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RALEIGH -Les Hurricanes ont du mal à trouver du positif sur lequel bâtir après les deux premiers matchs de la finale de l'Est face aux Bruins.

Et pour cause. Mis à part une deuxième période dominante lors du match no 1 de la série, ils n'ont tout simplement pas été capables de générer quoi que ce soit qui pourrait leur permettre d'être optimistes malgré une cuisante défaite de 6-2 subie lors du deuxième affrontement, dimanche.
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La seule réjouissance dans le camp des Hurricanes, c'est que les deux prochains matchs seront disputés au PNC Arena de Raleigh, où ils n'ont toujours pas subi la défaite en séries éliminatoires (5-0).
« Nous allons devoir nous regrouper, a commenté l'entraîneur Rod Brind'Amour. Le premier match n'a pas été si mauvais. Nous étions en mesure de rivaliser avec eux et nous devons nous en souvenir. Peu importe si tu gagnes 1-0 ou 2-1 en prolongation ou 10-0, ça n'a pas d'importance.
« Il n'y a que le prochain match qui compte, et nous sommes toujours vivants. Nous allons voir. »

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Ils sont toujours en vie : voilà un peu de positif. Reste qu'ils doivent absolument trouver le moyen de signer une victoire devant leurs partisans, mardi (20 h (HE); TVAS, CBC, SN), sans quoi les carottes seront presque cuites.
C'est d'ailleurs ce qu'on disait, il y a quelques semaines, quand les Capitals - les champions en titre, faut-il le rappeler - les ont battus deux fois de suite à Washington pour amorcer la première ronde. Deux matchs plus tard, la série était égale 2-2.
« Nous l'avons déjà fait, a lancé le capitaine Justin Williams. Notre expérience, c'est ce sur quoi nous pouvons bâtir. Nous sommes convaincus que nous pouvons le faire. Mais s'ils passent au prochain tour, je vous assure que nous allons leur rendre la vie difficile et que ce ne sera pas facile.
« Nous allons digérer cette défaite et le troisième match sera à nous, du moins je l'espère. »
Malgré cette expérience encourageante, la question qui se pose est la suivante : les Capitals ont-ils offert un niveau de jeu moindrement comparable à celui qu'affichent les Bruins en ce moment? Fort probablement pas.
Les Hurricanes avaient au moins été en mesure de rivaliser un tant soit peu avec les Capitals, échappant le deuxième match 4-3 en prolongation. Le contexte est fort différent cette fois et tout indique que les Bruins - une équipe fort expérimentée - sentent l'odeur du sang et ne lâcheront pas le morceau tant qu'ils n'auront pas leur laissez-passer pour la Finale.
« Je ne crois pas que nous ayons brisé leur confiance, a déclaré le gardien de Boston, Tuukka Rask. Une équipe n'atteint pas la troisième ronde sans avoir un groupe mentalement fort. Nous menons 2-0, c'est bon. Nous avons fait notre travail à domicile et il faut maintenant transporter ça à l'étranger. »
L'œil de l'ouragan
On ne pensait pas dire ça il y a quelques mois à peine, mais le PNC Arena est devenu un amphithéâtre hostile par la force des choses. Les Hurricanes ont créé un engouement que l'on n'avait pas vu en Caroline depuis des années grâce à leurs succès et à leurs célébrations d'après-victoire - le fameux « Storm Surge ».

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Les amateurs sont revenus au galop et remplissent les gradins tout comme ils l'ont fait en 2006 quand l'équipe a remporté la Coupe Stanley pour la première fois, et la seule, de son histoire. Les Hurricanes en ont fait une sorte de forteresse cette saison, maintenant une fiche de 24-13-4.
La preuve n'est pas encore faite, mais l'organisation a elle-même proclamé en deuxième ronde que l'amphithéâtre était le plus bruyant de la LNH.
« Nous savons ce dont nous sommes capables à domicile, a mentionné le gardien Petr Mrazek. Nous avons hâte de retrouver nos partisans. C'est presque comme si nous avions un joueur supplémentaire avec nous sur la patinoire. »
Un septième joueur, c'est exactement ce dont ont besoin les Hurricanes.