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Dans le cadre de la série 32 en 32, LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes du 1er août au 1er septembre. Aujourd'hui, le Wild du Minnesota.

Le Wild du Minnesota est, depuis des années, à quelques éléments près d’être prétendant à la Coupe Stanley.

L’équipe s’est qualifiée pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley 11 fois dans les 13 dernières années, mais à ses huit dernières participations au tournoi printanier, elle a été éliminée au premier tour.

Selon le directeur général Bill Guerin, 2025-26 est la saison où le Wild devra passer à la prochaine étape.

« Les attentes seront plus élevées, mais j’adore que les attentes soient élevées, a déclaré Guerin. Je ne fais pas ce travail pour m’asseoir dans un coin. Plusieurs personnes aiment le Wild du Minnesota, et je veux leur offrir une bonne équipe. C’est ce que nous tentons de faire, et c’est parfois beaucoup de travail, mais j’adore ça. »

32 EN 32 WILD : Meilleurs espoirs | Poolers

Guerin a annoncé un été mouvementé après que le Minnesota (45-30-7), huitième dans l’Ouest au terme de la saison régulière, eut été vaincu en six matchs par les Golden Knights de Vegas au premier tour.

« J’aime être agressif, a-t-il dit. Je ne veux pas du tout rester assis les bras croisés. J’en ai marre. »

Le marché n’a toutefois pas tourné en sa faveur. La majorité des joueurs autonomes importants ont décidé d’accepter un nouveau contrat avec leur équipe actuelle, forçant le Wild à effectuer des transactions mineures afin de répondre à ses besoins.

En Vladimir Tarasenko et Nico Sturm, le Wild mise maintenant sur plus de profondeur à l’attaque et sur deux joueurs qui ont de l’expérience en séries éliminatoires.
Tarasenko, 33 ans, a été acquis dans une transaction avec les Red Wings de Detroit le 30 juin après avoir remporté la Coupe Stanley avec les Blues de St. Louis en 2019 et les Panthers de la Floride en 2024.

Sturm, qui a joué ses 111 premiers matchs dans la LNH avec le Wild de 2019 à 2022, est de retour au Minnesota depuis qu’il a signé un contrat de deux ans avec l’équipe le 1er juillet. L’attaquant de 30 ans a également remporté la Coupe Stanley deux fois (Avalanche du Colorado en 2022, Panthers en 2025) depuis le début de sa carrière.

« Notre équipe est meilleure qu’elle l’était il y a quelques jours, à mon avis, a affirmé Guerin le 1er juillet. Je l’ai dit l’année dernière et les années précédentes, aujourd’hui est un jour important pour beaucoup d’équipes, la nôtre y compris. Cela dit, ce n’est qu’une étape du processus. Quand la saison commence, on se fiche de qui a signé où le 1er juillet. Il faut jouer les matchs. »

Même si le Wild ne fait aucune autre transaction, leur saison 2025-26 devrait être passablement différente de la dernière.

Kirill Kaprizov a raté 40 des 43 matchs des siens du 27 décembre au 6 avril dernier en raison d’une blessure au bas du corps. Il a effectué son retour au jeu le 9 avril, comme Joel Eriksson Ek, alors remis d’une blessure au bas du corps qui lui avait coûté 21 matchs.

« Habituellement, quand une équipe fait face à une telle situation, tout s’écroule, mais ça n’a pas été le cas ici et nous nous sommes qualifiés aux séries, ce qui est très bien », a commenté Guerin.

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Un Kaprizov en pleine santé serait d’une bien plus grande aide pour le Wild qu’une acquisition hypothétique de fin d’été. Le Russe a récolté 56 points (25 buts, 31 passes) en 41 parties la saison dernière, sa cinquième dans la LNH, avant d’inscrire neuf points (cinq buts, quatre passes) en six matchs de séries.

Le joueur de 28 ans est également au cœur du plus gros dossier à régler chez le Wild. Kaprizov disputera la dernière saison d’un contrat de cinq ans et 45 M$ (9 M$/saison) qu’il a signé avec le Minnesota le 21 septembre 2021.

« Tout est une question de victoires, a-t-il déclaré le 4 mai. Tout le monde veut gagner, moi y compris. J’aime tout du Wild. »

S’entendre avec Kaprizov est la « priorité » de Guerin. Mais il espère également régler sous peu le dossier Marco Rossi, qui demeure joueur autonome avec compensation après que l’équipe lui eut soumis une offre qualificative au début de l’été.

« Nous aimons Marco, il a connu une très bonne saison, a noté Guerin. Il est un bon hockeyeur, mais nous avons une structure dans notre masse salariale et nous le classons à un certain palier. Et c’est la manière dont nous nous occupons de nos affaires. Ce n’est pas personnel à sa situation. »

Rossi a récolté 60 points (24 buts, 36 passes) la saison dernière, le deuxième total chez le Wild derrière l’attaquant Matt Boldy (27-46–73), mais son temps de glace moyen a chuté d’un sommet en carrière de 18:15 par match en saison régulière à 11:08 en séries.

« Ce n’est pas par manque de confiance à son endroit ou parce que nous ne l’aimons pas, a assuré l’entraîneur John Hynes. Je l’ai déjà beaucoup utilisé, je me suis fié sur lui, j’ai forgé un bon lien avec lui et je lui ai donné toutes les chances de réussir, mais parfois, c’est une question de performance. »

Et c’est ainsi que le Wild prévoit gérer sa formation ces prochains mois. De quoi ouvrir la porte aux attaquants de 21 ans Danila Yurov et Liam Ohgren, puis au défenseur de 19 ans Zeev Buium.

« Nous sommes prêts à laisser nos jeunes joueurs jouer, a souligné Guerin. Mais nous ne sommes pas forcés à les faire jouer à tout prix. Ils devront mériter leur place chaque soir et ils devront jouer du hockey gagnant. C’est tout. »