Gulutzan

Glen Gulutzan croit que cette fois, il est mieux préparé pour le rôle d’entraîneur des Stars de Dallas.

Avoir travaillé avec deux des meilleurs joueurs au monde – les attaquants Connor McDavid et Leon Draisaitl – au cours des sept dernières saisons chez les Oilers d’Edmonton lui donne cette confiance.

« Le fait de les diriger m’a rendu meilleur parce qu’ils ont un esprit élite », a déclaré Gulutzan mercredi, une journée après avoir été embauché par les Stars et effectué un retour au sein de l’organisation. « Ça m’a poussé à m’améliorer. Ça m’a mis au défi en tant qu’entraîneur de me présenter chaque jour en ayant quelque chose à leur apporter. Donc oui, il y a eu de la croissance pour moi aussi. »

McDavid et Draisaitl ont encore une fois été les moteurs des Oilers la saison dernière. Draisaitl a pris le troisième rang dans la LNH avec 106 points (52 buts, 54 passes) en 71 matchs, et McDavid a pris le sixième échelon avec 100 points (26 buts, 74 aides) en 67 rencontres. Ils ont conduit les Oilers à la finale de la Coupe Stanley au cours des deux dernières saisons, où ils se sont inclinés contre les Panthers de la Floride les deux fois.

McDavid a gagné le trophée Art-Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, cinq fois, le trophée Hart à titre de joueur le plus utile à son équipe à trois reprises, le trophée Ted-Lindsay, remis au meilleur joueur selon ses pairs, à quatre reprises et le trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires, en 2024.

Draisaitl a remporté les trophées Art-Ross, Hart et Ted-Lindsay en 2019-20.

« Je leur ai dit que ça resterait pour moi l’un des moments marquants de ma vie d’avoir eu la chance de diriger des joueurs comme eux, a ajouté Gulutzan. À Vancouver, j’ai eu les Sedin (Daniel et Henrik), qui avaient une intelligence du hockey exceptionnelle. Connor et Leon sont eux aussi des joueurs avec des esprits de hockey qui font partie de l’élite, comme tout amateur de hockey le sait. »

Les deux font partie intégrante du jeu de puissance des Oilers, que Gulutzan dirigeait. En 2017-18, une saison avant son arrivée à Edmonton, l’avantage numérique s’est classé au dernier rang de la LNH avec une efficacité de 14,8%, même avec McDavid et Draisaitl. Il s’est classé neuvième en 2018-19, lors de la première saison de Gulutzan là-bas. Il a été premier pendant trois saisons (2019-20, 2020-21, 2022-23) et il a pris le troisième échelon en 2021-22 et le quatrième en 2023-24. Il s’est classé 12e la saison dernière, mais a maintenu une efficacité de 25,4% en séries.

« Il faut collaborer un peu plus, a expliqué Gulutzan. Il faut prendre en compte ce qu’ils font bien et ce qu’ils pensent. Avec des joueurs de ce niveau, c’est vraiment un équilibre entre travail et relations humaines. »

« Mais il faut établir une relation, et toute bonne relation commence par la confiance. Il faut aussi savoir de quoi on parle parce qu’ils filtrent très vite. Au final, c’est ce que tu dois faire avec tous tes joueurs : bâtir une relation de confiance. Ils doivent d’abord croire que tu veux les aider et voir que tu sais où tu t’en vas. Une fois que c’est établi, c’est là que tu peux vraiment collaborer. »

Gulutzan first tenure with Stars

Gulutzan est de retour à Dallas après deux saisons comme entraîneur là-bas il y a plus de 10 ans (2011 à 2013). Il a ensuite passé trois campagnes chez les Canucks de Vancouver comme entraîneur adjoint (2013 à 2016) avant de devenir l’entraîneur des Flames de Calgary, où il est demeuré en poste deux saisons (2016 à 2018). Gulutzan montre un dossier de 146-125-23 en 294 matchs de saison régulière comme entraîneur-chef dans la LNH.

Qu’est-ce qui sera différent cette fois avec les Stars?

« J’ai appris de mes expériences passées, a assuré Gulutzan. J’ai fait ce qu’il fallait. Nous avons gagné (à Edmonton). Nous n’avons pas gagné la Coupe Stanley, mais nous avons été en finale deux fois. J’ai dirigé certains des meilleurs joueurs que ce sport connaîtra, j’ai travaillé étroitement avec eux, j’ai bâti des relations avec différentes personnes à travers le hockey.

« Tu dois apprendre à t’adapter. Quand j’étais plus jeune, je faisais peu d’ajustements. Je ne connaissais qu’une seule façon de jouer. J’étais autodidacte, j’apprenais sur le tas. Aujourd’hui, j’apporte toute cette expérience, j’ai coché beaucoup de cases. Et les joueurs sont la partie la plus importante de ce sport, sans aucun doute. Ce n’est pas nous, les entraîneurs. Il faut apprendre à les comprendre, à les motiver, à gérer les vedettes, mais aussi les gars qui jouent sept ou huit minutes par match. Tu dois gérer toutes ces situations. Le gars que j’étais il y a 12 ans, lui, il ne gérait pas ça. Celui d’aujourd’hui le fait depuis 12 ans. C’est là toute la différence. »

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