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À l'âge de 28 ans seulement, il entreprend un nouveau chapitre de sa vie. LNH.com l'a rencontré au TD Garden à l'occasion du match no 5 de la Finale de la Coupe Stanley auquel il a assisté, et il a accepté volontiers de se prêter au jeu des cinq questions.
Salut Louis, tu es venu à Boston pour un événement particulier, à ce qu'on m'a dit?
Oui, j'ai obtenu mon diplôme de l'Université Harvard vendredi dernier et je commencerai un nouvel emploi en juillet dans une compagnie qui s'appelle CMA. C'est une firme de consultants en technologies, qui vient en aide à de grandes compagnies dans la réalisation de projets. J'avais travaillé pour la compagnie l'été dernier et j'avais aimé ça. C'est une jeune entreprise en pleine expansion, qui a des bureaux à San Francisco, en Californie, et à Londres, en Angleterre. Je vais donc m'établir à Boston. J'ai trouvé un appartement dans le « North End », que je vais partager avec un gars de Pointe-Claire, d'où je viens, que je connais depuis quelques années.
Continues-tu de t'intéresser au hockey?
Oui j'ai aidé le personnel d'entraîneurs de l'équipe de Harvard au cours des trois dernières années, mais je ne pourrai malheureusement plus continuer en raison de mon nouvel emploi. Peut-être qu'un jour je reviendrai dans le monde du hockey, comme dirigeant. Pour le moment, je veux commencer ma carrière dans le monde des affaires et acquérir des connaissances en finance et en économie. Dans quelques années, j'aimerais revenir au hockey.
Peux-tu t'inspirer du parcours d'un ancien diplômé universitaire à McGill et ancien joueur de la LNH comme Mathieu Darche? (NDLR : Darche vient d'accepter un poste d'adjoint au directeur général du Lightning de Tampa Bay.)
Tout à fait, j'ai d'ailleurs rencontré Mathieu avant de revenir à Boston la semaine dernière. Il m'a aidé quand j'ai joué pour les Canadiens. C'est quelqu'un que je respecte beaucoup qui a une bonne tête sur les épaules et qui a beaucoup de vécu.
Tu te détaches du hockey, mais quel bilan traces-tu de ta carrière?
Ç'a été une expérience incroyable, qui s'est déroulée très vite. Il y a 10 ans, en 2009, j'étais repêché dans la LNH et voilà que je boucle la boucle en finissant l'école cette année. J'ai beaucoup appris. J'ai joué au hockey pendant presque 25 ans de ma vie. C'est sûr que ça va me manquer d'être sur la patinoire avec mes "chums" et mes coéquipiers, la compétition et marquer des buts. Il n'y a rien qui remplace ça dans la vie de tous les jours. Cette expérience acquise me sera utile dans ma prochaine carrière.
As-tu tourné la page sur ton association avec les Canadiens, qui ne s'est pas passée comme tu l'aurais souhaité?
Oui, et je garde de très bons souvenirs de tout et de ma relation avec les dirigeants actuels. On se recroise parfois et j'ai encore d'anciens coéquipiers dans l'organisation. C'est souvent une question de 'timing' pour un joueur. Dans mon cas, il y a eu le lock-out et je me suis blessé à une cheville après la saison de 42 matchs que j'ai jouée dans la LNH en 2011-12. Les Canadiens, ça demeure mon équipe d'enfance. Je suis Montréalais, c'est sûr que je vais toujours les encourager. Et puis, qui sait où le destin pourrait me conduire? Je pourrais un jour revenir occuper un poste avec l'équipe. Je ne sais pas lequel, mais c'est un petit monde que celui du hockey. Je vais travailler aux États-Unis, mais j'aimerais éventuellement revenir au Québec.