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MONTRÉAL -- Après deux campagnes dans les rangs de Quinnipiac, l'attaquant Ty Smilanic est prêt pour un « nouveau départ » au Wisconsin.

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Smilanic, âgé de 20 ans, a fait la transition vers les Badgers, six fois champions de la NCAA, pour sa saison junior, afin d'évoluer sous la gouverne de l'entraîneur-chef Tony Granato et de poursuivre ses études en économie.
L'espoir du Tricolore a ressenti le besoin d'agir après ne pas avoir atteint ses propres objectifs avec les Bobcats.
« Je suis plus que ravi d'être ici et de pouvoir redevenir le joueur que je crois être. L'année dernière n'en a pas été une bonne, pour moi. J'avais besoin d'un nouveau départ et d'un nouvel environnement. J'ai des coéquipiers formidables, ici, qui sont très encourageants, et je pense pouvoir jouer un rôle important dans les succès de notre équipe », a affirmé Smilanic, qui a récolté 27 buts et 44 points en 70 matchs jusqu'ici dans la NCAA. « Et d'être dirigé par Tony, c'était probablement la raison principale pour laquelle j'ai choisi le Wisconsin. Ç'a été l'un des principaux facteurs décisifs, pour moi. »

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L'attaquant natif d'Elizabeth, au Colorado, est impatient et « compte les jours » restants avant que les Badgers sautent sur la glace du Kohl Center, ce mois-ci à Madison. Ils disputeront un match préparatoire contre Lakehead, avant d'entamer officiellement leur saison plus tard la même semaine, dans un affrontement de la conférence du Big Ten, à Ohio State.
D'ici là, Smilanic a hâte de reprendre les cours, de participer aux entraînements officiels du club avec Granato à la barre et de continuer d'explorer la capitale d'État où il a passé la majeure partie de l'été à s'entraîner et à patiner.
« Je suis revenu il y a quelques jours à peine. C'est ma première fois ici alors qu'il y a des étudiants dans les parages. C'est incroyable. Tout est vraiment animé. C'est une ville vivante, a décrit Smilanic. C'est certainement différent de là où je vivais au Connecticut, mais c'est cool. »
Madison n'est pas la seule ville récemment visitée par l'ancien choix de troisième tour des Panthers.
Smilanic s'est également rendu à Montréal pour la toute première fois, en juillet ,dans le but de prendre part au camp de développement du Tricolore, lui qui avait été acquis quelques jours avant la date limite des transactions de la LNH, en mars. Et l'atmosphère du Complexe sportif Bell l'a marqué.
« Je sais que les partisans des Canadiens sont les plus énergétiques et les plus dévoués de la LNH, donc c'était génial de vivre ça, de voir tout le monde présent et excité de voir ce que les espoirs de l'équipe ont à offrir », a souligné Smilanic, en référence aux centaines de spectateurs qui se sont déplacés chaque jour. « C'est ce qui m'a vraiment frappé, voir ce que les Canadiens représentent pour la ville. On en parle à la télé et dans les documentaires. Ça donne une idée de ce que c'est, mais on ne peut pas tout à fait comprendre jusqu'à ce qu'on soit sur place pour le vivre par soi-même. Certaines personnes ont probablement pris congé de leur emploi pour venir nous voir, ce qui est vraiment spécial à mes yeux. »

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À ce sujet, ses parents, Pete et Nancy, ont même fait le trajet depuis le Colorado pour le voir évoluer dans son nouvel uniforme sur la Rive-Sud.
Le couple tient une compagnie de construction à Parker, une banlieue de Denver.
« Ils avaient constamment le sourire aux lèvres, ils en profitaient, tout comme moi, et profitaient de tout ce que la ville et l'organisation ont à offrir, a raconté Smilanic. C'est grâce à mes parents que je suis ici aujourd'hui, donc de pouvoir mettre le chandail des Canadiens et profiter du moment avec eux, c'était formidable. Ça signifiait beaucoup pour moi de les voir là, en raison de tout le soutien et le temps qu'ils m'ont consacrés. »
En ce qui a trait à la transaction qui a mené Smilanic vers Montréal, le jeune ne pourrait être plus heureux.
Il espère un jour pouvoir contribuer au sein du grand club.
« J'étais plutôt excité, c'est le moins qu'on puisse dire », a mentionné Smilanic, qui a appris la nouvelle durant le tournoi de l'ECAC à Lake Placid, dans l'état de New York. « Je vois le jeune noyau et le talent qu'ils ont, et je suis vraiment excité de m'y joindre. »
Le « jeune noyau » en question comprend l'ancienne vedette des Badgers Cole Caufield.
Et les ressemblances entre leurs parcours respectifs ne s'arrêtent pas là, eux qui ont été membres du Programme de développement national américain (USNTDP) en même temps.
Smilanic a de plus patiné plusieurs fois aux côtés du lauréat du trophée Hobey-Baker de 2021, cet été, lorsqu'il a rendu visite à son frère, Brock, à Madison.
« Je jouais avec les moins de 17 ans quand il était avec les M18 et qu'il a eu son année historique de 72 buts, s'est rappelé Smilanic. Je considère être aussi un marqueur, et il est l'un des meilleurs jeunes marqueurs au monde. Alors, c'était incroyable de pouvoir l'observer de près quand j'avais seulement 17 ans. J'ai beaucoup étudié son jeu, ce qu'il était capable de faire et comment il parvenait à marquer. »

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Maintenant, il ne tient qu'à Smilanic de mettre en pratique ses observations, au sein de la troupe de Granato.
Le directeur général Kent Hughes croit quant à lui certainement en ses atouts et le voit comme un éventuel morceau du casse-tête.
« Je pense que notre style de jeu se précise au fur et à mesure que l'équipe avance et que Marty [St-Louis] la dirige. Si l'on continue d'être de plus en plus rapides et intelligents, et qu'on amène ce genre de joueurs dans l'organisation, je pense que ça nous aidera dans notre recrutement et dans notre succès », a déclaré Hughes lors d'une conférence de presse, le 17 mars dernier. « J'ai vu [Smilanic] jouer plusieurs fois. C'est un joueur avec beaucoup de vitesse, qui est capable de marquer. On avait déclaré au début qu'il fallait améliorer notre vitesse, alors c'est un autre joueur qui nous aide dans ce contexte. »