CMJ : Fin du purgatoire de Connor Bedard en quarts?
La jeune sensation a été clouée au banc par Dave Cameron en troisième période contre la Finlande
La jeune sensation de la formation canadienne l'a appris à ses dépens dans le dernier match de la ronde préliminaire contre la Finlande - une victoire de 6-3 - alors qu'il n'a été utilisé que pendant 9:02, y compris une petite présence de 30 secondes au dernier engagement.
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Brennan Othmann, qui complète habituellement le premier trio avec Mason McTavish et Bedard, a subi le même sort, alors qu'il a vu son temps de jeu limité à 7:57.
« J'utilise les joueurs qui jouent le mieux, et sans dire qu'ils ont été mauvais, d'autres joueurs ont haussé leur niveau de jeu », a dit Cameron au micro de RDS. « Ils doivent être meilleurs sur 200 pieds.
« Si on veut avoir du succès en tant qu'équipe, ils doivent être en mesure de bien jouer dans les trois zones. Ils ont été bons jusqu'ici dans le tournoi, et je pense qu'ils vont rebondir. »
Il faut aussi dire que les favoris locaux ont dû écouler neuf minutes de désavantage numérique au dernier tiers, et que Bedard ne joue pas sur cette unité. Chose certaine, il était loin de son utilisation moyenne de 17:58 à ses trois premiers matchs. Il a quand même trouvé le moyen d'amasser un but et une aide.
Le jeune homme de 17 ans a cependant connu des difficultés dans son territoire et a effectué quelques longues présences, comme celle au cours de laquelle il a touché la cible en première période.
« On a été embouteillés dans notre zone pendant un bout, mais j'ai vu que j'avais une chance de me libérer, a-t-il expliqué après la rencontre. Je n'étais pas trop fatigué parce que nous avions été presque immobiles alors que nous défendions. »
Les membres des médias auraient aimé en savoir plus mardi, à la veille du match de quarts de finale contre la Suisse, mais les dirigeants de Hockey Canada ont préféré ne rendre personne disponible pour des entrevues. Il faut donc spéculer sur le sort qui sera réservé à Bedard au prochain match.
Avec sa récolte de trois buts et quatre aides en quatre rencontres jusqu'à maintenant, et compte tenu de la chimie qu'il a développée avec McTavish, le meilleur pointeur du tournoi avec sept buts et six aides, il y a fort à parier qu'il retrouvera son poste régulier - même si la Suisse ne représente pas une grande menace.
« C'est un match sans lendemain, a affirmé McTavish. Tout est possible. Nous devrons être plus concentrés et plus dynamiques dès le début du match. Il faudra dicter le rythme au départ. »
La formation helvète n'a signé qu'une seule victoire en ronde préliminaire, une de 3-2 contre l'Autriche. Elle n'a inscrit que huit buts et en a donné 15, tandis que le Canada a touché la cible à 27 reprises, n'accordant que sept buts à l'adversaire. Un duel inégal, s'il en est un.
« Il faut que les joueurs profitent de ce match, a lancé l'entraîneur Marco Bayer. Chacun devra disputer son meilleur match et demeurer patient. Nous avons montré notre meilleur niveau de jeu contre la Suède. On a prouvé qu'on pouvait tenir contre les grosses nations, mais nous aurons besoin du meilleur de tout le monde. »
Confiance
Il est vrai que les Suisses ont fait bonne figure contre la Suède - une défaite de 3-2 - et jusqu'à la moitié de la rencontre contre les États-Unis. La troupe de Bayer avait réussi à maintenir une égalité de 1-1 contre les Américains, jusqu'à ce qu'ils explosent avec six buts dans les 30 dernières minutes.
« Nous, on n'a rien à perdre, a rétorqué le défenseur Noah Delémont. Si je vous demande qui va gagner demain, vous allez tous me dire le Canada avec un score assez large. On a assez confiance, on a des qualités. On a livré un bon match contre les Suédois et 30 bonnes minutes contre les Américains.
« Il faudra bien commencer parce qu'on sait bien que s'ils commencent à prendre les devants après 5 ou 10 minutes, ça va être compliqué. C'est là où le match va se jouer. C'est là qu'on va voir s'il y aura vraiment un match dans le match ou s'ils se détachent déjà au début. »
