MIDWAY, Pennsylvanie – J.T. Miller connaît déjà un peu Mike Sullivan.
L’attaquant a joué 26 matchs en tant que recrue de 19 ans avec les Rangers de New York en 2013, alors que Sullivan était l’un des entraîneurs adjoints à John Tortorella.
« Je me souviens que lorsque j’avais besoin d’une réponse directe, il était l’interlocuteur désigné, a raconté Miller à LNH.com mardi. C’est parfois difficile dans ce sport de donner ces réponses. Il était direct avec moi. »
En vue de sa 14e saison dans la LNH et en étant toujours à la recherche d’une première conquête de la Coupe Stanley, Miller espère que Sullivan apportera ce même trait de personnalité à New York en tant qu’entraîneur-chef.
« Il est très direct. Ça aide mon jeu, a renchéri Miller. J’ai du temps pour ne pas penser au hockey présentement, mais j’ai très hâte d’apprendre à le connaître. »
Sullivan a été nommé entraîneur des Rangers le 2 mai en remplacement de Peter Laviolette après 10 saisons à la barre des Penguins de Pittsburgh. Le pilote de 57 ans a quitté Pittsburgh le 28 avril après avoir vécu deux triomphes de la Coupe Stanley (2016, 2017) et établi des records de l’histoire des Penguins pour les victoires (409) et les matchs dirigés (753).
Cette saison, les Rangers (39-36-7) ont terminé au cinquième rang de la section Métropolitaine, six points derrière les Canadiens de Montréal et la dernière place donnant accès aux séries dans l’Association de l’Est, une saison après avoir mis la main sur le trophée des Présidents. Les Penguins (39-36-7) ont quant à eux raté les séries éliminatoires pour une troisième année consécutive.
Âgé de 32 ans, Miller a passé six saisons avec les Rangers avant d’être échangé au Lightning de Tampa Bay le 26 février 2019, puis aux Canucks de Vancouver le 22 juin 2019. Un autre échange lui a fait reprendre la direction de New York le 31 janvier dernier.
Peu de temps après cette plus récente transaction, Miller a joué sous les ordres de Sullivan, qui dirigeait les États-Unis à la Confrontation des 4 nations entre le 12 et le 20 février.
« Il est une très bonne personne, a souligné Miller. Il était probablement un peu plus permissif et détendu qu’il ne l'est dans un calendrier de 82 matchs, mais il est vraiment un bon gars. Je n’ai pas entendu un seul commentaire négatif à son endroit. Côté 'coaching', j’ai un énorme respect pour lui, pour son curriculum vitae, sa carrière et tout ce qu’il a été en mesure d’accomplir.
« J’ai vraiment hâte de travailler avec lui. J’ai tellement de respect pour ce qu’il a accompli dans ce sport. Je pense que ça va bien cadrer avec moi et avec notre équipe. »
Sullivan a mentionné le 8 mai qu’il avait l’intention de contacter chaque membre des Rangers. Miller a reçu son appel, mais le premier contact en personne pourrait devoir attendre au camp d’entraînement.
« Je pense qu’il a essayé d’entrer en contact avec le plus de gars possible afin de se présenter, a dit Miller. Je n’aurai probablement pas la chance de le voir beaucoup cet été, peut-être une fois ou deux. […]
« Quand tu ne participes pas aux séries, c’est nul, mais ça te donne l’occasion de t’éloigner un peu du hockey. Nous avons beaucoup d’autres choses en dehors du hockey qui sont bénéfiques pour nous. Je suis persuadé que c’est la même chose pour lui. Je pense que nous avons tous hâte d'être en septembre et de nous retrouver ensemble. »
Miller a participé aux séries une seule fois au cours des cinq dernières saisons – Vancouver s’est incliné en sept matchs au deuxième tour contre les Oilers d’Edmonton en 2024. Il a inscrit 70 points (22 buts, 48 passes) en 72 matchs cette saison, dont 35 points (13 buts, 22 passes) en 32 rencontres après avoir été échangé aux Rangers.
Mardi, Miller prenait part à une ronde de qualification de golf pour le Championnat du U.S. Open 2025. Il a remis une carte de +4, ratant la coupure par une journée nuageuse et venteuse au Quicksilver Golf Club.
C’était la troisième fois que Miller tentait de se qualifier. Il adore le golf et il a du plaisir, mais l’an prochain, il aimerait beaucoup mieux ne pas être disponible pour cette tentative de qualification au U.S. Open.
« Je pense que c’est pareil pour tout le monde. Quand tu ne fais pas les séries, particulièrement quand tu t’attends à les faire, tu te dois de mieux jouer et de performer en tant que professionnel, a dit Miller. Je pense que c'est ce dont nous allons tous nous soucier. »