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WINNIPEG – Assis sur la bande devant le banc des joueurs des Blues de St. Louis, Brayden Schenn enguirlandait le défenseur des Jets de Winnipeg, et accessoirement son frère, Luke.

Il s’agissait là d’une scène qui témoigne à merveille l’intensité de la série de première ronde entre les deux équipes, qui nécessitera un match ultime à la suite de la victoire des Blues 5-2, vendredi. Le septième face-à-face aura lieu au Canada Life Centre dimanche (19 h HE; CBC, TVAS, SN, TBS, MAX, FDSNMW).

C’était seulement de l’amour fraternel. Nous voulons gagner. Nous sommes comme ça », a dit l’attaquant des Blues. « J’adore Luke et il dirait la même chose de moi. Nous n’avons pas dépassé la limite. C’est comme ça le hockey, et au final, on représente une équipe avec laquelle on veut gagner la Coupe Stanley. »

En effet, cette série où les rebondissements n'ont pas manqué a fait naître un nouveau niveau d'intensité chez tous les joueurs, qu'ils soient liés par le sang ou non. Et pour une série qui a déjà exigé beaucoup de force mentale et physique de la part de tous ceux qui y ont participé, le septième match sera encore plus exigeant.

« Ce sont des moments pour lesquels on vit, qu'il s'agisse de la première ronde ou de la finale (de la Coupe Stanley). Quand on vit ces moments ou que l'on se retrouve dans ces situations, il faut vous assurer d'être prêt à faire votre travail et être la meilleure version de vous-même à chaque présence », a expliqué l'entraîneur-chef de Winnipeg Scott Arniel.

« Cette série a été extrêmement physique. Il faut donc continuer de se battre, de gagner les batailles et d'être compétitif lors de toutes nos présences. »

WPG@STL: Les frères Schenn ont maille à partir

Les Blues et les Jets ont distribué un total de 501 mises en échec au cours de leurs six matchs. Les Blues sont troisièmes parmi les équipes participant aux séries avec 252 mises en échec et les Jets les suivent de près avec 249.

Jusqu'à présent, l'équipe locale a remporté chaque match de la série. Les Blues ont dominé les Jets 17 à 5 pour les buts lors de leurs trois victoires au Enterprise Center, et il leur faut maintenant faire aussi bien à l'étranger.

« Je pense que les deux équipes ont démontré qu'elles aiment jouer sur leur propre patinoire. Nous l'avons fait ici, ils l'ont fait là-bas. Maintenant, nous devons nous rendre là-bas et essayer de prendre l'avance rapidement. Je pense que nous pouvons construire sur beaucoup de choses que nous avons faites ici sur notre glace », a déclaré le défenseur des Blues Cam Fowler.

« Mais nous sommes conscients de la situation dans laquelle nous nous trouvons, l'équipe contre laquelle nous jouons, la saison qu'elle a eue et le fait qu'elle joue très bien à domicile. Nous devons donc connaître un bon départ et nous en tenir à ce que nous avons fait de bien dans cette série. »

Les Jets, quant à eux, accueillent le premier match no 7 de leur histoire. L'ambiance sera disjonctée, mais les locaux veulent s'en tenir à ce qui a fonctionné à Winnipeg dans la série.

« Nous avons été très solides toute l'année à domicile. Nous le savons, nous sommes à l'aise quand nous jouons ici et la foule nous aide », a rappelé le défenseur des Jets Dylan Samberg. « Je pense que nous devons simplement utiliser l'avantage de la patinoire et nous assurer que nous nous en tenons aux détails simples et que nous essayons de ne pas connaître de baisse de régime. »

Les Blues et les Jets ont donné tout un spectacle au premier tour. Une série divertissante où le momentum n'a pas cessé de changer de côté. C'était intense. Le septième match promet de l'être tout autant.

« J'espère que ça se terminera en beauté. Tout au long de l'année, nous avons travaillé pour arriver à un tel scénario. Cette saison, nous avons parlé de ces situations et de certaines choses qui se sont produites, sans savoir si ça se répèterait en séries, mais maintenant, c'est le cas. C'est maintenant que ça se passe. C'est le match ultime », a lancé Arniel.

« Nous avons grimpé les échelons pour en arriver là, pour arriver à ce moment. Que ce soit au cours des 82 matchs ou des six que nous venons de jouer, ce sont toutes des choses qui vont nous servir pour le septième match, et je pense que notre groupe est prêt. Maintenant, c’est le temps de sauter sur la glace et jouer comme nous sommes capables de le faire. »

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