TBL back on track with Gm 3 win 42625

SUNRISE, Floride – Les deux premiers matchs de la série de première ronde entre les Panthers de la Floride et le Lightning de Tampa Bay ont causé une sorte d’onde de choc, une confusion issue du rendement du Lightning lors de ces deux rencontres. Tout juste avant les séries, le Lightning avait la cote pour atteindre la finale de la Coupe Stanley – et peut-être même la gagner – et elle affrontait les champions en titre, une formation qui avait boité jusqu’au fil d’arrivée en saison régulière.

Mais le Lightning a plutôt perdu les deux premières rencontres à domicile par un score combiné de 8-2, inscrivant seulement deux buts après avoir mené la LNH au chapitre de la moyenne de buts par partie (3,56) en saison régulière. Le Lightning n’a jamais eu l’avance, sans compter qu'il a perdu Brandon Hagel (suspension) pour le match no 3.

Ça augurait mal.

Mais l’ambiance n’était pas négative dans le vestiaire du Lightning.

« Vous n'auriez jamais pu savoir que nous perdions 2-0 dans le vestiaire après le deuxième match », a mentionné l’entraîneur Jon Cooper. « Je ne connaissais pas l’issue du match d'aujourd'hui, mais je savais que l’effort serait là. Les joueurs ont bien répondu. »

Mené par le but et les deux passes de Jake Guentzel, le Lightning a rebondi dans le match no 3 avec un gain de 5-1 au Amerant Bank Arena, réduisant l’écart à 2-1 dans la série. Ils ont mieux fait dans à peu près tous les aspects du jeu : les unités d’infériorité numérique se sont imposées, l’offensive s’est réveillée et les joueurs ont offert du jeu robuste.

« C’est une grosse victoire pour nous, a dit Guentzel. Elle nous donne confiance et nous redonne vie dans cette série. Jouer à l’étranger, parfois ça rassemble tout le monde. »

Ç’a commencé avec Guentzel.

L’ailier, un vétéran de 72 matchs en séries, mais qui en est à son premier tournoi printanier avec le Lightning depuis qu’il a signé un contrat de sept ans et 63 millions $ l’été dernier, est à égalité au sommet de l’équipe avec quatre points (deux buts, deux passes) et il compte maintenant 40 buts en 72 rencontres en séries, ce qui lui confère une moyenne de 0,56 but par rencontre. Ça le place au sixième rang de l’histoire dans cette catégorie (minimum 50 parties jouées), à égalité avec le joueur de centre de l’Avalanche du Colorado Nathan MacKinnon et le centre des Oilers d’Edmonton Leon Draisaitl et derrière Mario Lemieux (0,71), Mike Bossy (0,66), Maurice Richard (0,62), Cam Neely (0,61) et Wayne Gretzky (0,59).

« C’est la meilleure période de la saison, a indiqué Guentzel. Il n’y a rien de tel que de participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Nous ne pouvons pas tenir ça pour acquis. Si vous n’êtes pas prêt pour ces matchs, il y a quelque chose qui cloche chez vous. »

Son 40e filet en séries l’a placé au troisième rang parmi les joueurs actifs nés aux États-Unis au chapitre des buts en séries, derrière Patrick Kane (53) et Chris Kreider (48).

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      TBL@FLA: Guentzel vise la lucarne et double l'avance du Lightning

      « Il est un guerrier », a affirmé l’attaquant Luke Glendening. « Il n’est pas un gros joueur (5 pieds 11 pouces, 178 livres), mais il joue avec ardeur chaque soir. Il est tout un joueur de hockey. […] Plus le moment est grand, plus il brille. C’est plaisant de faire partie de son équipe. »

      Le Lightning avait désespérément besoin que son attaque se mette en marche après avoir été pratiquement réduit au silence dans les matchs no 1 et 2 dans son propre aréna.

      C’était particulièrement vrai après que les Panthers eurent encore inscrit le premier but samedi.

      Mais Brayden Point a redirigé un tir pour créer l’égalité 1-1 avec 2:45 à faire à la première période, un but qui a initialement été crédité à Guentzel. Nick Paul a ensuite conféré au Lightning sa première avance de la série à 13:17 du deuxième engagement.

      « Ç’a été gros, aucun doute », a mentionné le défenseur Ryan McDonagh au sujet du but de Point. « Ça fait grimper la confiance. Vous avez pu voir nos attaquants atteindre un autre niveau à partir de là au chapitre de l’exécution. Ils gardaient la rondelle un peu plus longtemps et ils avaient plus d’assurance. C’est bon signe. »

      La fête s’est poursuivie par la suite, quand Guentzel a fait mouche avec 21 secondes à jouer au troisième engagement, suivi de Glendening à 14:19 et d’Anthony Cirelli dans un filet désert à 15:00.

      Le Lightning a enfin pu pousser un soupir de soulagement.

      Ç’a été du hockey typique du Lightning. On a eu droit à l’équipe qui était attendue, celle qui est demeurée en contrôle dans le vestiaire après le match no 2 grâce à la culture qu’elle a bâtie en 12 ans depuis que Cooper est arrivé à Tampa Bay.

      « Nous avons fait confiance à ce qui nous permet d’avoir du succès, a ajouté McDonagh. Évidemment, tu pourrais perdre tes repères après deux défaites, mais nous avons fait confiance à notre système de jeu. Nous avons été un peu meilleurs dans l’exécution, et ç’a payé en fin de compte. »

      Le Lightning est de retour dans la série et la bataille de la Floride reprend de plus belle.