NEWARK – Thomas Hertl est fébrile en vue des prochains Jeux olympiques, mais il ne veut pas conjurer de mauvais sort.
« C’est vraiment excitant, mais d’un autre côté, j’ai un historique malchanceux de blessures, alors j’y vais une journée à la fois », a dit l’attaquant des Golden Knights de Vegas jeudi, à sa sortie de la glace au complexe d’entraînement des Devils du New Jersey.
Hertl semblait presque regarder le casier en bois derrière lui du coin de l’œil, se retenant de ne pas aller le toucher pour s’éviter un malheur.
Mais il a plutôt accepté de discuter de sa façon de demeurer dans le moment présent pour ne pas trop penser à la chance qu’il pourrait avoir de représenter la Tchéquie aux Jeux olympiques de Milano Cortina 2026, en février.
À 32 ans, Hertl a porté les couleurs de l’équipe nationale de la Tchéquie à de nombreuses reprises, mais jamais aux Olympiques. Il a deux présences au Championnat du monde junior et quatre autres au Championnat du monde, la plus récente en 2022, à son actif.
En 2014, il était censé être la nouvelle vedette montante de son pays à Sotchi. Le jeune Hertl de 21 ans venait de connaître d’impressionnantes saisons en Tchéquie ainsi qu’une excellente saison recrue avec les Sharks de San Jose. Le gaillard de 6 pieds 3 pouces et 220 livres avait inscrit 25 points, dont 15 buts, en 37 matchs, alors qu’on l’utilisait fréquemment avec Joe Thornton, un futur membre du Temple de la renommée.
La place d’Hertl aux côtés de ses idoles de jeunesse – Patrik Elias, Jaromir Jagr et Tomas Plekanec – était assurée.
Jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus.
L’attaquant est entré en collision avec Dustin Brown des Kings de Los Angeles pendant un match le 19 décembre 2013, subissant une sérieuse blessure au genou qui allait nécessiter une opération.
Son rêve olympique était mis sur pause, mais il aurait pu se réaliser quatre ans plus tard.
L’ennui pour Hertl, c’est que la LNH n’a pas envoyé ses joueurs aux éditions 2018 et 2022 des Jeux olympiques d’hiver.




















