Macklin Celebrini Sharks

STOCKHOLM – Nathan MacKinnon n’a rien à dire à Macklin Celebrini.

L’attaquant de l’Avalanche du Colorado affirme que l’attaquant de 18 ans des Sharks de San Jose et premier choix au total du repêchage 2024 est déjà passé à la prochaine étape dans son parcours après seulement 70 matchs dans la LNH.

« Je n’ai aucun conseil à lui donner », a lancé MacKinnon, le premier choix au total du repêchage 2013, depuis le Championnat du monde 2025. « Il est un pro. Il est de loin en avance sur moi à 18 ans, mentalement. Je pense que son père lui a transmis beaucoup de connaissances, pour le placer en excellente position. Il a été très bien élevé. Il est un jeune fantastique. Il domine. Il ressort du lot alors qu’il est entouré de plusieurs joueurs plus âgés. Je pense qu’avec une bonne première moitié de saison, il aura une très bonne chance de faire partie de l’équipe olympique. Il m’impressionne beaucoup.

« Il est fantastique. Il est tellement mature pour un jeune de 18 ans, il possède tellement une belle attitude. Il est tellement heureux. Je peux voir à quel point il travaille dur. Il est voué à un brillant avenir. »

Celebrini, dont le père, Rick, est vice-président de la santé et de la performance des joueurs avec les Warriors de Golden State dans la NBA, est finaliste au trophée Calder 2025, remis à la meilleure recrue de la LNH à la suite d’un scrutin mené auprès de l’Association des journalistes de hockey professionnels (PHWA). Les autres finalistes sont le gardien des Flames de Calgary Dustin Wolf et le défenseur des Canadiens de Montréal Lane Hutson. Celebrini a récolté 63 points (25 buts, 38 passes) avec les Sharks cette saison, ainsi que six points (trois buts, trois passes) en sept matchs pendant le tournoi à la ronde du Championnat du monde. Il a aidé le Canada à terminer au premier rang du Groupe A alors qu’il a surtout évolué à l’aile gauche du centre des Penguins de Pittsburgh Sidney Crosby.

Cette expérience a aidé Celebrini, natif de North Vancouver, à accélérer son développement.

« Ça signifie tellement, a assuré Celebrini. Le simple fait de les côtoyer. D’aller souper avec eux. Tout. Jouer avec certains des meilleurs joueurs au monde et pouvoir apprendre d’eux, leur parler, voir comment ils approchent les matchs et s’occupent de leurs affaires… c’est une chose que je ne tiens pas pour acquise et qui va assurément m’aider à passer à la prochaine étape.

« Ce fut fantastique. Je me suis beaucoup amusé. J’aime vraiment ce groupe et l’équipe que nous avons. »

Celebrini apprend par osmose. Il est aussi amplement capable de prendre les choses en main.

« Il est ultra compétitif et extrêmement motivé», a mentionné l’entraîneur des Sharks Ryan Warsofsky, qui dirige les États-Unis au Championnat du monde. Il n’est pas un joueur qu’il faut constamment pousser. Il possède cette qualité dans son ADN. Il est doté d’aptitudes de leadership. Il est un jeune homme très spécial.

« Il est le genre de gars que vous voulez voir votre fille épouser, et quand je l’envoie sur la glace, il est le compétiteur ultime et il veut vous faire passer à travers un mur. J’ai trouvé qu’il a connu une très belle saison, et qu’il a été, à mon avis, la meilleure recrue de la ligue. Ce qu’il a accompli à 18 ans avec notre équipe chaque soir, c’est qu’il tirait les autres gars dans la bataille avec lui.

« Je lui accorde beaucoup de mérite, et il va continuer à s’améliorer et à se développer. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est son côté ultra-compétitif et sa motivation intrinsèque d’être le meilleur joueur sur la glace. »

Les Sharks (20-50-12) ont terminé au dernier rang du classement général de la LNH avec 52 points, 44 de moins que les Blues de St. Louis, détenteurs de la deuxième place de quatrième as donnant accès aux séries éliminatoires dans l’Association de l’Ouest. Ils détiennent le deuxième choix au total du repêchage 2025 après avoir vu les Islanders de New York remporter la loterie du repêchage de la LNH le 5 mai. L’apprentissage de Celebrini auprès de Crosby et MacKinnon devrait l’aider à faire de San Jose une meilleure équipe l’an prochain.

« C’est excitant, n’est-ce pas, a lancé Warsofsky. Vous apprenez des meilleurs. Sid est évidemment un capitaine dans cette ligue et il a gagné dans la LNH. MacKinnon a gagné dans cette ligue. Vous pouvez passer toute la formation du Canada, et les joueurs plus âgés savent tous comment jouer dans certaines situations. J’espère que Mack parviendra à apprendre une chose ou deux de ces gars-là. »

Ensemble, Crosby et MacKinnon ont aidé le Canada à remporter la Confrontation des 4 nations en février. Sur le plan individuel, MacKinnon a été nommé le joueur par excellence de ce tournoi, et il a aidé le Colorado à remporter la Coupe Stanley en 2022. Deux ans après cette conquête, il a mis la main sur le trophée Hart et le trophée Ted-Lindsay.

Crosby a soulevé la Coupe Stanley en 2009, 2016 et 2017, a obtenu deux fois le trophée Conn-Smythe à titre de joueur par excellence des séries éliminatoires (2016, 2017), a gagné deux fois la médaille d’or olympique (2010, 2014), la Coupe du monde en 2016, en plus d’avoir remporté le trophée Art-Ross deux fois (2007, 2014), le trophée Ted-Lindsay à trois occasions (2007, 2013, 2014) en plus d’être finaliste au trophée Hart à sept occasions, et de rafler cet honneur en 2007 et 2014.

Il serait donc difficile pour Celebrini de trouver un meilleur duo de mentors, même s’il n’en a pas vraiment besoin, a affirmé l’un de ses comparses.

« Je n’ai pas vraiment de conseil à lui donner », a soumis Crosby, le premier choix au total du repêchage 2005. « Il s’acquitte très bien de sa tâche. Il est mature. Il adore ce sport. Il adore la compétition. Il se soucie de toutes les facettes du jeu, des deux côtés de la rondelle. Avec de l’expérience, tout ça devient évidemment un peu plus facile. On ne peut pas emprunter de raccourci pour ça. Je pense qu’il est sur la bonne voie.

« Il n’a probablement pas trop besoin de m’écouter. »