« Les gars ont bien réagi rapidement, ç'a été très important, a dit le portier. J'ai essayé d'être là pour eux et de donner une chance à l'équipe de l'emporter. Nous méritions la victoire et nous sommes heureux de retourner à la maison à égalité 1-1. »
Binnington s'est ressaisi par la suite, repoussant les 18 autres tirs dirigés vers lui jusqu'au but gagnant de Gunnarsson. De l'autre côté, Tuukka Rask a terminé sa soirée de travail avec 34 arrêts et a avoué n'avoir jamais vu la rondelle sur le but gagnant.
Payer le prix
Les Blues n'avaient pas été particulièrement robustes lors de la première rencontre, mais ils ont de toute évidence compliqué la vie des Bruins dans cet aspect du jeu. Ç'aura été payant en fin de compte.
Après deux périodes, la troupe de Craig Berube avait distribué autant de mises en échec (33) que lors des 60 premières minutes de la série et ils ont conclu la rencontre avec un total de 50. Les Bruins ont quant à eux distribué 31 coups d'épaule, un de moins que lundi.
Il y a eu plus de mises en échec, mais ç'a aussi fait plus mal que dans le premier affrontement. La liste des joueurs amochés s'allongeait des deux côtés au fur et à mesure que le match avançait.
Le défenseur Matt Grzelcyk a d'ailleurs dû quitter le match en fin de première période à la suite d'une dure mise en échec d'Oskar Sundqvist, une perte qui a forcé le reste de la brigade défensive des Bruins à absorber davantage de temps de jeu.