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BROSSARD -- Claude Julien atteindra, mardi, un plateau que seuls 18 autres entraîneurs ont franchi dans la l'histoire de la LNH, soit celui des 1200 matchs en carrière.

« Je ne me sens pas comme si j'étais rendu à 1200 matchs. Ç'a passé vite », a affirmé l'entraîneur des Canadiens de Montréal qui ne tient pas vraiment le compte de ses matchs passés derrière le banc.
« On vient de me le dire, a-t-il continué. Si je ne me trompe pas, ça ne tient pas compte des matchs en séries éliminatoires. Vous voyez comment je ne porte pas attention à ces choses-là. »
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Julien a fait ses débuts dans la LNH le 17 janvier 2003, avec le CH, avant de diriger brièvement les Devils du New Jersey et de se retrouver à la barre des Bruins de Boston, avec lesquels il a connu du succès en remportant la Coupe Stanley en 2011.
« D'un côté, ç'a passé vite. De l'autre, je me considère très chanceux de pouvoir encore pratiquer mon métier dans la Ligue nationale, a-t-il déclaré. Pour durer aussi longtemps, tu dois être entouré de bonnes personnes - les adjoints et les joueurs. Ils jouent un grand rôle dans les succès d'un 'coach'. Il faut que tout tombe en place parce que je ne serais pas ici devant vous si je n'avais pas connu de succès. »
Julien pointe au 14e rang de l'histoire avec 634 victoires, à égalité avec Darryl Sutter qui n'est plus derrière le banc d'une équipe de la LNH. Le fait qu'il atteigne le plateau contre les Bruins ne l'émeut pas du tout.
« Ça me laisse indifférent, pour tout dire, a-t-il réagi. C'est sûr que les Canadiens et les Bruins sont les deux organisations avec lesquelles j'ai passé le plus de temps. Ça rend l'histoire plus attrayante, mais ça ne change rien pour moi. »
Julien en a suffisamment plein les bras à élaborer des stratégies qui pourraient permettre à ses troupiers de vaincre les redoutables Bruins. Il s'agit du premier duel entre les deux grands rivaux cette saison.
« Les matchs contre les équipes du 'Original Six' revêtent tous un cachet particulier, a estimé l'attaquant Tomas Tatar. Ceux contre Boston sont chargés émotivement parce qu'ils sont tellement bons. Les gens veulent les voir perdre. C'est un défi de taille pour nous parce qu'ils sont actuellement tout feu tout flamme. C'est le genre de matchs que vous aimez jouer. »
Tatar et ses acolytes, Phillip Danault et Brendan Gallagher, se verront confier la tâche de surveiller le trio de l'heure dans la LNH, celui de Patrice Bergeron avec David Pastrnak et Brad Marchand.

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« J'adore le défi, c'en est un gros pour notre trio, a mentionné Danault. C'est un gros match pour toute l'équipe. Les Bruins ont quatre bons trios et ils sont solides en défense et devant le but. C'est une équipe complète. Ils ne se sont pas rendus en Finale de la Coupe Stanley pour rien. »
Danault, Tatar et Gallagher ont été réunis au sein de la première unité du jeu de puissance pour la première fois depuis belle lurette.
Tatar et Gallagher n'ont souvent pas fait partie de la même unité tandis que Danault, qui a vu que très peu de temps de jeu en supériorité la saison dernière, avait été retiré de l'unité du jeu de puissance dernièrement.
« On a voulu que je me concentre sur mon jeu, sur les détails qui me donnent de la confiance a confié Danault. Quand je m'applique défensivement, ça construit mon jeu sur le plan offensif. C'est ce que j'essaie de faire. Ça m'a fait du bien de me recentrer là-dessus. J'avais peut-être trop la tête à mon rôle sur le jeu de puissance. »