Panthers celebrate goal

SUNRISE, Floride – Les Panthers de la Floride occupaient le dernier rang de l’Association de l’Est, pas plus tard que le 3 décembre.

Avec leur victoire de 3-2 aux dépens des Kings de Los Angeles, mercredi, les doubles champions en titre de la Coupe Stanley montrent maintenant une fiche de 6-1-1 à leurs huit derniers matchs et n’accusent qu’un point de retard sur les Devils du New Jersey et la deuxième place de quatrième as dans l’Est.

Le réveil survient au moment où les Panthers s’apprêtent à jouer le premier match extérieur de la LNH dans l’État de la Floride. Ils accueilleront les Rangers de New York dans le cadre de la Classique hivernale de la LNH Discover 2026 au loanDepot park de Miami le 2 janvier (20 h HE; HBO Max, truTV, TNT, SNW, SNO, SNE, TVAS).

« Ça nous donne énormément de confiance, a argué l’attaquant Carter Verhaeghe. Ça nous a pris un certain temps pour trouver notre rythme. Maintenant, nous savons de quelle façon nous voulons jouer chaque soir. Chaque saison est différente. »

Il y a une raison pour laquelle aucune équipe de la LNH n’a remporté trois championnats consécutifs depuis les Islanders de New York (quatre fois) de 1980 à 1983. C’est difficile, surtout à l’époque du plafond salarial, qui a été introduit en 2005-06. Tellement de choses peuvent bien aller. Et tellement de choses peuvent mal aller.

Les Panthers ont atteint la finale de la Coupe Stanley en 2022 avant de soulever le précieux trophée au cours des deux dernières campagnes. Ce sont trois longues saisons et, conséquemment, trois courtes périodes estivales. Comment se motiver pour les matchs d’octobre, novembre et décembre, quand avril, mai et juin sont si loin? En même temps, chaque adversaire se sert de toi comme comparatif.

« Ça prend un temps pour se mettre en marche, a reconnu Verhaeghe. Surtout quand tu te rends aussi loin trois ans de suite. »

Surtout quand tu es aussi décimé par les blessures. Les attaquants Aleksander Barkov (genou) et Matthew Tkachuk (bas du corps), deux des meilleurs joueurs de l’équipe, n’ont pas joué un seul match cette saison. Tout comme l’attaquant Tomas Nosek (non dévoilé). Le défenseur Dmitry Kulikov (épaule) est à l’écart depuis le troisième match, et l’attaquant Jonah Gadjovich (haut du corps) est sur la touche depuis la 11e partie. La liste continue.

Le plus bizarre dans tout cela? L’attaquant Eetu Luostarinen a raté huit matchs entre le 17 novembre et le 4 décembre après s’être brûlé avec un barbecue.

En date du 3 décembre, la Floride était à égalité au 15e rang pour la moyenne de buts marqués par match (3,00) et au 19e rang pour les buts accordés par partie (3,20). Son jeu de puissance occupait le 17e échelon (19,1%) et l’infériorité numérique était 24e (74,3%).

« Ce n’est pas une chose que tu peux changer ou influencer, a dit le directeur général Bill Zito. Les gars font de leur mieux. Ils sont dévoués à être des professionnels. Nous avions l’impression d’être incapables de nous en sortir. »

Zito a parlé d’apprendre à être patient.

« Je pense que tu dois continuer de te battre malgré tout, a dit le DG. J’ai regardé les autres équipes qui ont connu du succès pendant plusieurs saisons, et je n'ai pas trouvé d’indice sur ce qui allait se passer, mis à part ce qui est évident. »

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Depuis le 4 décembre, les Panthers sont quatrièmes pour les buts par match (3,75) et 13e pour les buts accordés en moyenne (2,75). Leur avantage numérique est 18e (19,2%) et leur infériorité numérique prend le premier rang (92,9%).

Qu’est-ce qui a changé? L’entraîneur Paul Maurice se tourne vers le retour de Luostarinen, car ce retour a rendu le nombre de blessures plus facile à gérer, à son avis. Verhaeghe, qui mène la Floride avec 11 points (sept buts, quatre passes) au cours des huit derniers matchs, soutient qu’une équipe doit tenter de trouver son identité chaque année, et que les Panthers viennent de commencer à la trouver.

« Je pense que nous savons à quel point ce sera difficile, a-t-il mentionné. Il n’y aura pas des beaux jeux chaque soir. Je pense que nous sommes à l’aise de jouer des matchs serrés. Nous ne nous faisons pas de trop grandes attentes. Nous tentons simplement de jouer de la bonne façon soir après soir. »

Le centre Anton Lundell note que les Panthers sont meilleurs dans les petits détails récemment.

« C’est une longue saison, alors peu importe ce qui arrive, tu dois être capable de repartir à neuf et d’avancer, a dit le Finlandais. C’est notre mentalité. Nous voulons améliorer notre jeu et nous améliorer individuellement. Mais en même temps, nous voulons bâtir notre jeu, et je pense que nous avons fait des pas vers l’avant en ce sens. Il y a encore des choses que nous pouvons mieux faire, mais je pense que nous sommes de retour sur les rails. Il faut que ça se poursuive. »

Tkachuk devrait revenir plus tôt que tard, même s’il n’a pas encore commencé à s’entraîner avec ses coéquipiers. La Classique hivernale approche, tout comme la moitié de la saison régulière. Les séries ne sont dorénavant plus si lointaines. Maurice soutient qu’elles sont comme « la lumière au bout du tunnel », et qu’elles font en sorte que c’est plus facile de se motiver pour les matchs.

« Il faut rester dans la bataille, a conclu Verhaeghe. C’est notre mentalité. Espérons que nous allons pouvoir continuer à mettre des victoires en banque et nous mettre en position pour faire les séries. »