Lorsque l’Avalanche a remporté la Coupe en 2021-22, elle misait sur une belle profondeur. Lorsque le Colorado est arrivé à court au cours des deux derniers tournois printaniers – s’inclinant en sept matchs contre le Kraken de Seattle en première ronde en 2022-23 puis en six parties contre les Stars au deuxième tour la saison dernière – ce n’était plus le cas.
MacFarland a été très clair, il n’avait pas l’intention de complètement chambouler sa formation. Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait eu la moindre idée qu’il lui faudrait accomplir autant de travail, il a simplement répondu « non ».
L’ajout le plus important à l’équipe au cours de la saison morte a été l’attaquant Parker Kelly, qui a accepté un contrat de deux ans à titre de joueur autonome sans compensation le 1er juillet 2024. Le reste des modifications a découlé des blessures, d’une évaluation différente et de différentes opportunités.
« Nous avons ramené essentiellement le même groupe de joueurs, et nous étions plutôt amochés en début de saison. Nous avons eu la chance de regarder les joueurs que nous avions sous la main en lever de rideau, et de nous faire une idée sur ce que nous aimions et ce que nous aimions moins, a raconté Bednar. En tant qu’entraîneur, je me sens choyé, parce que nous avons réussi à améliorer notre formation dans la plupart des facettes. »
Le dossier des gardiens a été le premier à être réglé. Le Colorado a fait l’acquisition de Scott Wedgewood des Predators de Nashville le 30 novembre, puis de Mackenzie Blackwood des Sharks de San Jose le 9 décembre.
Le coup d’éclat est survenu le 24 janvier. L’Avalanche a mis la main sur le centre Jack Drury et l’attaquant Martin Necas dans le cadre de la transaction qui a fait passer l’attaquant vedette Mikko Rantanen, qui allait pouvoir se prévaloir du statut de joueur autonome sans compensation au terme de la saison, aux Hurricanes de la Caroline dans un échange complexe à trois équipes.
L’Avalanche a ensuite obtenu le défenseur Ryan Lindgren des Rangers de New York le 1er mars, le centre Brock Nelson des Islanders de New York le 6 mars, puis le centre Charlie Coyle des Bruins de Boston et le défenseur Erik Johnson des Flyers de Philadelphie le 7 mars.
« Ce fut une année éprouvante à bien des égards, a admis MacFarland. Il y a évidemment eu plusieurs mouvements de personnel, et nous avons dû prendre certaines décisions difficiles. Mais si on compare avec le premier jour de la saison, je pense que nous formons une meilleure équipe. Je trouve que nous avons plus de profondeur dans l’ensemble. Nous avons évidemment échangé de très bons joueurs de hockey. La composition de l’équipe est maintenant différente. »
L’Avalanche mise toujours sur la vitesse et un jeu de puissance dévastateur. L’organisation pense toutefois être plus solide dans d’autres facettes du jeu : devant le filet, défensivement, sur le plan de la robustesse et à 5-contre-5. Le Colorado pense être davantage en mesure d’avoir le dessus sur les Stars, même si Dallas a fait l’acquisition de Rantanen de la Caroline le 7 mars.
« Je pense que nous allons devoir être plus dangereux offensivement, a mentionné MacFarland. Nous espérons qu’avec nos plus récents ajouts, nous pourrons gagner différents types de matchs, notamment des parties à bas pointage, où il n’y a pas d’espace sur la glace et où le jeu physique est intense en fond de territoire. »
MacKinnon et Makar ont encore une fois brillé dans le match no 1. MacKinnon a inscrit deux buts et une passe, tandis que Makar a récolté une mention d’aide. Certains des nouveaux venus ont toutefois eu leur mot à dire eux aussi. Blackwood a réalisé 23 arrêts. Coyle a touché la cible. Drury, Parker et Lindgren ont tous récolté une passe.