Reilly - Panel

BROSSARD - Mike Reilly n'est peut-être membre du Tricolore que depuis lundi, mais il compte déjà quelques admirateurs dans le vestiaire.

«C'est un défenseur très talentueux. C'est lui qui menait notre jeu de puissance au Championnat mondial junior, ce fut l'un des meilleurs défenseurs du tournoi, a rappelé Alex Galchenyuk, avec qui l'arrière américain acquis lundi en retour d'un choix de cinquième tour du Wild du Minnesota a remporté l'or en Russie en 2013.
«Je suis content de le retrouver ici. Tu peux voir à quel point il est habile lorsqu'il a un peu d'espace. Si tu lui laisses une seconde ou deux, il va faire un beau jeu.»

La relation du défenseur de 6 pieds 2 pouces et 195 livres avec le gardien Charlie Lindgren ne date pas d'hier non plus. Les deux ont grandi «à 20 minutes» l'un de l'autre, ont joué dans la même équipe au niveau AAA et se sont affrontés à de nombreuses reprises dans les rangs universitaires.
«C'est un gars très talentueux. Je me souviens à l'université, c'était le quart-arrière sur le jeu de puissance. Il pouvait faire des choses spéciales avec la rondelle. C'est assurément une bonne acquisition», noté le cerbère de 24 ans, qui a été crédité d'un blanchissage, son deuxième de la saison, jeudi soir dans la défaite de 1 à 0 du Tricolore en tirs de barrage face aux Flyers de Philadelphie.
Et même s'il ne le connaissait pas personnellement avant lundi, Jonathan Drouin était bien heureux de le voir rejoindre les rangs du Tricolore.
«Je l'ai vu jouer plein de fois et je l'ai affronté au Championnat mondial junior. Il est capable de patiner, il bouge bien la rondelle, il est bon offensivement. Il a un coup de patin très fluide. J'étais content quand j'ai vu qu'on avait fait son acquisition, on a besoin de gars qui sont capables de pousser à l'attaque», a indiqué le numéro 92.

Quant au principal intéressé, qui s'est entraîné pour la première fois avec ses nouveaux coéquipiers mardi matin, il est bien bien heureux de se retrouver dans la Mecque du hockey.
«C'est une franchise historique, une ville incroyable qui veut une équipe gagnante. Ça vient avec de la pression, mais je suis excité d'être ici. Je sais que le hockey est très populaire au Minnesota, mais ici, c'est une coche de plus. J'ai eu des bons moments avec le Wild, mais je suis prêt à passer au prochain chapitre ici, a mentionné Reilly, qui se décrit comme un défenseur rapide pouvant appuyer l'attaque.
«J'aime utiliser ma vitesse et faire des passes aux avants. De ce que j'ai vu du premier entraînement, il y a plusieurs joueurs talentueux ici. J'aime jouer avec des gars comme ça, qui peuvent faire la passe au quatrième homme en attaque et faire des jeux. Je ne suis pas le plus physique, mais je m'en sors avec mon coup de patin. Je crois que mon tir est sous-estimé aussi.»
Une description qui convient parfaitement à l'entraîneur-chef Claude Julien.
«Je crois que son style ressemble à celui de Victor Mete. C'est un bon patineur, il manie bien son bâton, il est intelligent. Je crois que dans le hockey d'aujourd'hui, tu as un peu plus besoin de ce genre de joueur pour sortir la rondelle de ta zone. Comment il se décrit lui-même, c'est exactement le joueur qu'il est», a indiqué Julien, en mentionnant que Reilly serait «probablement» en uniforme mercredi lors de la visite des Islanders de New York au Centre Bell, sans toutefois le confirmer.
«Je sens que j'ai une bonne occasion de connaître du succès ici et j'ai hâte que ça commence, a souligné Reilly, dont le père, Michael J. Reilly, a été repêché par les Canadiens en 1977, sans jamais jouer un match dans l'uniforme tricolore.
«Je crois qu'il a pris part à un ou deux camps d'entraînement. C'est assez drôle, je trouve. Il connaît probablement mieux la ville que moi. C'est assez cool et c'est assez spécial que je me retrouve ici aussi. J'espère qu'il va pouvoir venir me voir jouer prochainement.»