spécialiste de la défensive ; en 2022-23, à sa seule saison complète en tant qu’entraîneur des Islanders de New York, ceux-ci ont pris la cinquième place pour la moyenne de buts alloués (2,65) et la neuvième place en désavantage numérique (82,2 pour cent). Lindgren apporte plus de robustesse et de fiabilité au sein d’une brigade défensive qui a de la profondeur avec Vince Dunn, Brandon Montour, Jamie Oleksiak et Adam Larsson.

La clé sera de produire davantage à l’attaque. Marchment, qui a marqué 22 buts en 62 matchs la saison dernière, va aider, tout comme un Shane Wright qui est toujours en pleine progression, lui qui a été le quatrième choix du repêchage 2022 de la LNH et a inscrit 19 buts en 75 rencontres la saison dernière. Wright (21 ans) et Matty Beniers (22) sont les têtes d’affiche d’un groupe de jeunes attaquants talentueux qui pourrait s’élargir avec l’ajout probable de Berkly Catton, le huitième choix du repêchage 2024 de la LNH qui a récolté 109 points (38 buts, 71 passes) en 57 matchs, la saison dernière, avec Spokane dans la Ligue de hockey de l’Ouest.

Il va y avoir beaucoup de prétendants aux deux places de quatrième as dans l’Association de l’Ouest, mais étant donné que Lambert a fait ses preuves comme entraîneur capable de mettre en place une bonne structure en défensive et que les jeunes attaquants risquent de franchir une nouvelle étape dans le cadre de leur développement, le Kraken pourrait se faire une place parmi les équipes qualifiées.

SEA@VAN: Wright trouve la lucarne et fait 3-0

MAMMOTH DE L’UTAH

Saison dernière : 38-31-13, à sept points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : À la pause de Noël, le Mammoth se trouvait à deux points d’une place dans les séries, mais a subi la défaite huit fois à ses 10 matchs suivants (2-7-1), se retrouvant ainsi avec un écart trop important à combler, et ce, malgré une fiche de 20-12-6 à leurs 38 dernières rencontres. L’Utah a été éliminé de la course pour une place dans les séries le 9 avril.

Plus gros changement pendant la saison morte : JJ Peterka devrait donner un caractère plus explosif à l’attaque du Mammoth, qui a terminé à égalité au 20e rang dans la LNH pour la moyenne de buts marqués par match (2,93), la saison dernière. L’attaquant de 23 ans, qui a été obtenu le 26 juin dans une transaction avec les Sabres de Buffalo en retour du défenseur Michael Kesselring et de l’attaquant Josh Doan, a marqué 27 buts en 77 matchs la saison dernière et il a inscrit 28 filets en 82 rencontres en 2023-24.

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Le plus grand souci que le Mammoth doit régler, c’est d’afficher de la constance au fil des 82 matchs du calendrier régulier. En 2023-24, à l’occasion de la dernière saison des Coyotes de l’Arizona avant que les actifs de l’équipe soient transférés à la nouvelle concession dans l’Utah, l’équipe a entrepris la saison avec une fiche de 19-14-2 et occupait la deuxième place de quatrième as dans l’Association de l’Ouest le 1er janvier, mais a affiché un dossier de 17-27-3 par la suite et a fini à 21 points d’une place dans les séries. La saison dernière, l’Utah a amorcé la campagne avec une fiche de 16-15-6, mais a ensuite montré un dossier de 22-16-7, et notamment de 14-8-4 après la Confrontation des 4 nations.

Peterka rejoint les rangs d’une attaque qui semble s’apprêter à éclore puisque trois des marqueurs de 25 buts qui sont de retour ont 27 ans ou moins – Clayton Keller (30 buts), Dylan Guenther (27) et Logan Cooley (25). Nate Schmidt a été embauché pour ajouter de la profondeur au sein d’une brigade défensive qui devrait être meilleure si John Marino et Sean Durzi restent en santé toute la saison, eux qui ont respectivement pris part à seulement 35 et 30 matchs la saison dernière.

