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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant les mois de novembre et décembre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Bruins de Boston.

31 EN 31 BRUINS : Trois enjeux à surveiller | Les cinq meilleurs espoirs | Repêchage des repêchages
Les Bruins de Boston sont une véritable pépinière d'options de premier plan pour les poolers depuis plusieurs saisons déjà, grâce à leur incroyable premier trio et à leur jeu de puissance dévastateur.
L'incertitude qui règne à Boston fait toutefois en sorte que ces options pourraient être moins alléchantes cette saison.
Deux des trois membres du premier trio, qui a peut-être été le meilleur de la LNH au cours des dernières campagnes, pourraient amorcer la saison sur la liste des blessés. Brad Marchand a été opéré pour soigner une hernie sportive et devrait être en convalescence jusqu'à la mi-janvier. Quant à David Pastrnak, il a subi une intervention à la hanche droite et ne devrait pas être disponible avant la mi-février.
Patrice Bergeron pourrait donc trouver le temps long en début de saison sans ses deux ailiers habituels. Et comme si ces deux absences ne constituaient pas un assez dur coup pour le jeu de puissance, le départ du défenseur Torey Krug sur le marché des joueurs autonomes laisse un trou béant à la ligne bleue sur la première vague.
Avec un noyau vieillissant - David Krejci, Bergeron, Marchand et le gardien Tuukka Rask sont tous âgés d'au moins 32 ans - une infirmerie déjà occupée et quelques points d'interrogation encore présents dans la formation, les Bruins risquent fort de devenir moins populaires auprès des poolers en 2020-21.

À cibler : Jake DeBrusk - AG

À sa quatrième saison complète dans la LNH, DeBrusk pourrait bien connaître la grande éclosion tant attendue par les poolers. En plus d'être utilisé de manière permanente sur la première vague du jeu de puissance, DeBrusk a de bonnes chances d'entreprendre la saison sur le premier trio aux côtés de Bergeron en l'absence de Pastrnak et de Marchand. DeBrusk était en voie de connaître une deuxième saison de suite d'au moins 20 buts. Comme son nombre de tirs augmente aussi de manière constante depuis le début de sa carrière, il ne serait pas étonnant de le voir surpasser la marque des 30 filets cette saison, avec les responsabilités supplémentaires qui lui seront confiées.

TBL@BOS, #4: DeBrusk profite d'un écran en A.N.

À éviter : Charlie Coyle - C

Coyle a été acquis à la date limite des transactions de la saison 2018-19 et il a connu des séries éliminatoires exceptionnelles ce printemps-là avec une récolte de neuf buts et 16 points en 24 parties, alors que les Bruins avaient atteint la Finale de la Coupe Stanley. Peu de temps après le début de la saison suivante, Coyle a été récompensé avec un contrat de six ans et 31,5 millions $. Si vous évoluez dans un pool avec masse salariale, c'est cher payé pour un joueur qui a franchi le plateau des 20 buts une fois et amassé 50 points à une reprise en huit campagnes dans la LNH. Coyle est coincé au centre du troisième trio, en plus d'être limité à la deuxième vague du jeu de puissance. Il amorce une bien plus grande portion de ses présences en territoire défensif que Krejci et Bergeron, et il risque d'entreprendre la saison avec des ailiers de moindre qualité avec l'absence possible de Marchand et de Pastrnak. Dans ces conditions, il lui sera difficile de surpasser sa récolte de 16 buts et 37 points en 70 matchs de la saison dernière.

À surveiller/carte cachée : Matt Grzelcyk - D

Avec le départ de Krug, plusieurs poolers vont se précipiter sur Charlie McAvoy, qui présente peut-être le profil le plus prometteur parmi les arrières des Bruins. Cependant, c'est Grzelcyk qui était le défenseur le plus utilisé des Bruins en avantage numérique la saison dernière après Krug, ce qui lui a permis d'amasser sept points sur le jeu de puissance comparativement à deux pour McAvoy. Quelques facteurs peuvent expliquer pourquoi l'entraîneur Bruce Cassidy préfère faire appel à Grzelcyk. En premier lieu, Grzelcyk est gaucher comme Krug, contrairement à McAvoy qui est droitier, ce qui fait que la première vague du jeu de puissance des Bruins n'aura pas besoin de repenser tout son système, surtout que Grzelcyk présente un style semblable à celui de Krug. Les Bruins ont indiqué qu'ils avaient confiance en Grzelcyk en lui accordant une entente de quatre ans d'une valeur de 14,75 millions $ au cours de la saison morte. Et comme ils ne misent pas sur d'autres options à l'interne et qu'ils ne possèdent aucune marge de manœuvre sous le plafond salarial, Grzelcyk risque fort de recevoir la part du lion du temps de glace en avantage numérique en début de saison. Il lui serait alors facile d'améliorer son sommet en carrière de 21 points en 68 matchs établi la saison dernière.