Le Suédois a une clause de non-échange dans son contrat de huit ans qu'il a signé avec les Sharks le 17 juin 2019. Il a donc le dernier mot dans l'éventualité où les Sharks trouvent un partenaire d'échange. En novembre, le directeur général de l'équipe, Mike Grier, avait affirmé qu'il allait écouter les offres de ses homologues, mais que « ça va beaucoup dépendre d'Erik. »
Dans le but de clarifier l'état de la situation, Karlsson a pris le temps de rencontrer NHL.com dans le cadre de la journée des médias du Week-end des étoiles.
Ton avenir est assurément l'un des sujets les plus populaires ici à la journée des médias du Week-end des étoiles. Alors réglons ça une fois pour toutes : où en est le dossier?
« Je ne sais pas. Je ne le sais tout simplement pas. Encore une fois, on continue à me poser des questions auxquelles je ne peux pas vraiment répondre. Comme je vous l'ai dit, je veux gagner. Je crois avoir été plutôt clair à ce sujet depuis le tout début. C'est mon principal objectif depuis que je pratique ce sport. Et comme je l'ai déjà mentionné, j'espère avoir cette chance à San Jose. Si ce n'est pas ici, alors qui sait ce qui va arriver? Nous allons voir ce qui va se produire. »."
Les Sharks ne semblent pas être en mesure d'être des aspirants légitimes pour la Coupe Stanley sous peu. À quel point es-tu prêt à être patient?
« Ce sont des choses que je ne contrôle pas. Encore une fois, nous n'avons pas vraiment eu de discussions à ce sujet. Alors quand ces questions seront posées par les personnes qui prennent ces décisions, nous verrons où j'en serai et quelle sera ma position. Honnêtement, en ce moment, je ne me concentre pas trop là-dessus. Je profite de mon passage ici. Ma famille est heureuse, et comme je l'ai déjà dit, j'aime la direction que prend l'organisation. Réalistement, il n'y a que là-dessus que je peux me concentrer. »
Si les Sharks n'ont jamais divulgué les détails de ton contrat, plusieurs sources suggèrent qu'il compte en moyenne pour 11,5 millions $ par année sur la masse salariale. Entendons-nous simplement pour dire qu'il s'agit d'un contrat lucratif. Est-ce que ça rend une transaction plus difficile, puisque tellement d'équipes sont coincées par le plafond salarial et pourraient avoir de la difficulté à absorber ton contrat?
« Évidemment. Lorsque j'ai accepté ce contrat, tout était différent. Puis la COVID a frappé, et le plafond salarial est demeuré fixe. C'est facile maintenant de dire que je n'aurais pas dû faire ceci ou cela, mais à l'époque, personne ne savait ce qui allait se produire, n'est-ce pas? Les choses ont changé et sont devenues un peu plus difficiles, pas seulement pour moi, mais pour tout le monde. Chaque équipe ou presque se trouve dans une position financière difficile, et elles tentent toutes d'ajouter des joueurs de qualité. C'est ainsi que les choses fonctionnent. C'est la même chose pour tout le monde. D'un côté, c'est malheureux, mais ce n'est pas comme si quelqu'un avait pu prédire qu'une pandémie allait frapper, et encore moins tout planifier en conséquence. »
Tu as été frappé durement par les blessures au cours des cinq ou six dernières années. Te sens-tu finalement en santé à nouveau?
« Assurément. Mais aucune des blessures que j'ai subies par le passé comme ma cheville ne m'a diminué de quelque manière que ce soit. Les choses commencent finalement à tomber en place à nouveau. J'espère simplement ne pas rencontrer d'autres obstacles du genre dans le futur. Mais ce sont des choses que nous ne pouvons pas contrôler. C'est simplement la nature de notre sport et, malheureusement, la plupart des joueurs doivent passer par là. Au chapitre de la santé, je suis satisfait en ce moment. Je ne vois pas ce qui pourrait me ralentir au cours d'un avenir rapproché. »
Tu as déjà gagné le trophée Norris à deux reprises, en 2012 et 2015. À quoi est-ce que tu attribues ton retour parmi l'élite cette année, ce qui te permet d'aspirer à un troisième titre de défenseur par excellence?
« C'est difficile à dire. D'un point de vue statistique, il se marque plus de buts partout dans la ligue. Je me souviens qu'en 2015, Jamie Benn avait remporté le championnat des pointeurs avec seulement 87 points. Maintenant, les joueurs atteignent de plus en plus souvent le plateau des 100 points. Ça va et ça vient. En ce moment, je crois qu'il se marque plus de buts dans la ligue, ce qui signifie que les joueurs vont obtenir plus de points. J'ai simplement eu la chance de suivre le rythme. »