N'importe qui? Peut-être pas. Ce n'est pas la première fois que les ouailles de Trotz ressentent l'effet Pageau dans cette série. On se souviendra que c'est aussi lui qui avait forcé la tenue d'une prolongation en créant l'égalité à la fin du deuxième match - une défaite de 4-3 des Islanders.
« Je crois que certains gars ont cette habileté de briller dans ces moments, alors que d'autres ne l'ont pas, a fait valoir le pilote. Il faut un joueur qui ne panique pas quand le jeu se resserre et que les choses se compliquent. Quand il doit donner cet effort supplémentaire, on dirait qu'il voit tout au ralenti.
« Ce que je vois de Jean-Gabriel, c'est qu'il a toujours été productif en séries. Après cette mauvaise deuxième période, nous avions besoin de quelque chose pour faire reculer les Flyers, et c'est exactement ce qu'il a réussi à faire. »
En 48 matchs éliminatoires avec les Sénateurs et les Islanders, Pageau a récolté 19 buts et six aides tout en développant un flair pour les moments de tension.
Certains se souviendront notamment de son match de quatre buts face aux Rangers de New York, en deuxième ronde en 2017. D'autres pourraient reculer encore plus loin encore pour constater qu'il avait déjà cette réputation pendant ses années dans la LHJMQ.
Chose certaine, le directeur général des Islanders, Lou Lamoriello, savait sur quel genre de joueur il mettait la main quand il l'a acquis des Sénateurs, à la date limite des transactions.
« Cette acquisition rapporte déjà pour nous, a vanté Nelson. C'est un morceau important de l'équipe. Il fournit de la profondeur au centre, il gagne ses mises au jeu et il marque de gros buts. C'est un joueur à qui on peut se fier dans les trois zones. Il peut tout faire. C'est plaisant de l'avoir de notre côté. »