Karel Vejmelka a eu l’air d’un gardien capable d’encaisser une lourde charge de travail devant le filet, lui qui a affiché des sommets personnels dans la LNH pour les victoires (26), la moyenne de buts alloués (2,58) et le taux d’arrêts (,904) en 58 matchs disputés. La section Centrale est sans doute la plus relevée dans la Ligue et il est peu probable que l’Utah puisse faire mieux que les Jets de Winnipeg, les Stars de Dallas et l’Avalanche du Colorado pour terminer dans le top 3, mais l’une ou l’autre des places de quatrième as dans l’association devrait être à sa portée.

MIN@UTA: Cooley compte, cinquième point de Keller

CANUCKS DE VANCOUVER

Saison dernière : 38-30-14, à six points de la deuxième place de quatrième as

Comment ça s’est terminé : Une défaite subie le 20 mars a poussé les Canucks au-delà d’une place dans les séries et a lancé une séquence de 4-4-2 qui s’est terminée par leur élimination des séries, le 9 avril.

Plus gros changement pendant la saison morte : Adam Foote a été embauché au poste d’entraîneur le 14 mai, deux semaines après le départ de Rick Tocchet. Foote a rejoint les rangs du personnel de Tocchet en tant qu’adjoint le 22 janvier 2023 et il avait la responsabilité des défenseurs et du désavantage numérique. Depuis qu’il est là, Vancouver a accordé 27,9 tirs au but par match, bon pour le sixième rang dans la Ligue, et s’est classé 13e en désavantage numérique avec un taux de succès de 80,3 pour cent. Ces statistiques ont été meilleures encore la saison dernière, alors que les Canucks ont été septièmes pour les tirs accordés (26,8 par rencontre) et troisièmes en infériorité numérique (82,6 pour cent).

Pourquoi ça pourrait être différent cette année : Les tensions en dehors de la glace et les blessures ont mené à l’élimination des Canucks après que ceux-ci eurent fini au premier rang de la section Pacifique en 2023-24, mais on espère au sein de l’équipe que ces problèmes ont été réglés. L’attaquant Elias Pettersson a indiqué que sa blessure au genou est maintenant guérie après qu’il eut continué de jouer malgré son mal, la saison dernière, affirmant qu’il se sent plus fort et qu’il est prêt à avoir un plus grand impact comme joueur et comme meneur. L’athlète de 26 ans est encore à son apogée et il n’est pas loin du niveau qui lui a permis de récolter un sommet en carrière de 102 points (39 buts, 63 passes) en 80 matchs en 2022-23. S’il est en santé, rien ne l’empêche d’y arriver.

Le fait que les problèmes de contrat de Brock Boeser soient maintenant résolus, lui qui a conclu une entente de sept ans le 1er juillet, va aider, tout comme l’embauche du nouveau venu Evander Kane, un attaquant né à Vancouver qui a connu neuf saisons de 20 buts et qui a été obtenu dans le cadre d’une transaction avec les Oilers d’Edmonton, le 25 juin. Kane est en santé après avoir subi des interventions chirurgicales pour des blessures à l’abdomen et au genou qui l’ont gardé à l’écart du jeu en saison régulière ; à son retour au jeu, il a récolté 12 points (six buts, six passes) en 21 matchs des séries éliminatoires pour aider les Oilers à retourner en Finale de la Coupe Stanley.

Foote reviendra sans doute avec la même structure défensive qui a bien fonctionné ces trois dernières saisons, et les Canucks pourraient même être meilleurs à ce titre en pouvant miser sur Marcus Pettersson pour une saison complète, lui qui a rejoint les rangs de l’équipe dans une transaction avec les Penguins de Pittsburgh, le 1er février. Si le gardien Thatcher Demko reste en santé et que Kevin Lankinen connaît une autre solide saison en relève, les Canucks risquent de ressembler davantage à l’équipe qui a terminé en tête de la section Pacifique, il y a deux saisons, qu’à la formation qui a raté les séries du printemps dernier.

MIN@VAN: Pettersson déjoue Gustavsson avec un puissant tir en A.N.