Makar shoots vs DAL

DENVER – Mardi, Cale Makar a été nommé finaliste pour le trophée Norris, qui est remis au meilleur défenseur de la LNH à la suite d’un scrutin mené auprès de l’Association professionnelle des journalistes attitrés au hockey (PHWA).

Mercredi, il a appris qu’il était également finaliste au trophée Ted-Lindsay, au joueur par excellence de la LNH à la suite d’un scrutin mené auprès des membres de l’Association des joueurs de la LNH.

Cependant, il n’a récolté que deux points depuis le début de la première ronde de l’Association de l’Ouest. Il a été blanchi à ses trois derniers matchs, et n’a toujours pas de point à égalité numérique en cinq matchs. L’Avalanche du Colorado fera maintenant face à l’élimination dans le match no 6 contre les Stars de Dallas au Ball Arena jeudi (21h30 HE; Victory+, MAX, TBS, ALT, SNE, SN360, TVAS).

« Je dois être bien meilleur, a-t-il affirmé. Je pense qu’il y a eu des séquences ou j’ai été très bon, et pour moi, la qualité de mon jeu ne se limite pas toujours au nombre de points que je vais obtenir. Il faut que je sois bon des deux côtés de la patinoire, et tout commence avec moi qui dois bouger mes pieds. Quand je fais ça, j’ai le sentiment que nous pouvons nous mettre en marche, surtout du côté de notre brigade défensive, alors il y a plusieurs choses que je peux améliorer. C’est une question de vie ou de mort maintenant, alors nous devons élever notre jeu d’un cran. »

Makar a placé la barre très haut, et il s’impose lui-même ces standards.

Il a remporté le trophée Calder en 2019-20, alors que la PHWA l’a élu meilleure recrue de la LNH. Il a ajouté le trophée Norris et le trophée Conn-Smythe, à titre de joueur par excellence des séries éliminatoires, à sa collection lorsque l’Avalanche a remporté la Coupe Stanley.

C’est la cinquième fois qu’il est finaliste au trophée Norris. Il a mené tous les défenseurs de la ligue cette saison pour les buts (30), les passes (62) et les points (92), établissant des sommets en carrière pour les buts et les points.

Avant le début de cette série, il avait récolté en moyenne 1,11 point par match pendant le tournoi printanier depuis le début de sa carrière. Seul Bobby Orr a fait mieux dans l’histoire de la LNH (1,24 point par match).

La mauvaise nouvelle : il éprouve de la difficulté à produire contre les Stars à nouveau. C’est la deuxième fois de sa carrière qu’il connaît une séquence de trois matchs de suite sans point en séries éliminatoires. La première fois, c’était au deuxième tour l’an dernier, alors que le Colorado s’est incliné en six parties contre Dallas. Il a conservé un différentiel de -6 au cours de ces trois matchs, et il présente une fiche de -4 au cours de son actuelle séquence.

La bonne nouvelle : Après trois matchs consécutifs sans point contre les Stars la saison dernière, il avait explosé avec trois points (deux buts, une passe) au cours de ses deux rencontres suivantes contre Dallas. Son moment est peut-être arrivé. Il a décoché 19 tirs depuis le début de la série, ce qui lui vaut le deuxième rang du Colorado derrière le centre Nathan MacKinnon (31 tirs), qui est aussi le meneur de l’équipe avec sept points (cinq buts, deux passes). L’Avalanche décoche 57,7 % des tentatives de tirs lorsque Makar est sur la glace à 5-contre-5.

« Écoutez, je pense que nous sommes trop critiques de sa série jusqu’ici, a soumis l’entraîneur de l’Avalanche Jared Bednar. J’ai regardé bien des choses. Cole les a regardées. Il y a quelques matchs où il aurait pu faire mieux, c’est certain, mais c’est une série difficile. »

Bednar a expliqué avoir observé la manière dont Makar défendait son territoire, et combien de chances il obtient depuis la zone la plus dangereuse dans l’enclave. Il a la sensation que Makar avait été le meilleur joueur des deux équipes dans le match no 4, un gain de 4-0 du Colorado. Makar a été blanchi dans cette rencontre, mais a obtenu cinq tirs sur neuf tentatives de lancers. Il a touché le poteau après avoir déculotté le défenseur des Stars Thomas Harley.

« Je ne suis pas inquiet pour lui, a assuré Bednar. Je crois qu’il va rebondir avec un match du tonnerre. »

Lorsqu’il lui a été demandé s’il était frustré, Makar a répondu qu’il arrivait, quand la rondelle n’entre pas dans le filet, de devoir prendre un pas de recul et de regarder les éléments positifs. Il a ensuite répété des paroles pleines de sens. « Je veux simplement être meilleur chaque jour et m’assurer que je fais les bonnes choses afin que cette équipe connaisse du succès. Je pense que je peux atteindre un autre niveau. C’est certain. »

Ce sont les standards que s’imposent les gagnants de nombreux trophées. Car c’est ainsi que l’on devient un gagnant de nombreux trophées.

Bednar a indiqué qu’il allait souvent voir Makar après les matchs pour lui dire qu’il a été fantastique, et Makar secoue la tête.

« Il me dit qu’il n’a pas été particulièrement bon dans telle ou telle situation, a raconté Bednar. Il revient sur les détails de presque tous les jeux défensifs qu’il pense qu’il aurait pu effectuer, et tous les jeux offensifs qu’il a réalisés. S’il ne voit rien d’ouvert en attaque, il le sait immédiatement. Je n’ai pas besoin de le corriger souvent. Il se fixe d’imposants standards.

« Je pense cependant que c’est une bonne chose. C’est ce qui fait que les grands joueurs sont de grands joueurs. Ils veulent effectuer chaque jeu parfaitement. Ils veulent voir chaque ouverture. Ce n’est simplement pas la réalité. Je pense que c’est en partie ce qui le motive, d’être le meilleur. »