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COLUMBUS -- Les Blue Jackets de Columbus se sont butés à un gardien en grande forme et à une Dame Chance peu coopératrice, lundi. Tuukka Rask a repoussé 39 lancers afin de signer le blanchissage dans la victoire de 3-0 des Bruins de Boston au Nationwide Arena.
« Il a été encore formidable, l'a encensé l'entraîneur des Bruins Bruce Cassidy. Votre gardien doit livrer la marchandise et je pense qu'il va de soi de dire qu'il l'a fait. Il mérite tous les éloges qu'on lui fait. Je suis fier de lui. »

En remportant la série quatre de sept 4-2, les Bruins passent en finale de l'Est pour la troisième fois depuis 2011, soit depuis l'année qu'ils ont gagné la Coupe Stanley. Ils sont retournés en finale d'association en 2013. Cette année, ils se mesureront aux Hurricanes de la Caroline, tombeurs des Islanders de New York en quatre matchs.
Le trio du vétéran David Krejci a dirigé l'attaque des Bruins avec deux buts, ceux de Krejci et de David Backes. Krejci a de plus amassé une aide, comme l'autre membre du trio Jake DeBrusk. Marcus Johansson a été l'autre buteur.
Rask s'est occupé du reste, signant le sixième jeu blanc en séries de sa carrière. Le gardien finlandais doit toutefois une fière chandelle à ses poteaux qui ont bloqué la rondelle à quatre reprises pour lui. Peu importe, il a supplanté Sergei Bobrovsky qui a bloqué 26 tirs.
« Nous luttons pour tout un chacun pendant toute la saison, a commenté Rask. J'essaie d'apporter ma contribution. Les gars bloquent des tirs devant moi et font les bons jeux sur les plans défensif et offensif. Nous jouons tous les uns pour les autres. Ç'a encore été un superbe effort collectif. »
Dans le camp des Blue Jackets, on ne pouvait que s'incliner devant le brio de Rask.
« Les gars ont travaillé très fort. Ç'a été notre meilleur match de la série, a tranché l'entraîneur John Tortorella. Rask est une des explications de notre élimination. Il a tout simplement pris son envol. »

Les Bruins blanchissent et éliminent les Blue Jackets

L'inefficacité des Blue Jackets en supériorité numérique leur a fait mal dans les trois derniers matchs de la série - trois défaites. Lundi, ils ont été blanchis en cinq occasions.
« Ce n'est pas que nous n'avons pas eu de chances de marquer. Nous en avons eu en masse, et des chances de grande qualité », a souligné le capitaine des Blue Jackets Nick Foligno. « J'ai beaucoup aimé le mordant que notre jeu de puissance a eu. C'est pour ça que c'est très enrageant. »
Blue Jackets acharnés
Les Blue Jackets auraient tout de même mérité mieux que d'accuser un retard de 0-1 après 40 minutes de jeu âprement disputées. Ils ont particulièrement été dominants au cours du deuxième tiers, avec un avantage de 17-5 dans la colonne des lancers.
Les hôtes ont retraité à leur vestiaire avec la rage au cœur après avoir vu l'attaquant Josh Anderson encaisser la mise en échec illégale à la tête du défenseur Charlie McAvoy, avec 20 secondes à écouler.
McAvoy a reçu une pénalité mineure pour son coup qui a visiblement ébranlé Anderson, ce qui a suscité le mécontentement des partisans des Blue Jackets et de l'entraîneur John Tortorella. Anderson a été de retour à son poste pour le début de la troisième période.
« Je ne vous dirai pas l'explication qu'on m'a fournie, mais ç'a été un moment très important dans le match », a mentionné Tortorella.
Après s'être vu annuler un but en première période, les Bruins ont pris les devants à la 13e minute de la deuxième période. Krejci a déjoué Bobrovsky à l'aide d'un tir des poignets après que le tir initial de DeBrusk eut fouetté la barre horizontale.
Le reste des 40 premières minutes a été l'affaire des gardiens. Rask a été excellent, en plus de recevoir l'aide de la barre horizontale deux fois.
Bobrovsky a frustré Sean Kuraly qui s'est présenté devant lui en compagnie de Joakim Nordstrom pendant une situation d'infériorité numérique des Bruins.
En troisième période, les Bruins se sont mieux défendus, hormis les occasions données en infériorité numérique.
Quand Johansson a fait 2-0 à 8:58, un long silence a enveloppé l'amphithéâtre.
« Ce deuxième but nous a démoralisés parce que nous savions que Rask était imbattable et que la rondelle ne voulait pas rentrer à l'autre bout », a admis Tortorella.
Quand Backes a fait 3-0 à 10:39, l'espoir a fait place à la résignation.