EDMONTON – Corey Perry avait promis de revenir dans le vestiaire des Oilers après le gain de 4-1 mardi lors du quatrième match de la finale de l’Ouest contre les Stars de Dallas. Perry avait laissé le plancher à Brett Kulak et Stuart Skinner, les deux premiers joueurs à s’entretenir avec les médias.
À son retour dans le luxueux vestiaire du Rogers Place, Perry avait un invité à ses côtés. Vêtu d’un chandail numéro 90 avec le nom de Perry dans le dos, Griffin Perry a accompagné son père pour la portion médiatique.
Avant de répondre aux questions des journalistes, Corey a indiqué à fiston de se placer à sa droite et de rester sage pour quelques minutes. Griffin, 8 ans, a réussi parfaitement sa mission.
« S’il y a une chose que je trouve encore plus géniale, c’est que je peux partager cette aventure avec mon garçon, a dit Perry à LNH.com à la fin de sa vague de questions. Il est dans l’environnement des Oilers. Il a regardé plusieurs matchs, il adore passer du temps dans le vestiaire. Mais il reste une chose à accomplir. Et c’est ce que nous pourchassons. »
Cette fameuse chose qui reste à accomplir, c’est d’éliminer les Stars pour atteindre la finale de la Coupe Stanley. Dans un portrait encore plus large, Perry et les Oilers ont comme objectif de remporter la Coupe Stanley. Ils ne veulent pas juste se qualifier pour la dernière étape comme l’an dernier, ils désirent en ressortir avec le gros trophée.
« Je n’y pense pas encore », a sagement répondu l’ailier de 40 ans même si les Oilers ont maintenant le contrôle de cette finale de l’Ouest avec une avance de 3-1 contre les Stars. « Il y a un autre match de hockey dans deux jours. Je me préparerai à partir de demain. La quatrième victoire est la plus difficile à gagner, tout le monde le sait. Les Stars joueront à la maison devant leurs partisans pour le cinquième match. »
Perry a l’expérience des grands moments. Vainqueur de la Coupe Stanley alors qu’il n’avait que 22 ans avec les Ducks d’Anaheim en 2007, l’Ontarien a participé à quatre autres finales depuis ce temps. Les quatre autres fois, il s’est retrouvé dans le camp des perdants : en 2020 avec les Stars de Dallas, en 2021 avec les Canadiens de Montréal, en 2022 avec le Lightning de Tampa Bay et en 2024 avec les Oilers.
S’il reste prudent et qu’il ne veut pas encore regarder trop loin, Perry avait des étoiles dans les yeux lorsqu’on lui a rappelé qu’il se retrouvait à une seule victoire d’une sixième visite en finale.
« C’est excitant, a-t-il répliqué. Je joue au hockey pour vivre de tels moments. Je travaille fort l’été pour justement me donner une autre chance. Quand j’avais sept ans et que je jouais dans la rue, je rêvais d’une finale de la Coupe Stanley. Je reste encore un enfant. J’ai du plaisir, comme tous mes coéquipiers. »
Une montagne de matchs
Âgé de 40 ans depuis le 16 mai, Perry ne se contente pas d’un simple rôle de meneur au sein des Oilers. Il est toujours un élément clé au sein de son équipe. Dans ce quatrième match face aux Stars, il a marqué le but vainqueur en redirigeant une superbe passe de Ryan Nugent-Hopkins en supériorité numérique.
Peu de temps avant son but, l’ailier droit avait regardé Jason Robertson créer l’égalité 1-1 dans le match alors qu’il était au banc des punitions.
« Oui, j’ai écopé d’une punition, mais je ne sais pas s’il s’agissait d’une obstruction de ma part, a-t-il précisé. Je voulais retourner au banc. Ça ressemblait probablement à un bloc, mais ce ne l’était pas. Je suis rentré en contact avec lui, il se retrouvait sur mon chemin. Nous avons trouvé une façon ensuite de marquer un gros but. Je me sentais mieux. »
« Nous parlons beaucoup lors de nos entraînements et nous insistons sur le besoin de réussir de bonnes passes en supériorité numérique, a-t-il continué. Nous avons besoin de bouger la rondelle rapidement. "Nuge" (Nugent-Hopkins) a réussi tout un jeu, il a placé la rondelle sur mon bâton. Je n’avais qu’à la déposer dans le filet. »


















