Peter Laviolette se transforme en taureau

Peter Laviolette a décidé de prendre le taureau par les cornes en ce début de saison. Carrément.
Pour s'assurer que son équipe connaisse du succès à son premier voyage de l'année au Canada, l'entraîneur-chef des Predators de Nashville a pris un pari avec ses joueurs. S'ils remportaient les deux matchs en deux jours face aux Flames de Calgary, vendredi, et aux Oilers d'Edmonton, samedi, il allait réaliser une de leurs demandes.

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Ils lui ont demandé de porter une tête de taureau lors de sa rencontre avec les journalistes après le match de samedi. Rien de moins! À la surprise de plusieurs, il a accepté, alors que ses joueurs, postés derrière les journalistes, se retenaient de rire aux larmes.
« On savait que ça allait être un voyage difficile, donc on a mis les joueurs au défi en leur disant qu'ils pourraient décider de la récompense. Nous honorons notre partie du pari », a expliqué Laviolette, comme si de rien n'était, alors que son crâne était recouvert par cette grosse tête de taureau poilue, ornée de cornes et dont la bouche bougeait.

Le défenseur P.K. Subban, qui était en entrevue télévisé quelques secondes auparavant, a dû se retenir de pouffer de rire puisqu'il savait que Laviolette allait bientôt faire son apparition.
« C'est bon de voir qu'il « Laviolette » a respecté sa portion du pari, a dit Subban. Pour une équipe, 82 matchs, ça peut être une longue saison et quand tu dois disputer deux matchs en deux soirs sur la route, on essaye d'avoir un peu de motivation et du plaisir. Il a bien fait ça. »
Bien évidemment, Subban a filmé le tout avant d'envoyer la vidéo sur Instagram.
Instagram from @subbanator: Coach Lavi in the mix! 🤣 ...crazy props!!!
La question que l'on est en droit de se poser est : pourquoi une tête de taureau?
« Je ne peux pas trop rentrer dans les détails parce que ce sont des choses qui se passent dans le vestiaire, a dit le défenseur. Mais il y avait un taureau très connu qui avait remporté environ 42 victoires et qui n'avait jamais subi la défaite. Pour nous, c'était un symbole de notre voyage sur la route. »