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Cole Caufield n'était pas encore repêché dans la LNH que les comparaisons étaient nombreuses entre lui et Alex DeBrincat. Des comparaisons qui n'ont pas échappé à l'attaquant des Blackhawks de Chicago.

Les ressemblances sont en effet faciles à trouver entre l'espoir des Canadiens de Montréal et DeBrincat. Les deux sont des attaquants de très petite taille (5 pieds 7 pouces), mais leurs habiletés offensives sont évidentes.
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De plus, les deux joueurs ont évolué aux côtés de joueurs de centre qui faisaient partie de l'élite des espoirs en vue du repêchage. Avec le Programme de développement de l'équipe nationale de USA Hockey (NTDP), Caufield était sur le même trio que Jack Hughes, qui a été repêché au tout premier rang en juin dernier. Pour DeBrincat, c'était avec Connor McDavid, le tout premier choix du Repêchage 2015 de la LNH, lors de sa première saison au hockey junior avec les Otters d'Erie. Puis, lors de son année de repêchage, c'était avec Dylan Strome, la troisième sélection du Repêchage 2015.
Et c'est possiblement pourquoi, outre leur petite taille, Caufield et DeBrincat ont dû patienter avant d'entendre leur nom au Repêchage. Alors que plusieurs estimaient que Caufield était un espoir du top-10 grâce à ses 72 buts marqués l'an dernier, il a finalement dû attendre jusqu'au 15e rang avant d'être repêché. Quant à DeBrincat, les Blackhawks ont été en mesure de le sélectionner au 39e rang, même s'il venait de connaître deux saisons consécutives de plus de 100 points dans la Ligue de hockey de l'Ontario (OHL).
Une fois dans la LNH, DeBrincat a rapidement fait taire les sceptiques, lui qui a amassé 128 points en 164 matchs lors de ses deux premières saisons. Il est le visage d'un circuit où un petit joueur peut connaître du succès.

CHI@LAK: DeBrincat donne l'avance aux Blackhawks

« Je pense que la Ligue s'en va de plus en plus dans ce sens », a mentionné l'attaquant lors de la Tournée des médias des joueurs de la LNH, jeudi à Chicago. « Il y a de plus en plus de petits joueurs. (Patrick) Kane et (Johnny) Gaudreau ont été des pionniers. Ils ont connu beaucoup de succès à ce niveau, même s'ils sont un peu plus petits. Les temps changent. Les gens regardent encore ta taille, mais ça va avoir moins d'impact sur ton cheminement pour atteindre la LNH ou non. »
DeBrincat aura donc un œil sur Caufield, qui disputera une première saison dans la NCAA cet automne, avec les Badgers de l'Université du Wisconsin.
« Je ne pense pas que c'est exactement la même situation, mais nous sommes tous les deux petits. Il a marqué beaucoup de buts pour les États-Unis, et je trouve ça bien que les gens me comparent à lui. Et pour lui, c'est bien d'être en mesure de se comparer à quelqu'un qui est dans la LNH. Sauf qu'en tant que joueur, il est probablement un peu différent de moi. Mais c'est certain qu'en ce moment, il paraît très bien. J'ai vu quelques faits saillants de lui, et c'est évident qu'il va être un très bon joueur. »
L'attaquant des Blackhawks estime que Caufield devra rapidement devenir à l'aise dans son nouvel environnement lorsqu'il fera le saut dans la LNH.

« Souvent, quand tu te retrouves dans un nouvel environnement, tu n'es pas vraiment à l'aise. Et ça, c'est pour tous les joueurs, pas seulement ceux de petite taille. Si tu as confiance en tes habiletés, tout va tomber en place et tu seras en mesure de jouer comme tu sais le faire. Si tu as peur, que tu es intimidé, ça ne fonctionnera probablement pas. Lui, il est petit, mais il sait déjà comment gagner ses batailles. Ce n'est pas quelque chose qu'il va devoir apprendre à faire. Dès qu'il sera à l'aise, il va savoir comment agir (sur la glace). »
Amorcer la saison en Europe
Pour la deuxième fois de leur riche histoire, les Blackhawks n'amorceront pas leur saison régulière en Amérique du Nord. L'équipe fera face aux Flyers de Philadelphie le 4 octobre au O2 Arena de Prague, en République tchèque, dans le cadre de la Série globale de la LNH.
Ce périple de près d'une semaine en Europe pourrait permettre aux deux équipes, qui ont raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley l'année dernière, de repartir sur de nouvelles bases et de se créer du momentum pour les 81 matchs suivants. À condition de signer la victoire.
« Si on est capable de connaître du succès avec nos nouveaux coéquipiers dès le début, de se sentir bien dès ce premier match et d'obtenir la victoire, on va revenir (en Amérique du Nord) sur une bonne note, a affirmé DeBrincat. Nous avons une longue séquence à domicile par la suite (sept parties). Si on peut gagner dès le premier match, gagner ces rencontres à la maison, ce sera une bonne manière de commencer la saison. »