EDMONTON – Aleksander Barkov, Dmitry Kulikov, Evan Rodrigues, Niko Mikkola et Paul Maurice ont chacun parlé au podium à quelques heures du deuxième match de cette finale entre les Oilers d’Edmonton et les Panthers de la Floride. Les quatre joueurs et l’entraîneur en chef ont essentiellement répété le même message, disant qu’ils ne changeront rien à leur identité et qu’ils joueront un meilleur match.
« Je ne m’attends pas à de grands changements de notre part, mais aussi de la part des Oilers, a dit le capitaine Aleksander Barkov. Les deux équipes savent comment jouer selon leur style. Nous savons aussi que nous pouvons mieux jouer. Nous nous concentrons là-dessus. »
Tombeurs des Oilers en sept matchs en finale l’an dernier, les Panthers ont subi un revers de 4-3 en prolongation lors de la première manche de cette finale 2.0 entre les deux mêmes équipes.
« Les Oilers ont une force de frappe impressionnante à l’attaque, ils ont une équipe talentueuse, mais nous ne modifierons pas notre façon de jouer, a mentionné Barkov. Nous désirons contrôler la rondelle et passer du temps dans leur territoire. C’était notre objectif pour le premier match, mais nous ne l’avons pas assez fait. Nous pouvons apprendre de cela. »
Voici ce qu’il faut savoir en prévision de ce deuxième affrontement :
Les échos de l’entraînement matinal
Les Panthers ont tenu un entraînement très optionnel vendredi matin. L’ailier A.J. Greer a encore une fois patiné, mais il devra encore patienter avant de participer à un premier match dans cette finale.
Jesper Boqvist restera donc à l’aile gauche du quatrième trio en compagnie de Tomas Nosek et de Jonah Gadjovich. Maurice a confirmé qu’il gardera la même formation pour ce deuxième match.
Dans le camp des Oilers, l'entraîneur-chef Kris Knoblauch avait convié ses joueurs à un court entraînement dans une ambiance très détendue. Il n’y aura aucun changement à la formation.
À l’inverse des Panthers qui ont fait des entrevues uniquement au podium dans la salle de presse, les Oilers ont ouvert les portes de leur vestiaire. Même Stuart Skinner y était. Il a parlé pendant de longues minutes avec les journalistes. Oui, oui, un gardien peut s’entretenir avec les médias le jour d’un match. Même en plein cœur d’une finale de la Coupe Stanley.
Le face-à-face : Leon Draisaitl c. Sam Bennett
Après avoir été blanchi de la colonne des buts pendant sept matchs en finale l’an dernier, Leon Draisaitl n’a pas mis de temps à faire amende honorable au premier match. Il a ouvert la marque après 66 secondes et a mis la touche finale à la victoire en prolongation.
Chez les Panthers, Sam Bennett lui a donné la réplique avec deux buts. La peste est sur une incroyable lancée : il a inscrit six buts et amassé trois aides à ses six derniers matchs. Il faudra que les Oilers réussissent à le tenir loin du demi-cercle de Stuart Skinner.