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L'avantage numérique des Bruins est productif en séries

Après avoir marqué trois fois avec l'avantage d'un homme dans le premier match de la série, Boston en veut encore plus pour le match no 2 contre les Maple Leafs

par Amalie Benjamin @AmalieBenjamin / Journaliste NHL.com

BOSTON - Par définition, les unités d'avantage numérique sont parfois bonnes, parfois mauvaises, quelquefois en feu et d'autres fois en léthargie. Ça monte et ça redescend. Mais en ce moment, et depuis six semaines, les Bruins de Boston sont au sommet de leur art avec l'avantage d'un homme.

Pendant les 21 derniers matchs de la saison régulière, les Bruins ont présenté une efficacité de 34,3 pour cent (24 en 70) en avantage numérique et cette productivité ne s'est pas essoufflée en séries éliminatoires de la Coupe Stanley, particulièrement lors du match no 1.

Boston a marqué dans trois de ses cinq occasions en supériorité numérique, grâce aux buts de l'attaquant Brad Marchand et des centres David Backes et David Krejci, en route vers un gain de 5-1 contre les Maple Leafs de Toronto dans la série de premier tour de l'Association de l'Est. Les Bruins comptent bien poursuivre dans cette veine pour le match no 2 au TD Garden samedi (20 h HE, NBC, CBC, TVAS).

« Je dis toujours que ça vient par séquences, donc nous connaissons une bonne séquence », a noté l'entraîneur des Bruins Bruce Cassidy vendredi. « D'habitude, ça ne dure pas six semaines. Tu connais du succès pendant deux ou trois semaines, puis une léthargie pendant une semaine ou deux. Tu essaies de te sortir de ces séquences plus difficiles, mais je crois que notre première unité a développé une belle chimie avec les changements effectués à la date limite des transactions. »

Cassidy faisait référence à la date limite des échanges du 26 février, qui tombe trois jours avant que l'avantage numérique des Bruins se soit mis en marche.

Une journée avant la date limite, les Bruins ont acquis l'attaquant Rick Nash dans un échange avec les Rangers de New York en retour d'actifs qui incluaient l'attaquant Ryan Spooner, qui était efficace à Boston avec l'avantage d'un homme. Mais Nash, à tout le moins lorsqu'il était dans l'alignement, s'est bien débrouillé en gênant le travail du gardien adverse sur la principale unité, en compagnie du centre Patrice Bergeron, des attaquants Brad Marchand et David Pastrnak ainsi que du défenseur Torey Krug.

« Tu places Nash devant le but et Marchand et Krug près de la rampe en milieu de territoire effectuent de belles permutations, a expliqué Cassidy. Tu ne peux jamais déterminer qui se trouvera près du cercle et qui décochera un tir de la pointe. Je pense que Pastrnak se déplace mieux et parvient à trouver Bergeron seul dans le haut de l'enclave. Nous l'avons déplacé un peu partout. »

« Je pense que Nash est une meilleure présence au haut du demi-cercle que Marchand l'était. C'est toujours dangereux de lui envoyer la rondelle pour tenter la déviation. Ça éloigne les adversaires du haut de l'enclave. Les défenseurs doivent faire un choix. Si l'un va couvrir le long de la rampe, à quel endroit ira l'autre? Trichera-t-il sur Bergeron ou sur Nash? Ils doivent prendre une décision. »

Avec la force de frappe à la disposition des Bruins, leurs adversaires n'ont pas toujours fait le bon choix.

La bonne séquence s'est poursuivie jusqu'en séries éliminatoires même si Nash a raté les 12 derniers matchs de la saison régulière en raison d'une commotion cérébrale.

La deuxième unité est également devenue dangereuse, alors que Backes et Krejci ont marqué deux des trois filets en supériorité numérique jeudi (Marchand a marqué le premier après 5 :28 de jeu). Les Bruins avaient fait de petits ajustements au niveau du positionnement et ç'a été payant.

« Nous avons simplifié le jeu un peu : des tirs, de la circulation, il n'y a pas de secret là-dedans, a dit Backes. Je pense que quand tu tires la rondelle et que tu t'empares du retour, l'adversaire est fatigué et le jeu suivant est souvent celui où la rondelle se retrouve dans le fond du filet. Nous avons été capables de le faire constamment. »

C'est exactement ce qu'a fait Backes sur son but en supériorité numérique, qui s'est avéré être le but vainqueur à 15 :43 de la deuxième période. Il a sauté sur le retour, conservé la rondelle quelques instants et déjoué le gardien de Toronto Frederik Andersen.

C'est quelque chose que les Maple Leafs ont noté après le match no 1 : non seulement ont-ils accordé trois buts en infériorité numérique, mais ils n'en ont marqué aucun en attaque à cinq. C'est significatif, car leurs chiffres en supériorité numérique du 1er mars jusqu'à la fin de la saison régulière sont encore meilleurs que ceux des Bruins : 19 en 42 et un pourcentage de 45,2, un sommet dans la LNH durant cette séquence.

Toronto devra se mettre en marche, car l'attaque à cinq de Boston ne montre aucun signe de ralentissement.

« Pour moi, ça revient à l'exécution, a dit Cassidy. Quand tes meilleurs joueurs exécutent, tu réussiras à faire des jeux et tu obtiendras des occasions. Est-ce que ça fonctionne toujours? Des soirs, oui, d'autres soirs, non. Quand ils exécutent les jeux, ils sont dangereux. »

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