Predators shake hands

Les Predators de Nashville ont atteint la Finale de la Coupe Stanley en 2017 ainsi que la deuxième ronde dans l'Ouest la saison dernière, mais ils ont été incapables de franchir le premier tour cette année, s'inclinant en six matchs contre les Stars de Dallas.

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Les Predators ont remporté le titre de la section Centrale pour une deuxième saison de suite, mais n'ont jamais semblé être en mesure de jouer comme ils en sont capables, et ils ont été éliminés lorsque le défenseur des Stars John Klingberg a marqué alors qu'il restait 2:58 à jouer en prolongation pour concrétiser le gain de 2-1 dans le match no 6 lundi.
Voici cinq raisons qui expliquent l'élimination des Predators:

  1. Le premier trio en panne sèche

Le premier trio de Nashville composé de Filip Forsberg (un but, une passe), Ryan Johansen (un but, une passe) et Viktor Arvidsson (aucun point) a amassé un total combiné de quatre points contre les Stars.

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Ce rendement décevant survient après qu'Arvidsson eut établi un record des Predators avec 34 buts en saison régulière et que Johansen eut amassé un sommet personnel de 64 points (14 buts, 50 passes). L'entraîneur des Predators Peter Laviolette a séparé les membres de cette unité en troisième période du match no 6 afin de générer quelque chose en attaque, mais ces trois joueurs ont été incapables de s'imposer au cours de la série.
« Nous savions que ce serait une série difficile et elle s'est déroulée comme nous pensions qu'elle se déroulerait, a mentionné Laviolette. Les Stars forment l'une des meilleures équipes défensives de la ligue. Ils ont terminé parmi les trois premiers, tout comme nous. Nous étions en droit de nous attendre à du jeu fermé, et les deux équipes misaient sur de très bons gardiens. Nous savions que ce serait difficile de marquer. En fin de compte, nous aurions eu besoin d'un but de plus. »

  1. Jeu d'impuissance

Les Predators ont terminé au 31e et dernier rang de la LNH en avantage numérique (12,9 pour cent) en saison régulière. Ils n'ont pas redressé la barre en séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Nashville a été blanchi en 15 occasions en supériorité numérique au cours de la série et éprouvé beaucoup de difficulté à générer du momentum pendant à la suite d'une attaque massive. Les Predators ont été la seule équipe de la première ronde à ne pas avoir trouvé le fond du filet avec l'avantage d'un homme.
« Je ne peux pas l'expliquer, a admis le défenseur des Predators Roman Josi. Nous avons tenu plusieurs réunions, nous avons travaillé là-dessus, encore et encore, et pour une raison ou pour une autre, nous n'avons pas été en mesure d'exécuter sur le jeu de puissance. J'évolue en avantage numérique, alors j'accepte entièrement ma part de responsabilité. C'est un élément important, et nous avons pu le voir encore une fois en séries. »

  1. Où est la profondeur?

Alors que le premier trio peinait à marquer, les Predators n'ont pas reçu de production offensive de la part du reste du groupe des attaquants, à l'exception de Rocco Grimaldi, qui a inscrit trois buts en cinq matchs.

En excluant Grimaldi, aucun attaquant de Nashville n'a inscrit plus d'un but dans cette série. Les joueurs de Dallas ont été très efficaces afin d'empêcher ceux de Nashville de s'amener au centre de la glace afin de créer des chances de marquer de grande qualité.
« C'est également ce qu'ils ont fait en saison régulière, mais ils font tellement du bon travail afin de se défendre et de ne pas nous laisser d'espace, a expliqué l'attaquant de Nashville Austin Watson. Je ne sais pas quoi dire, (les Stars ont) occupé le deuxième ou le troisième rang pour les buts alloués. Ils nous ont rendu la tâche difficile. Leurs meilleurs joueurs, (Jamie) Benn, (Tyler) Seguin, (Alexander) Radulov, ainsi que leurs jeunes [défenseurs] ont connu toute une série. C'est toutefois difficile à avaler pour le moment. »

  1. Aucune réponse contre le premier trio des Stars

L'entraîneur des Stars Jim Montgomery a apporté un ajustement au cours de la série, qu'il a commencé à implanter dans certaines
situations dans le match no 2, alors qu'il a jumelé Benn, Seguin et Radulov sur le même trio. Ces trois joueurs ont amassé un total combiné de 18 points (sept buts, 11 passes) dans cette série.
Ce premier trio a eu un impact particulièrement important au cours de la victoire de 5-3 des Stars dans le match no 5 au Bridgestone Arena alors qu'ils ont amassé sept points (trois buts, quatre passes), ce qui a permis aux Stars de prendre les devants 3-2 dans la série.

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  1. Le Bridgestone Arena n'intimide plus

Les Predators ont conservé un dossier de 9-2 au Bridgestone Arena au cours de leur parcours jusqu'en Finale de la Coupe Stanley en 2017. Ils n'ont pas connu autant de succès à domicile depuis en séries éliminatoires.
En incluant les deux défaites en trois matchs subies contre les Stars, les Predators montrent une fiche de 4-6 au Bridgestone Arena au cours des deux derniers tournois printaniers.