COLORADO SPRINGS – Le slogan des Sharks de San Jose est : l’avenir est turquoise.
« La chose amusante est que… », a dit le président des Sharks Jonathan Becher, lorsque rencontré pendant les réunions du Bureau des gouverneurs de la LNH cette semaine. « Je ne veux pas exagérer, mais nous avons probablement 10 à 15 requêtes par soir afin que nous le changions pour 'l’avenir est maintenant', car les partisans soutiennent qu’ils voient déjà les fruits de cet avenir. »
Mené par le centre de 19 ans Macklin Celebrini, San Jose se bat pour une place en séries éliminatoires, et l’engouement est de retour dans le « Shark Tank ».
Celebrini, premier choix du repêchage 2024, a inscrit 43 points (15 buts, 28 passes) en 31 matchs, au troisième rang de la LNH.
Les Sharks (14-13-3) se retrouvent présentement à un point des Blackhawks de Chicago et des Oilers d'Edmonton, qui occupent les deux places de quatrième as dans l’Association de l’Ouest avec 32 points. Celebrini et sa bande rendront visite aux Maple Leafs de Toronto jeudi (19 h HE; TSN4, NBCSCA).
« Nous ne nous attendons pas à participer aux séries cette année, a confié Becher. Si c’est le cas, c’est génial. Mais ce n’était pas dans les attentes avant le début de cette saison. Nous voulions faire un progrès substantiel. Je pense que nous avons déjà accompli cet objectif, si l’on présume que nous pourrons maintenir ce niveau de jeu pour le reste de l’année.
« La prochaine saison était celle dans laquelle nous allions mettre les bouchées doubles afin de décrocher une place en séries. »
San Jose a participé à la danse printanière 19 fois en 21 saisons de 1997-98 à 2018-19, faisant cinq apparitions en finale d’association et atteignant la finale de la Coupe Stanley en 2016.
Les Sharks comptaient sur des joueurs vedettes comme Joe Thornton, qui a été intronisé au Temple de la renommée le 8 novembre. Le SAP était l’un des amphithéâtres les plus bruyants de la LNH.
Puis sont arrivés un déclin et une reconstruction.
Non seulement les Sharks ont raté les séries lors des six dernières saisons, mais ils ont terminé au dernier rang du classement général au cours des deux plus récentes campagnes.
Le côté positif?
Celebrini est devenu le premier joueur de l’histoire des Sharks à être sélectionné au tout premier rang d’un repêchage.
À 18 ans, la saison dernière, il a pris le deuxième rang pour les buts (25) et les passes (38), ainsi que le troisième rang à égalité pour les points (63) parmi toutes les recrues de la LNH. Il a été finaliste pour l’obtention du trophée Calder à titre de recrue de l’année, un honneur mérité par le défenseur des Canadiens de Montréal Lane Hutson.
Cette saison, Celebrini n’est rien de moins qu’un des meilleurs joueurs de la Ligue.
« Je n’ai jamais vu un joueur de son âge avoir une telle éthique de travail, a noté Becher. Ce n’est pas une blague quand je dis que parfois nous devons le sortir de la glace. Nous ne voulons pas qu’il s’entraîne trop, etc. Il est souvent le premier (sur la glace) et le dernier à quitter. »






















