Parmi les nouveautés que l'on retrouve dans cette saison 2020-21, il y a le calendrier condensé où les équipes affrontent seulement les équipes de leur section, en plus de souvent affronter la même formation plusieurs fois de suite.
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Un concept comme celui-là fait en sorte que de vieilles rivalités vont revenir encore plus fortes et que de nouvelles rivalités vont naître. On a la chance, surtout dans la section Nord Scotia, de voir très souvent les équipes de l'Ouest, qu'on voit rarement en temps normal.
C'est un peu avoir la beauté des séries éliminatoires de la Coupe Stanley tout au long de la saison régulière. Je peux vous assurer qu'à chacun des matchs, pour chaque joueur ou presque, il y a un petit quelque chose qui se passe sur la glace, un petit coup ou un accrochage verbal que l'on n'aime pas. On met ça dans un tiroir de notre mémoire, mais quand on retrouve cette équipe deux, trois ou quatre mois plus tard, on a amplement eu le temps d'oublier. En séries, l'intensité grimpe d'un cran en partie parce qu'on a ce même joueur qui nous a donné un coup la veille dans la face dès le lendemain ou le surlendemain. C'est exactement ce qui va se passer cette saison, et on a déjà vu que ça commence à chauffer entre certaines équipes.
Une autre conséquence de cette nouvelle structure du calendrier, c'est que la capacité d'adaptation des joueurs et leur intelligence vont être davantage mises à contribution. Le rôle des entraîneurs sera également plus important, puisque ce sera à eux d'apporter rapidement des ajustements entre deux matchs contre le même adversaire. Si quelque chose n'a pas fonctionné un soir donné, il faudra rapidement corriger le tir, sinon on risque de se retrouver dans le trouble à nouveau dès le prochain match.
Ce n'est pas vrai dans le hockey d'aujourd'hui que des équipes peuvent toujours jouer comme elles le souhaitent, en se disant que ce sera à leurs adversaires de s'adapter à eux. Tout le monde doit s'adapter, et ce sera encore plus vrai cette saison.
Heureux pour mon chum Marc-André
Parmi les belles histoires de ce début de saison, je me réjouis du succès que connaît mon chum Marc-André Fleury avec les Golden Knights de Vegas. Il n'a toujours pas subi la défaite en trois départs et a même signé un blanchissage à son dernier match.
Marc-André est comme un chat, avec 1000 vies plutôt que neuf. Chaque fois qu'il a été mis au défi depuis le début de la carrière, il a encaissé les coups avant de rebondir de belle manière.
C'est tellement facile de parler de lui parce qu'il est aimé par tout le monde. Je pense aussi que sa présence est encore plus importante cette année dans un vestiaire, en raison de la situation actuelle et de toutes les restrictions qui sont en vigueur. Ça peut rapidement devenir lourd pour les joueurs. On a d'ailleurs vu les Capitals de Washington être privés de quatre joueurs parce qu'ils n'avaient pas suivi à la lettre les consignes sanitaires.
D'avoir dans le vestiaire un Marc-André Fleury, joueur de tours invétéré, toujours prêt à faire rire les autres, ça n'a pas de prix en ce moment. Il est tellement accessible, aux antipodes de ce qu'on voit des gardiens habituellement. Avec son beau sourire Colgate, il parvient toujours à détendre l'atmosphère.