Un lent départ et les unités spéciales ont coulé les Ducks 

Les Ducks d'Anaheim rateront les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour une septième saison consécutive.

Les Ducks (33-34-8) ont été éliminés à la suite d'une défaite de 4-1 face aux Flames de Calgary, jeudi.

Anaheim a remporté la Coupe Stanley en 2007 et s'est qualifié pour les séries 11 fois en 13 saisons entre 2005-06 et 2017-18. Les Ducks ont atteint la finale de l'Association de l'Ouest en 2015, où ils ont perdu en sept matchs face aux Blackhawks de Chicago, puis à nouveau en 2017, où ils ont été vaincus en six parties par les Predators de Nashville.

Voici un survol de ce qui s'est passé en 2024-25 et pourquoi la prochaine saison pourrait mieux se dérouler pour les Ducks.

Ce qu'il faut savoir

Potentiels joueurs autonomes sans compensation : Robby Fabbri, A; Ville Husso, G; Oliver Kylington, D; Brock McGinn, A

Potentiel joueur autonome avec compensation : Sam Colangelo, A; Lukas Dostal, G; Drew Helleson, D; Brett Leason, A; Isac Lundestrom, A; Mason McTavish, A; Nikita Nesterenko, A

Choix au repêchage de 2025 : 9

Ce qui leur a fait mal

Un départ décevant : Les Ducks n'ont pas commencé la saison du bon pied, ayant compilé une fiche de 5-8-2 au cours du premier mois de la saison (12 octobre au 13 novembre). Ce départ a placé les Ducks au huitième rang de la section Pacifique à ce moment, et ils n'ont jamais été en mesure de sortir de ce trou qu'ils s'étaient creusé.

Des déboires sur les unités spéciales : Les Ducks ont éprouvé beaucoup d'ennuis sur les unités spéciales, et ce dès le début de la saison. Leur avantage numérique occupe le 31e rang dans la LNH (12,5 pour cent), devant seulement les Islanders de New York (12,4 pour cent). Anaheim présente également le cinquième pire taux de réussite en infériorité numérique dans la ligue (73,5 pour cent).

Manque d'attaque : Les Ducks ont eu du mal à générer des buts dans n'importe quelle situation, eux qui ne marquent que 2,69 buts par match cette saison (27e dans la LNH). Il est vrai que cela représente une amélioration par rapport à la saison dernière, alors qu'ils ne marquaient que 2,48 buts par rencontre (30e dans la LNH). Cependant, aucun joueur dans la formation n'a récolté plus de 52 points, un total que leur meilleur pointeur, l'attaquant Troy Terry, a amassé en 69 matchs (19 buts, 33 passes).

Raisons d’être optimiste

Leo Carlsson : Deuxième choix au total au repêchage 2023 de la LNH, Carlsson a semblé beaucoup plus à l'aise lors de sa deuxième saison chez les Ducks. Le joueur de centre de 20 ans impressionne surtout depuis son retour de la Confrontation des 4 nations, où il a représenté la Suède. Depuis le tournoi, il cumule 21 points (11 buts, 10 passes) en 21 parties pour Anaheim. Avant la pause des 4 nations, il n'en avait récolté que 19 (neuf buts, 10 passes) lors des 48 premiers matchs de la campagne.

Mason McTavish : À sa troisième saison dans la LNH, le joueur de centre de 22 ans a établi des marques personnelles au chapitre des buts (20), des passes (28) et des points (48) en 69 matchs. Son meilleur rendement précédent était celui de sa saison recrue de 2022-23, quand il a inscrit 43 points en 80 parties. McTavish s'est avéré très solide pendant le mois de mars, avec une récolte de 14 points (six buts, huit passes) en 15 matchs. Le troisième choix au total au repêchage 2021 continue de faire preuve de constance.

Une jeune brigade défensive : Les Ducks comptent quatre défenseurs qui auront 24 ans ou moins au début de la prochaine saison : Jackson LaCombe (24), Drew Helleson (24), Olen Zellweger (21) et Pavel Mintyukov (21). LaCombe en particulier a fait des pas de géant cette saison. Après avoir terminé la dernière saison avec 17 points (deux buts, 15 passes) et un différentiel de -24 en 71 rencontres, il a enregistré 43 points (14 buts, 29 passes) et un différentiel de -1 en 68 parties cette saison. Il joue également 22:00 par match, une forte hausse par rapport à sa moyenne de 19:23 la saison dernière.