« Ça remonte à il y a très longtemps », s'est remémoré l'attaquant à la citoyenneté canado-américaine. « Je devais avoir 6 ou 7 ans et mon père (Sébastien) jouait à Berne. On est tombés dans la même équipe, et je pense que ç'a commencé quand son père m'avait amené à un entraînement.
« Ç'a juste cliqué, on parlait français tous les deux alors c'était plus facile. On était tout le temps l'un chez l'autre, dans les mêmes équipes et les mêmes tournois. C'était mon meilleur ami en Suisse. »
Leurs chemins se sont séparés quand le père de Thomas a mis un terme à sa carrière et que les Bordeleau sont rentrés à la maison, au Québec, pour s'y établir. Malgré la distance, ils gardent contact virtuellement en s'écrivant quelques fois par année et se sont aussi vus à quelques occasions.
« La dernière fois, c'était en Suisse, il y a quatre ou cinq ans », a estimé Delémont, qui joue dans la Ligue nationale suisse. « Ça fait un bon bout de temps, alors c'était sympa de le retrouver à Edmonton. Au moins, avec les réseaux sociaux, on a toujours l'impression de se voir. »
Une chose est sûre, c'est qu'ils partagent encore la même passion pour le hockey, cette passion qui est à l'origine même de leur amitié. Et Delémont est enchanté à l'idée de voir son vieux complice atteindre la LNH, avec les Sharks de San Jose, après toutes ces années de dur labeur.